Le Nouveau Gabon

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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a procédé, le 23 janvier à Libreville, à l’attribution officielle de la licence de fournisseur Internet de très haut débit (Ftth) au groupe Vivendi Africa (GVA).

Signée le 11 janvier 2016, la première licence Ftth faisant du groupe Vivendi Africa (GVA) le premier opérateur de l’Internet très haut débit au Gabon, a été officiellement reçue par son président Marco De Assis des mains du président du Conseil de régulation, Lin Mombo.

Destiné aux domiciles et aux entreprises, le Ftth constitue selon, Marco De Assis, l’une des meilleures technologies d’accès Internet au très haut débit, offrant la meilleure qualité de service, incluant la plus grande vitesse et des débits illimités.

La licence d’exploitation dédiée au groupe Vivendi Africa par les autorités gabonaises permettra, selon Lin Mombo, « de contribuer à la démocratisation de l’Internet dans les foyers, à soutenir le développement économique et social, en plus de participer largement au rayonnement des technologies de l’information et de la communication au Gabon ».

Pour sa part, Marco De assis a promis de « lancer dans les prochains jours, le déploiement de la fibre optique aérienne dans plusieurs foyers de Libreville et aux entreprises à des prix démocratiques».

Ce déploiement sera rendu possible grâce au concours de Canal+ , à travers les abonnements de télévision distribués aux populations, mais aussi grâce aux installations de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg).

Sylvain Andzongo

Sur les 1087 milliards de Fcfa collectées au titre des recettes fiscales en 2015 par les services de l’assiette, la douane gabonaise a réalisé un chiffre de 355 milliards de Fcfa tout au long de cet exercice.

En fait, cette performance est tributaire de la baisse de la collecte de l’impôt sur les sociétés, du fait de l’effondrement des cours du baril de pétrole, survenu à la deuxième moitié de l’exercice 2014.

L’Etat a cependant négligé l’élargissement de l’assiette fiscale ainsi que l’amélioration de l’environnement des affaires au cours de cet exercice. Du coup, l’impôt sur les sociétés est passé de plus de 410 milliards de Fcfa en 2014 à 298 milliards de Fcfa en 2015, concédant ainsi une baisse de 112 milliards de Fcfa.

Autre source de préoccupation, la collecte de la TVA : celle-ci a baissé de moitié et a rapporté 101 milliards de Fcfa au fisc. Selon les experts, la baisse cumulée de la consommation et des agents économiques, due à la chute des revenus de l’Etat et des recettes du pétrole, justifie cette contreperformance.

Les «autres recettes fiscales» piquent elles aussi du nez. Cette rubrique où l’on retrouve plusieurs postes, a vu ses recettes passer de 164 milliards de Fcfa en 2014 à 123 milliards de Fcfa en 2015. Pour les taxes sur les biens et services, la baisse est moins importante, bien qu’on enregistre une perte de 3 milliards de Fcfa entre les deux exercices.

Ces postes de recette des différents services de l’assiette n’ont pas entraîné dans leur chute, l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Celui-ci a connu une hausse de 16% par rapport à l’exercice 2014. En plafonnant les recettes à 144 milliards de Fcfa, ce poste se situe au 3ème rang des contributions les plus importantes de l’année éponyme.

Auxence Mengue

Devant plus de 30 000 spectateurs, les Panthères du Gabon ont concédé un match nul (0-0) face aux Lions indomptables le 22 janvier dans le cadre de la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN), synonyme d’une élimination parce que la sélection gabonaise n’a enregistré que 3 points à l'issue du premier tour qualificatif, derrière le Burkina Faso (5 points) et le Cameroun (5 points).

« Ce fut un beau derby. Je tiens à saluer la qualité de jeu de nos courageuses Panthères. Dans le sport et c’est la règle : s’il y a des gagnants, c’est qu’il y a aussi des perdants. Soyons donc tous fairplay. Et dans la victoire comme la défaite, nous sommes et restons solidaire de notre équipe nationale. Je tiens aussi à féliciter l’équipe du Cameroun désormais qualifiée pour les quarts de finale de la CAN 2017 », a déclaré le président de la République Ali Bongo Ondimba.

Toujours selon le chef de l’Etat, il faut aussi rendre hommage aux Gabonais qui sont venus nombreux pour encourager leur équipe durant cette compétition. « La CAN n’est pas finie. J’encourage tous les amoureux du ballon rond à profiter de la qualité des matchs restants » a indiqué Ali Bongo. La compétition sportive elle-même s’achève le 5 février prochain.

Sylvain Andzongo

Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Ahmad Allam-Mi, a reçu récemment à Libreville en audience le nouveau représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef du bureau régional de l'organisme onusien pour l’Afrique centrale (Unoca), François Lounceny Fall (photo), le successeur du sénégalais Abdoulaye Bathily dont le mandat a pris fin le 31 octobre 2016.

François Lounceny Fall a proposé au cours de cette réunion, entre autres, la tenue dans les délais raisonnables d’une réunion tripartite Ceeac-Unoca-Cemac sur les questions de paix et de sécurité dans la sous-région et bien entendu celles du développement puisqu’elles sont intimement liées.

