« Améliorer votre vie avec la 4G+ de Moov ». C’est le slogan que diffuse l’opérateur de télécoms Moov Gabon, filiale du groupe émirati Etisalat, depuis le 3 novembre 2016 pour annoncer qu’il vient de lancer la technologie 4G+, qui offre un débit encore plus élevé allant jusqu'à 300 mégabits/seconde.
« Pour passer à la 4G il faut en effet changer de carte SIM », indique le service de communication de Moov. L’on note que le lancement de la 4G+ arrive dans un contexte où l’opérateur fusionne avec Gabon Telecom, à travers Libertis, qui exploitait déjà la même technologie.
Moov (429 890 abonnés) est classé, par ordre d’importance, comme 3è opérateur parce que contrôlant 15,04% des parts du marché. Il est suivi d’Azur, dernier sur quatre compagnies avec ses 228 129 abonnés, qui gère 7,98% de parts de marché gabonais.
Dans le peleton de tête, Libertis (1 209 397 abonnés), le nouvel associé de Moov, est premier avec 42,32% des parts de marché. Il est secondé par Airtel (990 486 abonnés) avec 34,66%.
Au premier trimestre 2016, les quatre opérateurs Airtel, Libertis, Moov et Azur ont engranngé plus de 2 857 902 d'abonnés. Le quatuor a généré un chiffre d'affaires de 53,16 milliards de FCFA grâce, en partie, à près 61,71 millions de minutes sur le trafic voix sortant vers l'international.
S.A
A l’invitation de la Ligue contre le cancer de France, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) vient de prendre une part active au Congrès mondiale de lutte contre le cancer qui se déroulait au Palais des congrès à Paris du 31 octobre au 3 novembre 2016.
Dans le cadre de cet événement, la FSBO, représentée par le Pr Ategbo, directeur des affaires médicales du CHU d’Angondjé, et Sana Digombé, directrice de la Maison de Vie, ont présenté les différentes actions menées au Gabon et les avancées enregistrées en matière de prise en charge du cancer
Ouverte il y a quelques mois, la « Maison d’Alice » joue désormais un rôle majeur dans cette initiative. Cet établissement permet désormais aux patientes de poursuivre leurs traitements contre le cancer en mettant gratuitement à leur disposition un hébergement en pension complète ainsi qu’un accompagnement psycho-social, de soins et de gestion du stress et de la douleur (kinésithérapie, acupuncture).
Ce congrès sur le cancer a également permis à la FSBO de consolider ses liens avec ses partenaires, au dont la ‘Fondation Lalla Salma prévention et traitement des cancers’ ou encore la ‘’King Hussein Cancer Foundation’’, mais aussi de nouer de nouvelles relations d’actions concertées.
Au Gabon, grâce aux campagnes Octobre Rose, les populations sont régulièrement sensibilisées sur la prévention contre les cancers du sein et du col de l’utérus. Depuis 2013, avec son programme Agir contre le cancer, la FSBO pour la famille a permis le dépistage de 27 607 femmes à travers le pays.
Synclair Owona
Le ministre de l'Intérieur, de la sécurité publique et de l'hygiène publique chargé de la décentralisation et du développement local, Lambert-Noël Matha, a eu récemment dans son cabinet un entretien avec le directoire d’Averda, l’entreprise en charge du ramassage des ordures dans la capitale gabonaise.
Une rencontre qui intervient dans un contexte où l’on a noté la non collecte des ordures de Libreville et Akanda plusieurs jours durant.
Avec Lambert-Noël Matha, Firas Arakji, le directeur général d’Averda et ses collaborateurs ont échangé autour des difficultés de tous ordres rencontrées sur le terrain du ramassage des déchets.
Le directoire d’Averda a notamment déclaré qu’il fait face à des difficultés financières sans pour autant être précis sur les chiffres. Ce qui qui a conduit, d'après Averda, à un amoncellement d’immondices les jours précédents la rencontre avec le membre du gouvernement. Mais aussi, la société a indiqué qu’il devient urgent de créer une nouvelle décharge publique.
Néanmoins, le directoire d’Averda a annoncé que ses équipes sur le terrain ont commencé à récupérer les conteneurs endommagés dans les régions de Libreville et Akanda. D’autant plus qu’environ 900 conteneurs ont été détruits suite aux manifestations qui ont suivi la présidentielle du 27 août dernier. Par ailleurs, une flotte de 27 camions à ordures a été déployée dans les rues de Libreville afin que la cité redevienne propre.
Sylvain Andzongo
La compagnie minière Metals of Africa a signé un accord d’option avec Zambezi Resources, permettant à cette dernière d’acquérir jusqu’à 70% de participation dans le projet de zinc et de plomb Kroussou, au Gabon.
