Après Versailles, l’an dernier, Libreville abrite, depuis le 15 jusqu’au 19 mai courant, la Convention annuelle des cadres dirigeants du Groupe BGFIBank, sous une approche intitulée Bgfi Ceo Meeting (BCM).
Si l’an dernier, les réflexions étaient plutôt axées autour de «la révolution digitale», dans le but de contribuer utilement au renouvellement des métiers, et d’identifier un certain nombre d’orientations stratégiques pour une meilleure transition vers le digital au sein du groupe, le Bgfi Ceo Meeting 2017 axe sa réflexion sur « Les enjeux de la banque de demain» dans le but de favoriser une meilleure appropriation des objectifs stratégiques, de développer la synergie groupe et de renforcer l’engagement et la responsabilité collective.
Neuf principales thématiques seront au cœur de cette réflexion collective. Il s’agit notamment de : l’impact comportemental du dirigeant sur la gouvernance de l’entreprise ; le management des ressources humaines et la gestion du risque de rupture de compétence ; la synergie Groupe à l’épreuve de la gestion du modèle BGFIBank et les rôles et responsabilités des dirigeants du point de vue de la gouvernance.
Les nouveaux enjeux réglementaires et défis opérationnels ainsi que le management du risque face aux changements dans la réglementation bancaire ; la sécurité des systèmes d’information (SSI) et la cyber-sécurité ; les défis et perspectives de la digitalisation et enfin, le Doing Business in BGFILand, constitueront d’autres thèmes que ce BGFI CEO Meeting abordera en vue d’accélérer le dynamisme de ce groupe.
Louant « le dynamisme, la qualité et la constance » du personnel, Henri-Claude OYIMA, PDG du Groupe BGFIBank, durant le discours d’ouverture de ce meeting, n’a pas manqué d’insister sur l’adhésion et l’implication de tous au projet d’entreprise, «Excellence 2020», dont l’élaboration a pour objectif principal de favoriser et de conforter la marche vers l'excellence et la performance.
Une stratégie globale qui consiste d’une part, au renforcement des positions actuelles au sein du marché, et d’autre part, à la conquête de nouveaux marchés, notamment en proposant des services innovants, plus fiables, plus adaptés aux besoins ou aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante. « D’une banque mono-métier au Gabon, nous nous sommes ainsi mués, au fil des ans et à force de travail et d’innovation, en un groupe financier international, multi-métiers, multi-pays. Notre groupe rayonne, en Afrique et bien au-delà, et est ainsi devenu une référence dans le paysage bancaire international. Si le succès se mesure en fonction du chemin parcouru, alors – et nous le disons en toute modestie – grand a été notre succès.», a-t-il souligné.
Et de conclure avec des ambitions définies : « Notre ambition est claire : construire un groupe financier africain pour le monde. Notre objectif est également précis : assurer la performance et garantir la pérennité du Groupe ».
Stéphane Billé
Située à 5 heures de route de Libreville, à 55 km de Mitzic sur la nationale N° 2, la première cité écologique du Gabon, baptisée ‘’Edock city’’, sera officiellement inaugurée ce 20 mai 2017.
Construite à l’initiative de l’ancien ministre délégué auprès du ministre en charge de la Protection de l’environnement, des Ressources naturelles, de la Forêt et de la Mer, Andrew Crépin Gwodock, ce projet pilote s’inscrit dans la politique sociale et de l’habitat du gouvernement gabonais.
Sa singularité réside sur le fait qu’elle permettra, non seulement l’amélioration des conditions de vie et de logement des populations rurales, mais elle valorisera également les essences gabonaises. Sa construction a également offert de nouveaux débouchés, à la société Rain Forest management (RFM), située dans cette localité.
Pour rappel, le projet ‘’Edock city’’porte sur une dizaine de maisons avec toutes les commodités. Selon son promoteur, Andrew Crépin Gwodock : ‘’par cette initiative pilote, il s’agit d’une part de moderniser l’habitat rural, mettre en valeur le bois gabonais, créer des emplois et, d’autre part, de construire des villas entièrement en bois au profit des populations rurales et urbaines’’, avait-il précisé.