La redynamisation du Comité de pilotage en vue de rationnaliser des communautés en Afrique centrale, la coopération entre le Nigéria et le Cameroun dans le cadre de la lutte contre le groupe terroriste de Boko Haram, la question de sécurité autour du Lac Tchad, sont autant de questions évoquées par Ahmad Allam-Mi pour montrer la complexité de la situation sécuritaire avec ses corollaires en Afrique de l’Ouest et l’urgence d’y faire face.

Enfin, François Lounceny Fall a, pour sa part, exprimé la volonté du Secrétaire général de l’ONU et son engagement personnel à accélérer la mise en œuvre du cadre de coopération signé entre la Ceeac et l’Unoca le 14 juin 2016 à New-York et qui remplace l’ancien signé le 03 mai 2012 à Libreville au Gabon. Les deux institutions entendent, à cet effet, mettre l’accent sur la prévention et la résolution pacifique des conflits, l’assistance aux processus électoraux, la gouvernance, les droits de l'homme, les questions liées au genre, à la jeunesse et à la société civile. La lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale, la piraterie maritime et le braconnage ainsi que la promotion de l'intégration régionale figurent également parmi les priorités des deux organismes.

S.A

En prélude aux premières récoltes de manioc attendues dans la province de l’Ogooue-Ivindo (Nord-ouest du Gabon), dans le cadre du programme Graine, la zone économique à régime privilégié de Nkok entend construire une usine de transformation de cette denrée.

Celle-ci découle d’une étude marché réalisée par les responsables du programme notamment la société de transformation et du développement rural (Sotrader), à travers son département commercial, afin d’identifier les produits manufacturés issus de ce tubercule pouvant être vendus.

Dans l’Ogooue-Ivindo, les coopératives ont créé plusieurs plantations de manioc dont le ratio de production à l’hectare est de 23 tonnes. En considérant les 37 hectares de plantation existants dans cette partie du pays, l’on pourrait se retrouver avec des cargaisons de tubercules difficiles à écouler. Raison pour laquelle, la Sotrader qui s’occupe de la commercialisation des produits dans le cadre du programme Graine, à défaut d’écouler les productions, vise déjà la création de valeur ajoutée.

«Je voudrais féliciter l’équipe Sotrader qui a déjà planté 410 hectares et les populations qui se sont organisées en coopératives pour ce projet. Chose qui est une innovation ; car nous rentrons dans la création d’un nouveau modèle économique», indique Milama Mintogo, consultant à Olam Gabon.

Auxence Mengue

La problématique de la relance économique du pays revient à la manière d’une antienne ces derniers jours à tous les foras et réunions de haut niveau tenus au Gabon. Dans l’optique de la préparation de la tenue de la première session du Haut conseil de l’investissement au mois de mars prochain, le Premier ministre, pour baliser les contours de ce conclave, s’interroge sur la manière de «relancer l'économie par l'investissement et la diversification pour une croissance inclusive».

Les réponses sont venues des échanges houleux entre membres du gouvernement et les opérateurs économiques. Mais Emmanuel Issoze Ngondet (photo), fixe le cap et prône comme préalable à la tenue de cette grand’messe attendue de tous, le «rétablissement du dialogue Public-Privé, la restauration de la confiance, l’amélioration du cadre des affaires».

Car, faut-il le rappeler, ce conseil devra, selon le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui en a fait l’annonce de la tenue le 9 août 2016, examiner «la stratégie nationale de promotion des investissements et des exportations élaborée avec l’appui de la Banque mondiale», sous réserve de son adoption par le gouvernement.

Les opérateurs économiques mettent à l’index la gestion de la dette intérieure, la fiscalité, la parafiscalité ainsi que le suivi permanent du plan d’action des réformes, qui impactent le cadre des affaires. Aussi, en attendant la tenue du Haut conseil de l’investissement à la fin du premier trimestre de l’exercice en cours, des groupes de travail ont-ils été constitués pour adresser ces questions. Ceux-ci se pencheront notamment sur les procédures de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, la révision du cadre d’investissement, la fiscalité et la parafiscalité, le capital humain et l’accès au foncier.

«La capacité de résilience de notre économie, tant recherchée, doit permettre un accès plus large des populations aux fruits de la croissance», martèle le Premier ministre.

Auxence Mengue

La suspension de la grève intervient à la suite de la conciliation signée le 21 janvier dernier, entre la Direction générale de Shell Gabon SA et l’Organisation des employés du pétrole (ONEP), sous l’égide des ministres du Pétrole, Pascal Houagni Ambourouet, et celui de l’Emploi, Eloi Nzondo.

A la suite de cet accord, l’ONEP a aussitôt annoncé la reprise du travail dans toutes les installations où opère la société Shell au Gabon. Et malgré le fait que son contenu n’a pas encore été rendu public, « mais il satisfait le personnel de la compagnie. », a indiqué le Secrétaire général adjoint de l’Organisation des employés du pétrole, Sylvain Mayabi Binet.

