Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Pr. Mohamed El Hacen Lebatt, Conseiller stratégique principal du président de la Commission de l’Union africaine séjourne actuellement en terre gabonaise, dans le cadre d’une mission d'appui au dialogue politique et de facilitation, indique la presse locale. Son agenda prévoit des rencontres avec les personnalités politiques gabonaises des deux camps.

Selon lui : «la démarche adoptée par l’Union africaine, milite pour l’apaisement du climat sociopolitique par rapport à la crise qui secoue le pays. C’est pourquoi, je suis ici en mission d’appui au dialogue politique et de facilitation. Il est évident qu’avec tous les acteurs nationaux et internationaux qui sont partenaires de l’Union africaine, ma préoccupation est de renforcer le plaidoyer en faveur de la paix dans le pays et de la promotion de solutions politiques pacifiques. Il est aussi question de renforcer le plaidoyer en faveur du dialogue politique de façon à contribuer à une solution de sortie définitive de cette crise.», a-t-il indiqué.

Après avoir rencontré les acteurs politiques gabonais des deux camps, au terme des échanges qu’il a déclaré fructueux, Mohamed El Hacen Lebatt a dit avoir observé que ces derniers ont une vaste culture gouvernementale et sont très responsables et soucieux des intérêts de leur pays. «Je n’ai pas de doute qu’au-delà des difficultés, le pays va retrouver le chemin de la paix et de la réconciliation», a-t-il conclu.

Stéphane Billé

Sollicitée par les populations du quartier Methui à Oyem, l’ONG, ‘’Action solidaire citoyenne agit’’ (ASCA) vient de réaliser une passerelle de 300 mètres dans cette localité. La réalisation de cet ouvrage par cette organisation non gouvernementale, grâce au soutien du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, intervient à la suite de nombreuses autres réalisations projets enregistrés dans les quartiers sous intégrés de la capitale Libreville. A savoir : Sotega; Atong Abe; Atsibe-Tsos; Kinguele, Plein ciel, Pk9… où des voies d’accès ont été entièrement réalisées soit en bitume ou en pavées.

Selon les indications fournies par le maitre d’ouvrage, cette réalisation constitue aujourd’hui, l’un des plus longs ouvrages de ce genre jamais réalisée par une structure privée au Gabon. Au-delà de cet aspect, la construction de la passerelle de Methui est grandement appréciée par les populations riveraines et revêt un double intérêt.

«..Non seulement elle permet aujourd’hui de remédier aux nombreux dommages faits d’insécurité et de noyades que l’on enregistrait à cet endroit, elle procure également un gain de temps, parce que le coin est désormais praticable en toutes saisons, permettant désormais de rallier facilement, le centre-ville par l’ancienne SEEG au quartier Methui.», indique-t-on.

Selon le président de l’ASCA, Patrick Ponsard Nama « Nous inscrivons cette action dans la cadre des efforts que nous apportons à l’œuvre du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba dans sa politique d’amélioration des conditions des vies des populations».

Et de poursuivre : «Nos remerciements vont donc à l’endroit du Directeur de cabinet adjoint 1 du chef de l’Etat, Jean Valentin Leyama, pour son encadrement et son soutien sans faille à cette initiative. En outre, la concrétisation de ce projet a été possible grâce à la collaboration des populations de cette localité. Un soutien particulier nous a ainsi été apporté par François François Xavier Essone Obiang et Henri Dikson Ondo pour leur collaboration franche. Il en est également de l’administrateur Directeur général de la Zone économique spéciale de NKOK ».

Stéphane Billé

Le 23 mai dernier, au terme de leur séjour, dans le cadre de la commémoration du 12e anniversaire du lancement de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) au Maroc, la délégation du Fonds national d’aide sociale (FNAS) est allée exposer au chef de la mission diplomatique gabonaise au Maroc, Abdu Razzaq Guy Kambogo, les axes principaux de ses échanges avec les différentes administrations et institutions marocaines en charge des questions de micro-finance, de microcrédit et des activités génératrices de revenus.

Au cours de cette séance de travail, la possibilité de consolidation du partenariat entre l’INDH et la Société d’investissement humain du Gabon (SIHG) a été abordée.

Cette opportunité a permis à Albert Olong Ndong, directeur général du FNAS, d’évoquer la nécessité de maintenir, à un niveau fortement appréciable, ces différents contacts pour permettre une implantation et un lancement effectif des activités, à brève échéance de la Banque populaire du Maroc au Gabon en vue de booster véritablement les activités du FNAS.