De manière concrète, ‘’Edock city’’ est un programme qui s’inscrit dans les volets 3 et 4 de la Stratégie nationale d’investissement humain du Gabon. Lesquels portent notamment sur l’offre d’un logement décent aux populations rurales; l’amélioration des conditions de vie et des activités économiques en milieu rural; la valorisation et la promotion du bois gabonais; la promotion de l’expertise de la production des maisons en bois et des habitats durables mais également sur le devoir de susciter des vocations chez des jeunes dans le domaine de la construction écologique.
Le développement d’un nouveau secteur d’emplois pour les entreprises du secteur foret-bois ; la gestion durable des 88% de foret du Gabon et le souci de la préservation de la biodiversité; la contribution à la réduction des gaz à effet de serre et enfin, la promotion du tourisme au Gabon sont également des objectifs développés par ce projet. Faut-il le rappeler, la cité rurale écologique Edock City est approvisionnée en électricité, par la start-up gabonaise, Solar BOX.
Stéphane Billé
Comment apporter une touche méliorative à l’approvisionnement, l’utilisation et la gestion des ressources hydrauliques sur le continent tout en assurant un développement social et économique durable ainsi que le maintien des écosystèmes africains, telle est la question au centre des débats du conseil des ministres africains de l’eau (AMCOW), depuis ce 15 mai à Libreville.
La rencontre doit déboucher sur une politique d’amélioration de l’état et de l’assainissement des ressources hydrauliques que comptent les 53 Etats membres de l’AMCOW).
«Nous avons la responsabilité de penser, de réfléchir et de trouver des approches différentes, des moyens différents, des stratégies et des ressources complètement différentes pour arriver à des résultats complètement différents de ceux que nous avons obtenus dans les décennies passées», a indiqué le docteur Canisius Kanangire, le secrétaire général de l’AMCOW.
En fait, assure-t-on au sein de l’organisation, du fait de la pollution de l’environnement et de la qualité des équipements dédiés à l’assainissement, les populations souffrent de maladies hydriques qui handicapent les capacités de développement de plusieurs régions du continent.
C’est pourquoi les experts précisent qu’il est urgent de prendre des mesures permettant d’aboutir à une meilleure prise en compte des aspects de surveillance et d’établissement des rapports sur l’assainissement et l’hygiène des ressources hydrauliques.
SeM
Le Conseil municipal de la commune de Libreville, réuni en session ordinaire cette semaine, dans le but d’examiner et adopter le projet du budget primitif, au titre de l’exercice 2017, vient de publier ses résultats.
Ainsi, au terme des travaux, le budget de cette municipalité a été arrêté en recettes et en dépenses, à la somme de 26 089 004 056 FCFA, contre 26 785 525 687 FCFA en 2016, soit une diminution de 696 521 631 FCFA.
Quoique tardive, la convocation de cette session a été marquée, contrairement aux exercices précédents, par la tenue d’un débat d’orientation budgétaire à la demande du ministre de l’Intérieur et de celui du Budget, en application des dispositions de l’article 163 du décret numéro 0094/PR/MBCP du 08 février 2016 portant règlement général sur la comptabilité publique.
Au cours des débats, les représentants des tutelles techniques, les maires des six arrondissement de la commune de Libreville et leurs conseillers ont eu à présenter les perspectives économiques et financières nationales à la base de l’élaboration de la loi de finances de l’année dont l’impact sur le budget primitif de la commune de Libreville impose comme au niveau de l’Etat central, la prudence pour la préparation du projet du budget primitif, exercice 2017.
Stéphane Billé
Les autorités gabonaises ont entrepris de revisiter l’accord de l’OMC afin de mieux en cerner les contours pendant quatre jours dans la capitale gabonaise. Les assises sont prévues pour se dérouler du 15 au 18 mai.