Selon les termes de l’accord, Zambezi Resources dépensera un montant initial de 250 000 $ à court terme dans le projet et, si elle décide d’exercer son option d’acquisition avant fin juillet 2017, elle effectuera un paiement en espèces ou en actions de 250 000 $.
Ce paiement, qui sera utilisé en remboursement de coûts, permettra à la société d’obtenir le droit de gagner une participation initiale de 30% dans le projet contre une dépense de 1 million $ dans les 12 mois qui suivront la date d’exercice d’option.
Cette participation est susceptible d’augmenter à 40% si Zambezi dépense 3 millions $ supplémentaires au cours des 24 mois suivants. Après cela la société prendra en charge la gestion du projet jusqu’à la réalisation d’une étude de préfaisabilité. Une fois cette étude réalisée, Metals of Africa aura alors la possibilité de contribuer à une étude de faisabilité définitive ou de diluer sa participation.
«Nous sommes ravis par l’opportunité de voir le projet Kroussou progresser rapidement grâce à notre accord avec Zambezi. Nous avons toujours reconnu le potentiel du projet Kroussou et Zambezi partage ce point de vue. Bien que nous nous concentrions sur nos projets de graphite de haute qualité au Mozambique, les parties prenantes bénéficieront également d'un intérêt soutenu pour le projet Kroussou et de l'amélioration de la dynamique dans le secteur du zinc», a déclaré Cherie Leeden (photo), DG de Metals of Africa.
Au Mozambique, Metals of Africa pilote les projets de graphite de haute qualité Balama Central et Montepuez.
Louis-Nino Kansoun
L’information a été rendue publique le 31 octobre dernier, à la faveur du Conseil municipal ordinaire de cette unité administrative située au sud de Libreville, sous la présidence de son idylle, Jeanne Mbagou.
Au cours de cette assise qui était appelé à statuer sur l’examen du compte administratif de l’exercice 2015, mais également à s’appesantir sur d’autres dossiers tels que l’état du matériel roulant, notamment de sa remise en fonction, les 43 membres ont adopté et approuvé à l’unanimité, le compte administratif de l’exercice 2015, initialement arrêté à 3 166 857 613, et noté un excédent de 494 millions de FCFA,.
Selon les conseillers municipaux, ce résultat élogieux témoigne de l’attachement aux idéaux de bonne gouvernance impulsés par les membres de ce conseil. Dans cette mouvance, la mairesse, Jeanne Mbagou, pour sa part, a rangé cette performance à l’actif de la dynamique de développement impulsée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
«Ces résultats démontrent la ferme volonté de notre conseil de témoigner au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, notre attachement à sa politique d’émergence. C’est également l’occasion pour nous de remercier les populations d’Owendois pour la confiance qu’ils ont placé en nous.», a-t-elle déclarée.
Synclair Owona
En raison de l’organisation au Gabon de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football aux dates habituelles de la Tropicale Amissa Bongo, l’épreuve phare du calendrier cycliste africain a ainsi été exceptionnellement décalée.
Selon le comité d’organisation, cette compétition se déroulera ainsi du 27 février au 5 mars prochain sur les routes du Gabon.
Elle restera une fois de plus, comme étant la compétition cycliste la plus relevée du calendrier africain de l’UCI, classée en catégorie 1.2, en accueillant comme chaque année depuis 2006, des équipes du World Tour et de Continental Pro aux côtés des meilleures sélections nationales africaines.
Synclair Owona
Selon une étude pour l’élaboration d’une stratégie nationale d’habitat et de développement urbain au Gabon, publiée par le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat, 2013), près de 80 % du parc de logements existant au Gabon est construit de manière informelle.
Cette étude met ainsi en lumière, l’existence d’un cadre de vie inadéquat, né d’une urbanisation galopante, avec le développement d’habitats précaires, sur des espaces non aménagés et non dotés en infrastructures adéquates.
Conscients des opportunités économiques du pays, en vue d’un développement spatial équilibré, les autorités gabonaises ont engagé plusieurs initiatives structurantes, afin de simplifier la législation en la matière, tout en améliorant le parc des logements et les conditions de salubrité en milieu urbain.
Un ambitieux programme de construction de logements à loyer modéré a ainsi été lancé. Dans cette optique, près de 2675 logements sont en cours de construction à Libreville et sa périphérie, outre 851 logements à l’intérieur du pays, pour un total de 3526 logements. Depuis 2009, l’État a également viabilisé 670 hectares de terrain, dont la moitié à Libreville.