Rappelant l’expertise du groupe Banque populaire à travers le continent, Kamal Mokdad, directeur en charge de l’international, a indiqué être disposé à répondre aux attentes de la partie gabonaise et à lui faire bénéficier au mieux du savoir-faire marocain en la matière.

Stéphane Billé

Dans la séance qu’il a tenue le 27 avril 2017, le Conseil d’administration de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du français Eramet, a décidé de convoquer les actionnaires en assemblée générale ordinaire, le 1er juin prochain à Moanda.

Au regard de l’ordre du jour annoncé, l’on attend la lecture du rapport du Conseil d’administration et de ceux du Commissaire aux comptes pour une éventuelle approbation des comptes. Sans oublier les bilans sociaux et consolidés de l’exercice 2016. Le chiffre d'affaires qui sera présenté à l’assemblée générale des actionnaires s’élève à 360 milliards de FCFA.

Au cours de ces assises de Moanda, ajoute la Comilog, il sera également question de ratifier de la cooptation de Christel Bories, nouveau directeur général délégué d’Eramet depuis février 2017, en qualité d’administrateur. D'autant plus que, lors de sa nomination le conseil d’administration a indiqué qu’Eramet a souhaité amorcer avec Mme Bories une nouvelle étape dans le développement du Groupe. Sa mission étant d’engager le géant mondial de métaux d’alliages dans un nouveau cycle de croissance.

Enfin, il est prévu à Moanda, le renouvellement du mandat de quatre administrateurs (Michel Carnec, Thomas Devedjian, Serge Mickoto, Philippe Vecten) et la nomination d’un nouveau (Alain Ditona).

SA

Le président gabonais a reçu en audience, le 22 mai à Libreville, le vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine, Ji Bingxuan (photo), accompagné d’une forte délégation de parlementaires de la République populaire de Chine.

Pour le chef de la délégation, il faut « encourager activement les entreprises chinoises à investir et à monter leurs affaires au Gabon

Cette nouvelle visite d’une haute personnalité chinoise intervient près d’un mois après celle de la Chambre Internationale de Commerce de Chine (CICC), conduite par son vice-président Liu Shaoxi. C'était au mois d’avril dernier. La partie chinoise s’était félicitée de l’esprit d’ouverture des autorités gabonaises, des facilités qui leur ont été accordées pendant la mission et des potentialités économiques et commerciales dont dispose le Gabon dans le domaine du bois.

Sylvain Andzongo

Après quelques jours de perturbations, la quiétude et la sérénité semblent de retour au ministère du Budget et de Comptes Publics, depuis ce 23 mai 2017. Selon des sources proches de cette administration, la décrispation est le résultat des échanges fructueux menés par le ministre, Mathias Otounga Ossibadjouo et le collectif des syndicats de cette administration.

Autre point pouvant être considéré comme acquis de ces négociations, la mise en place d'un comité devant préparer les journées de réflexions "sans tabous". Son objectif sera de trouver des solutions, pour maximiser les performances de ce ministère, qui a pour rôle de concevoir et de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière des finances publiques.

Pour rappel, les agents du ministère du budget qui réclament le paiement immédiat de près de trois mois de primes de rendement observaient un mouvement d’humeur, depuis le 15 mai 2017.

Il y a un mois, ils avaient déjà lancé une grève d’avertissement d’une semaine, suite une décision prise au cours d’une Assemblée générale, le 24 avril 2017. Depuis lors, le Syndicat du budget et de la dépense publique (SYNABDP) qui réunit l’ensemble des agents de l’administration du budget est entré en négociations avec la tutelle, notamment sur les textes relatifs aux primes. C’est donc dire que l’on s’achemine progressivement vers une sortie de crise, dans ce ministère hautement névralgique pour l’économie du pays.

Stéphane Billé

La grande messe politique qui se déroule en ce moment au Gabon tire vraisemblablement à sa fin. Après les commissions 3 et 4 samedi dernier, le tour est revenu ce jour aux commissions 1 et 2 de présenter ses propositions. 

A l’unanimité des commissaires, les rapports ont reçu l’aval de l’ensemble des participants avant l’adoption, mercredi prochain du rapport final du dialogue politique.

Les rapports de la commission 1, réformes des institutions et consolidation de l’Etat de droit démocratique et 2, réformes électorales viennent d’être adoptés à l’unanimité des commissaires. Il a fallu la détermination des hommes et des femmes, animés par un idéal commun, celui de privilégier l’intérêt commun pour arriver au bout de ce travail de plus de 60 jours.