Les experts de l’organisme spécialisé des Nations unies délivrent des enseignements sur les bonnes pratiques en vigueur, en vue de la mise en œuvre de l’Accord sur la libre circulation de biens et la facilitation des échanges transfrontaliers, et organisent des entretiens autour du mode d’emploi de la mise en œuvre de cet accord.
Pour une économie dont la dépendance au commerce s’établit à 85%, il est utile à la fin de cette rencontre, de parvenir à un processus qui permettra aux autorités d’adopter une ligne directrice sur la libre circulation des biens et le commerce dans la région.
Pour les autorités, il est question de mettre un accent sur la préservation des intérêts commerciaux du pays, «en tenant compte du double contexte de la globalisation économique et de la forte dépendance du PIB de notre pays au commerce extérieur».
Organisés par l’OMC et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), les travaux de Libreville doivent servir de déclencheur au processus de libéralisation des barrières aux échanges entre les Etats de la sous-région Afrique centrale.
SeM
Le Gabon, pays d’Afrique centrale fort avancé dans les TIC et télécoms, a perdu sa qualité de point d’échange Internet de la sous-région. C’est le Congo qui va reprendre le flambeau.
Luc Missidimbazi (photo), ex-coordonateur du projet Central Africa Backbone (CAB) pour le Congo, l’a annoncé dans un tweet publié le 15 mai 2017. Dans sa publication, il déclare: « Nous recevons ce jour 1 délégation de l’Union Africaine, le Congo choisi, nœud Internet d’Afrique Centrale ».
Selon le site d’informations africtelegraph.com, le retrait du point d’échange Internet d’Afrique de Centrale au Gabon découle de l’absence d’accord et de coopération entre les différents membres du GIE Gab-IX, le groupement d’intérêt économique crée par les opérateurs privés pour la gestion de cette infrastructure Internet. Le Gabon avait été désigné comme point d’échange Internet d’Afrique Centrale au terme d’une consultation d’experts de la Commission de l’Union Africaine (UA), réunis à Addis-Abeba en Ethiopie en juillet 2015.
A travers un point d’échange Internet sous-régional, l’Union Africaine veut améliorer la connectivité data entre les pays frontaliers en évitant que le trafic se fasse via des infrastructures souvent lointaines (Paris, Londres, Amsterdam, même New York). Avec le projet sous-régional de réseau de fibre optique CAB en cours de réalisation, le Congo a désormais la lourde tache de garantir un accès sécurisé, rapide, à moindre coût à l’Internet haut débit en zone CEMAC.
Le point d’échange Internet du Congo, qui supporte le point d’échange Internet de la sous-région, est l’une des douze nouvelles infrastructures Internet (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Liberia, Namibie, Seychelles, Maurice et Swaziland) qui ont vu le jour en juillet 2015 dans le cadre du système africain d’échange Internet (AXIS).
Le programme dont l’objectif est de faciliter la mise en place d’un réseau de points d’échange Internet nationaux et régionaux et d’opérateurs Internet régionaux et continentaux en Afrique subsaharienne, vise à terme l’installation de 33 points d’échange Internet sur le continent.
Muriel Edjo
Après une sortie musclée dans le quotidien «l’union» il y a une semaine, le vice-Premier ministre en charge de l’Urbanisme, de l’habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba (photo) doit maintenant affronter la riposte des deux patrons des sociétés placées sous sa tutelle qu’il a suspendus.
Paul Mapessy, directeur général de la société nationale du logement social (SNLS) a subi en premier les foudres du vice-Premier ministre, en début de semaine dernière.
«L’Etat a découvert un certain nombre de choses parmi lesquelles un trafic de logements et de foncier […] Ce trafic ne pouvait pas s’effectuer sans une complicité de certains agents de la SLNS, ce que les enquêtes judiciaires vont certainement démontrer. Il est normal que le Directeur Général réponde des dérives constatées autour de la SNLS à moins que ses soutiens ne soient plus forts que la justice.»
Si la réaction de Paul Mapessy n’a pas suscité de commentaires, c’est celle de Juste Valère Okologo, directeur général de la société nationale immobilière (SNI) qui a jeté de l’huile sur le feu.