Pour rappel, après près de 56 ans de présence continue au Gabon, le groupe anglo-néerlandais qui exploite cinq champs pétroliers dans la région de Port-Gentil a décidé de céder tous ses actifs "on-shore" (terrestres) au fonds américains Carlyle group, mais en conservant ses permis en haute mer non encore exploités, où elle aurait découvert d’importantes réserves de gaz.

Peu satisfaits des indemnités de séparation proposées par la direction de l’entreprise, les employés sont entrés en grève le 12 janvier dernier. Ils ont ainsi accentué la pression sur le producteur pétrolier en baissant de moitié sa production pétrolière estimée à 50 000 barils par jour. Après 6 jours de grève, les pertes enregistrées par la société s’élevaient à plus de 90 000 barils, ce qui correspondait à une perte financière de 4,5 millions de dollars.

Synclair Owona

La Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) recevra le 25 janvier 2017 à Yaoundé un dispositif informatique et managérial dans le cadre du Projet de renforcement de la gouvernance des matières premières en Afrique centrale (Remap/Cemac) piloté par la Coopération allemande, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ).

Ce dispositif informatique permettra au siège de la Cemac et dans les représentations pays, d’avoir un accès rapide à l’ensemble des informations traitées au sein des Etats membres, en particulier dans le domaine des industries extractives, explique la GIZ.

L’organisme ajoute : « Outre la formation du personnel de la Cemac sur un accès rapide aux connaissances traitées au sein de la Commission via un système informatique novateur, le projet Remap va apporter un appui dans la mise à disposition d’un serveur dont les capacités techniques permettront le stockage d’une grande quantité de données ».

Le Remap résulte d’un accord-cadre signé en 2008 entre le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), et la Commission de la Cemac. Le projet a, entre autre, missions d'aider à améliorer la contribution de l'exploitation des richesses du sous-sol à réduire la pauvreté, contribuer à renforcer la transparence et la gouvernance des revenus issus de l’exploitation minière et d'intensifier la coopération internationale dans le secteur de la production pétrolière, gazière et minière.

S.A

Selon le ministre de la Fonction publique Jean-Marie Ongadaga, l’envoi des fonctionnaires et agents de l’Etat en stages de perfectionnement est suspendue. Si la mesure ne concerne pas tous les secteurs de l’administration gabonaise, le coût, la pertinence, l’efficacité et l’utilité de ces stages restent cependant questionnables au regard des tares que continuent traîner l’administration.

«Non seulement les stages coûtaient cher parce que ce sont des études à payer et des salaires à verser pendant la durée de stages, ces salaires sont parfois multipliés par deux voire par trois, en fonction du lieu de stage. Cela ne peut pas continuer ainsi. Chaque année, les stages coûtent au minimum 7 milliards de FCFA sans aucun impact pour l’administration», souligne le ministre.

Dans l’esprit du gouvernement, l’envoi en stage des fonctionnaires et agents de l’Etat visait à améliorer les compétences professionnelles et à adapter l’administration aux nouvelles exigences des différents corps de métiers. Seulement, depuis des années, révèle le ministre de la Fonction publique, les demandes de mise en stage ne correspondaient plus aux besoins réels des administrations.

Pour l’heure, la mesure de suspension d’envoi en stage ne concerne pas certaines administrations «prioritaires». Un audit permettra d’identifier les agents en stage, leur nombre, le lieu du stage ainsi que les postes occupés par les agents concernés. «Cette décision permet au gouvernement de réduire ses dépenses en vue d’optimiser ses ressources financières», explique Jean-Marie Ongadaga.

Auxence Mengue

Le siège du comité national de privatisation a permis à Gabon special economic zone Port SA (GSEZ Port), filiale de la société Olam Gabon, de prendre possession de Gabon global logistique (GGL), l’ex-société d’exploitation des parcs à bois du Gabon (SEPBG).

En fait, le conseil d’administration de GGL a validé la recapitalisation de l’entreprise avec l’entrée dans le tour de table de deux nouveaux actionnaires : GSEZ Port et l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG).

Si le mystère reste entier sur le volume des actions de chaque nouvel actionnaire et la proportion au capital, l’on retient que le 18 janvier 2017, le nouveau directeur général de GGL, qui vient de GSEZ Port, a pris ses quartiers dans l’entreprise.

Bertrand Rose qui a pris fonction à Libreville il y a deux jours, en a profité pour annoncer dans la foulée de cette installation, de grands chantiers. «Dans le cadre de la reprise, GSEZ Port a de grandes ambitions pour GGL, une entreprise appelée à devenir une base logistique qui recevra de nouvelles entreprises tout en favorisant l’emploi, l’investissement et le développement économique», confie-t-il.

Bertrand Rose indique également que, dans cette entreprise qui abrite déjà une quantité d’activités logistiques et de transport, 200 personnes vont y travailler au quotidien. «On va reprendre un certain nombre de personnes en fonction de leurs profils et d’autres vont être embauchées», précise le directeur général.

De nouveaux investissements, concernant l’extension et la rénovation des installations, seront réalisés par le nouvel actionnaire. Ceci, assure Bertrand Rose, «afin que l’ancienne SEPBG reparte de nouveau car elle est l’un des fleurons de l’économie logistique du Gabon».

Auxence Mengue

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