Le dialogue politique n’était pas une donnée facile pour l’ensemble des commissairess. Nous avons assisté, il y a peu de temps, a des rebondissements allant même au retrait de la salle d’une délégation, celle de l’Opposition.

L’ensemble des travaux s’est déroulé dans un climat empreint de concorde, d’entente et de respect mutuel, le tout dans un esprit républicain et de patriotisme. Les rapports ont été lus par les quatre co-rapporteurs des deux camps.

Ainsi, la commission 1, réformes des institutions et à la consolidation de l'Etat de droit démocratique a discuté des questions relatives à la révision de la Constitution, notamment la durée des mandats politiques : mandat présidentiel, mandat de député, mandat sénatorial et mandat local ; au mode de désignation, à la durée du mandat des membres de la Cour constitutionnelle et les missions de celle-ci, à la réforme du Conseil national de la démocratie comme cadre permanent du dialogue et de la concertation politique et à l'élaboration d'une loi de programmation judiciaire.

Quant à la commission 2, elle était appelée à statuer sur les réformes électorales : redécoupage des circonscriptions; révision du code électoral ; redéfinition du rôle et des missions des instances en charge de l'organisation des élections politiques (ministère de l'Intérieur, CENAP et Cour constitutionnelle) ; révision du fichier électoral ; financement de la campagne de l'élection présidentielle. 

Tout compte fait, le dialogue politique prend fin vendredi prochain avec la remise du rapport général au président de la République, chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à l’occasion d’une cérémonie officielle. Mais en attendant, la journée du 23 mai sera consacrée à la rédaction des actes du dialogue, celle du 24 sera consacrée à la plénière d’adoption du rapport final suivi de la signature des actes du dialogue politique dans sa première phase.

Stéphane Billé avec le Bureau de dialogue politique

La ville indienne d’Ahmedabad, principale cité de l’Etat du Gujarat, dans le nord-ouest du pays, a été choisie par les responsables de la Banque africaine de développement pour discuter sur le mode d’emploi de la transformation de l’agriculture en Afrique afin de créer de la richesse. L’évènement qui se tiendra du 22 au 26 mai, a pour thème « Transformer l’Agriculture pour créer de la richesse en Afrique».

D’après le président de la BAD, Akinwumi Adesina (photo), au-delà du fait que l’Inde a beaucoup à offrir au continent, l’on a jeté le dévolu sur la sixième ville de ce pays-continent pour des raisons précises.

« 90% des diamants bruts extraits dans le monde sont traités ici, l’agriculture est très prospère, le taux de chômage est inférieur à 1% dans cette ville et il y a de l’électricité 24h/24. Tous ces éléments figurent parmi les cinq priorités de la BAD», fait remarquer Akinwumi Adesina.

Au-delà, souligne le président de l’institution financière panafricaine, «l’Inde a beaucoup à offrir à l’Afrique en termes d’échanges commerciaux. Les compagnies indiennes investissent en Afrique dans l’électricité, la construction, le ferroviaire et l’industrie pharmaceutique», précise le président.

D’après lui, « les investissements cumulés réalisés par l’inde en Afrique grimpent au fil du temps. De 1996 à aujourd’hui, ils sont passés à 53 milliards de dollars, de sorte que l’Afrique est vraiment stratégique pour l’Inde».

Dans ce qui était encore un petit village, il y a quelques années, les chefs d’Etat et de gouvernement invités à cette réunion, discutent du destin du continent en matière de développement et de celui des jeunes agriculteurs à qui des moyens et des outils doivent être apportés afin de faire prospérer leurs activités.

SeM

Adrien Nkoghe Essingone (3e Vice-Président) Angélique Ngoma (élue de Mayumba) et Charles Otando Animbogo (élu du département de Bendjé, dans le canton Océan), représentent le Gabon aux travaux de la 25e Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire francophone (APF) qui se tiennent du 22 au 23 mai 2017 à Rabat au Maroc.

Deux jours durant, les élus de l’Afrique francophone vont plancher en vue de formuler des recommandations à adresser à leurs gouvernements, pour promouvoir la bonne gouvernance et assurer un développement durable et harmonieux des pays de l’espace francophone. Mais, également, encourager l’entrepreneuriat, avec ses enjeux et ses défis en Afrique.