Des efforts sont également entrepris pour moderniser le cadre légal de l’habitat et encourager l’accès à la propriété. En effet, près de 80 % du parc de logements existant est construit de manière informelle. Des réformes sont en cours pour supprimer l’attribution provisoire de terrain et instaurer une procédure unique aboutissant à l’attribution définitive, dans le cadre d’un guichet unique.
Par ailleurs, l’État vise à faciliter le financement de l’habitat, notamment par la mise en place de coopératives d’habitat. Un plus grand rôle devrait être conféré à la Banque de l’habitat du Gabon (BHG), grâce à l’octroi de prêts à taux zéro. Tout comme il a également créé des structures techniques de production immobilière à travers la Société nationale immobilière (SNI) et la Société nationale de logements sociaux (SNLS).
Synclair Owona
La décélération de l’activité liée au BTP amorcée en 2014 s’est poursuivie en 2016.
En raison de la baisse du nombre des travaux d’envergure financés par l’Etat, ainsi que du ralentissement ou de l’arrêt de certains chantiers majeurs, le chiffre d’affaires global de ce secteur s’est contacté de 3,8% pour se situer à 296 milliards de CFA en 2015, contre 308 en 2014 et 396 en 2013.
Cette déprime a surtout concerné le segment réseau d’eau et d’électricité soit -8,2%, avec un chiffre d’affaires de 35 milliards en 2015, contre 37 l’année précédente. La branche bâtiment et génie civil a également enregistré un recul de 3,1% sur la même période, avec un CA de 261,3 milliards contre 270 en 2014.
Conséquence, la valeur ajoutée de ce secteur a reculé de 14% au cours de la période sous-revue, en raison de l’importance des charges d’exploitation.
Du fait de l’atonie de l’économie nationale, les investissements des entreprises de BTP essentiellement destinées à la maintenance des équipements ont chuté de 7,6% à 5,9 milliards de FCFA, comparativement aux 22 milliards de 2014.
De manière générale, la faiblesse du niveau d’activités a eu un impact négatif sur l’emploi marqué par des licenciements économiques et des départs volontaires. Ce qui a créé une baisse de 18,7% des effectifs à 5699 agents permanents. En conséquence, la masse salariale est passée de 43,138 milliards en 2014 à 36,1116 en 2015, soit une baisse de 16,3%.
Synclair Owona
Une délégation conduite par Eloi Nzondo, ministre du Travail, de l’emploi, de la formation technique et professionnelle et de l’insertion des jeunes, s’est rendue le 28 octobre dans la Zone économique à régime privilégié de Nkok pour visiter le site qui accueillera le nouveau centre de formation dédié aux métiers industriels.
Le centre a été présenté à la délégation par Sun Yang, directeur pays du Groupe AVIC International, la société en charge du développement du projet. L’infrastructure qui s’étendra sur 10 ha, sera dotée de salles de classe et de conférence, de laboratoires, d’internats et d'un gymnase ainsi que de studios pour les formateurs. Sa livraison est prévue à la rentrée 2019.
Aujourd’hui encore, de nouvelles industries en production à Nkok requièrent de la main d'œuvre étrangère en l'absence d'un personnel local qualifié. Un problème qui sera résolu en partie par ce centre de formation qui ciblera les nouveaux corps de métiers générés par la Zerp (industrie automobile, métaux).
Lors de cette visite, Eloi Nzondo accompagné de son ministre délégué Françoise Assengone, ont fait un arrêt au sein du bâtiment abritant les services de l’Autorité administrative de la Zerp, au cours duquel une brève présentation du fonctionnement de cet espace administratif leur a été faite par l’administrateur général.
S.A.
La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) annonce que, pour faire face au problème de traitement des eaux chargées (eaux pleines de boue) issues de sa laverie, la direction générale a lancé un important projet de construction d’une usine de traitement des boues.
Ce projet, selon la Comilog, s’inscrit dans le cadre de la protection de l’environnement et de la réduction des coûts. Il a débuté le 26 septembre 2016, avec la construction d’un pilote qui permettra de séparer les eaux claires de la boue, prélevées directement dans les grands bassins. « Les boues ainsi récupérées, seront compactées et séchées sous forme de petites dalles pour être reversées sans incident écologique dans la nature », indique la direction générale.
Cette alternative construite par les équipes d’ingénierie de la Comilog, vient résoudre la problématique de la courte durée de vie des bassins et de leur entretien évalué à 1 milliard de FCFA par an.
La livraison du pilote est prévue en fin d’année 2016 pour être testé pendant 6 mois. Au sortir de cette période, selon les résultats attendus, les travaux proprement dits de la construction de l’usine seront lancés.
Sylvain Andzongo