Après qu’il a été suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois, le directeur général a vigoureusement répondu à son ministre de tutelle qui l’accuse de plusieurs maux. Il affirme que Bruno Ben Moubamba sanctionne au mépris des procédures qui encadrent ces actes administratifs.
«Toutes ces manœuvres cachent mal un dessein inavoué que je peux humainement comprendre, à savoir l’envie, l’ambition du VPM de placer les siens à la tête des organismes sous tutelle afin d’en contrôler l’administration et les ressources. Mais la bonne règle commande que le VPM y parvienne en observant strictement les conditions et les formes qui président à leur nomination.», lance le DG.
SeM
Samedi, 13 mai 2017, le ministre délégué à l'Agriculture, chargé de l'Agro-industrie, Patricia Taye Zodi a effectué une visite d'inspection des supermarchés pour donner une appréciation quant à la visibilité des produits « Made in Gabon ».
Accompagnée par l'administration centrale et des opérateurs économiques, le ministre a encouragé les agripreneurs à rendre leurs produits plus visibles, mais a également exprimé son désaccord face aux responsables des grandes surfaces qui ne valorisent pas les produits locaux dans les rayons. A cet effet, elle a annoncé qu’une séance de travail entre l'administration et les responsables des supermarchés est prévue dans les prochains jours.
Sensiblement à la même période en 2015, le ministère en charge de l’agriculture attirait déjà l’attention des grandes surfaces sur le peu de visibilité des produits gabonais. Le ministre de l’époque, Luc Oyoubi, avait alors présenté le 2 mai à Libreville, le plan du gouvernement pour relancer par exemple l’usine Gabon Seafood, spécialisée dans la fabrication des sardines « Made in Gabon ».
S.A
Si au premier trimestre 2017, le chiffre d’affaires de Total Gabon est en hausse de 25% (201 millions de dollars) par rapport au premier trimestre 2016, ce n’est pas la même tendance haussière pour ce qui concerne sa production pétrolière.
En effet, indique la filiale française de Total dans un communiqué publié le 12 mai, « la part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon est en baisse de 3% ». Selon le même document, cette courbe baissière est principalement liée à une augmentation de la teneur en eau de la production d’Anguille.
Heureusement, précise l’entreprise, cette situation a été compensée par l’impact sur le premier trimestre 2016, de l’arrêt planifié de Coucal/Avocette en février. Un arrêt qui a permis la réalisation des travaux sur le système numérique de contrôle et de commande ainsi que le débouchage de la flowline du puits ATO012.
Par l'effet domino, la baisse de la production de Total Gabon est en corrélation avec la courbe des investissements pétroliers au 1er trimestre : 18 M$, soit moins de 50% par rapport au premier trimestre 2016. Ces investissements concernent notamment les travaux d’intégrité/pérennité sur les installations offshore (Anguille, Torpille et Grondin) et onshore (terminal du Cap Lopez) ainsi que les études de géosciences et de développement.
Sylvain Andzongo
Le déploiement rapide d’un réseau Internet très haut débit aérien en fibre optique (FTTH) au Gabon, fera l’objet d’un accord, le 16 mai prochain, entre la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et Canal+, appartenant respectivement à Veolia et au Groupe Vivendi Africa (GVA).
La première licence FTTH a été attribuée, le 11 janvier 2017, à GVA Gabon, par l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep). Les travaux de déploiement des équipements vont bientôt démarrer et permettre un accès plus démocratique et rapide à Internet sur l’étendue du territoire.
C’est en juillet 2016 que GVA Gabon, le ministère de l’eau et de l’énergie ainsi que la SEEG se sont accordés sur l’utilisation des infrastructures du réseau du concessionnaire de l’électricité en vue de l’accélération du raccordement des ménages et entreprises au FTTH.
Les premiers bénéficiaires des retombées de cette convention seront le ministère de l’eau et de l’énergie et la SEEG dont les installations seront raccordées au nouvel outil afin d’améliorer leurs performances.
SeM