A l’ouverture des travaux, Habib El Malki, président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, a situé les enjeux de cette rencontre. Lesquels enjeux, «reflètent la profondeur des relations existant entre le Maroc et le reste de l’Afrique. Et que fort de cette configuration, il apparaissait urgent pour l’espace francophone de réfléchir face aux bouleversements et aux conflits qui affectent le monde.», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Les Parlements africains doivent être au cœur de l'émergence et de la renaissance du continent africain qui « évolue avec vigueur, joie et confiance dans toutes les dimensions ».

Cette session de Rabat entend, par ailleurs, mettre un accent particulier sur les notions de stabilité, et d’entrepreneuriat en Afrique, pour éviter les nombreuses sources de conflits encore perceptibles en certains endroits de la sphère francophone, en Afrique.

Les parlements francophones africains vont également s’engager à jouer un rôle de plus en plus affirmé dans la consolidation des règles de droit et de démocratie, en permettant aux peuples de s’approprier sa construction. Tout comme ils entendent attirer l’attention des pouvoirs publics et des gouvernants sur les risques d’explosion que pourrait susciter la non-maîtrise du chômage des jeunes.

Les autres tâches auxquelles ils vont s'atteler à Rabat concernent la préparation de la 43e session de l’APF qui se tiendra à Luxembourg en juillet 2017. L’examen du rapport d’activités de la région par la chargée de mission Afrique de l’A.P.F et les messages des chargés de mission Amérique, Asie et Europe de l’A.P.F. sont également attendus au cours de cette réunion.

Pour rappel, créée en mai 1967, l'Assemblée parlementaire de la Francophonie est composée de 52 institutions parlementaires membres, 14 institutions partenaires et 17 au statut d'observateur. Elle vise essentiellement à représenter les peuples des parlements membres, défendre leurs intérêts, encourager la coopération entre eux et soutenir la démocratie et les droits de l'Homme.

Stéphane Billé

En réaction aux multiples cas de menaces et tentatives de déstabilisation dont elle dit faire l’objet depuis quelques temps, l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) a animé un point de presse, ce dimanche 21 mai 2017.

Au cours de cet entretien avec les médias, l’organisation syndicale est montée au créneau, pour dénoncer les pressions dont elle se dit victime, et dont le but serait de mettre à mal toutes les actions de défense des travailleurs du secteur pétrolier et activités connexes, lancées par elle. Les syndicalistes ont ainsi annoncé que cette rencontre visait à attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur «les menaces et tentatives de déstabilisation tout azimut et de tout bord» dont ils font l’objet.

Des actions selon la centrale syndicale qui, «… auraient pour but, non seulement d’entraver la liberté syndicale, mais aussi de liquider la structure, à une période charnière de son existence hautement difficile, où les travailleurs du secteur pétrolier vivent des moments de pression continue du fait de la crise, qui menace leurs emplois, et leur sérénité professionnelle et familiale».

Malgré ce climat fait d’incertitudes, les syndicalistes ont néanmoins évoqué quelques actions d’envergure réalisées pour la préservation et la sauvegarde des droits travailleurs. Ils ont par exemple signifié qu’en « octobre 2016, alors que la Direction générale de Maurel & Prom s’apprêtait à licencier 11 employés du site Onal, l’organisation syndicale était montée au créneau en déclenchant une grève au sein de cette entreprise et menaçant d’étendre celle-ci, à l’ensemble du secteur pétrolier, du fait de l’entêtement de son directeur général, Christophe Blanc, résultats des courses, les emplois avaient été finalement préservés».

L’ONEP a également affirmé que « lors de la grève de février 2017, les travailleurs de Maurel & Prom avaient été molestés par les forces de sécurité sur le site Onal, sous la responsabilité de leur DG. Là encore, l’ONEP avait fortement dénoncé cette dérive par des actions syndicales fortes». Avant de noter pour le déplorer que : «Aujourd’hui, il nous revient avec insistance qu’une procédure judiciaire (citation directe), aurait été initiée par le DG de Maurel & Prom, Christophe Blanc, contre M. Sylvain Mayabi Binet, SG Adjoint de l’ONEP». Une information qui, selon les syndicalistes, si elle « venait à se matérialiser, confirmerait clairement la volonté manifeste de liquider l’ONEP».

Face à cette situation, l’ONEP a invité ses membres à prendre plus que par le passé, la mesure réelle de la situation et d’arrêter des actions fortes à mener en conséquence. «Il y va de la vie de notre organisation et de la préservation des droits et libertés de l’ensemble des travailleurs du secteur pétrolier et activités connexes.», a-t-elle indiqué.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.