Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Cette opération prend effet à partir de mercredi 26 octobre, selon un communiqué conjoint signé du ministre de l’Economie Régis Immongault et de son collègue du Budget Mathias Otounga Ossibadjouo.

Le montant rechercher pour les besoins de trésorerie du gouvernement serait de 6, 1 milliards de FCFA avec échéance au 27 janvier 2017.

Cette opération fait suite à une action similaire initiée le 19 octobre 2016 avec succès toujours sur le marché sous régional, pour une émission de bons du trésor assimilables pour un montant de 7 milliards de francs à un taux d’intérêt maximum proposé à 5,50 %. Au terme de l’opération, le montant total des soumissions collectées avait culminé à 9,2 milliards de FCFA, soit un total de couverture du montant mis en adjudication de 131,42 %. Grâce notamment à Afriland First Bank Cameroun, Ecobank Cameroun, BGFI Gabon, Crédit du Congo, Ecobank Centrafrique, Union Bank of Cameroun Limited, Union Bank for Africa Cameroun, BICIG, Société commerciale de banque du Cameroun, UGB, Santard Chartered Bank et la Caisse commune d’épargne et d’investissements de la Guinée Equatoriale.

S.O

Les deux protocoles d’accords allant dans ce sens ont été paraphés, il y a quelques jours, en marge de l’Assemblée générale du FMI et de la Banque mondiale, par le ministre du Développement durable, de l’Economie, de la Promotion des investissements et de la Prospective, Régis Immongault Tatagani et la directrice des opérations de la Banque mondiale, Elisabeth Huybens.

S’agissant du premier protocole portant sur la gestion du conflit homme-faune, d’une valeur de près de 6 milliards de FCFA, la mise en œuvre de ce financement sera assurée par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) en collaboration avec la Direction générale de la faune et des aires protégées. Il permettra d’appuyer les efforts déployés par le gouvernement dans cette lutte contre les pachydermes, grands dévastateurs de biens naturels.

Le second financement relatif à la formation professionnelle est quant à lui, estimé à environ 62 milliards de FCFA. Il servira d’appui au développement des compétences pour l’employabilité des jeunes et à améliorer l’efficacité de l’enseignement technique et la formation professionnelle, le développement des compétences et les programmes d’entreprenariat dans les secteurs de croissance clés au Gabon. Tout comme il permettra d’améliorer et d’accroître l'offre de formation professionnelle dans les principales branches d'activité en expansion, et de résoudre la question de l’inadéquation des compétences actuelles et de la faible employabilité des jeunes.

Cette double signature illustre ainsi la bonne qualité des relations qu’entretiennent le Gabon et cette institution financière internationale de Brettons Woods, en ces moments de baisse de ressources financières de l’Etat gabonais pour financer les projets de développement.

Synclair Owona

La ministre de la Jeunesse et des sports, Nicole Assele (photo), et sa collègue déléguée auprès du ministre de la Protection des investissements privés, chargé du tourisme et de l'industrie, Irène Lindzondzo, ont eu une séance de travail hier avec le ministre de la Communication et la Culture, Alain-Claude Bilie By Nze, pour aborder certains sujets liés au volet culturel de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2017.

A l’issue de ce conclave ministériel, les membres du gouvernement ont indiqué que la CAN est une occasion pour le pays de démontrer le savoir-faire gabonais en matière d'accueil, de tourisme, et de culture. « Notre objectif commun aujourd’hui est de développer une offre commune, touristique et culturelle, pour valoriser toute l’étendue de la culture gabonaise et le made in Gabon à l’intérieur et à l’extérieur de notre territoire », a indiqué M. Bilie By Nze.

Selon le compte-rendu de la réunion, les ministres ont également indiqué que, « toutes les provinces doivent pouvoir bénéficier de la CAN, même celles qui ne l’accueillent pas, grâce à l’organisation d’activités culturelles et de moments de rassemblement et de festivités pour les Gabonais ». La compétion sportive, elle-même, se déroulera du 14 janvier au 5 février 2017.

 

S.A.

Dans son rapport du premier semestre 2016, le groupe français Rougier, spécialisé dans le bois, fait le point d’avancement sur la recherche d’un accord de partenariat ou de cession pour le site de production du Haut Ogooué, au Gabon.

A cet effet, le groupe indique que, sur le premier semestre 2016, la direction a considéré qu’aucun accord profitable pour le groupe Rougier n’était susceptible d’être conclu pour la cession de ce site. « En outre, l’évolution des conditions économiques régionales ont conduit le groupe à modifier sa stratégie en étudiant de manière approfondie un projet alternatif destiné à développer le potentiel industriel et la valorisation économique du site ». La firme française mentionne qu’aucune évolution majeure n’a eu lieu entre la date de clôture des comptes au 30 juin 2016 et la date du 18 octobre 2016 à laquelle s'est tenu le conseil d’administration ayant arrêté ces comptes, qui a confirmé cette nouvelle orientation stratégique.

De fait, dans le Haut Ogooué, Rougier exploite à Franceville, une ligne de sciage d’une capacité annuelle de production de 20 000 m3 d’avivés. Sa capacité de séchage est de 1200 m3. L’essence principale exploitée est l’Okoumé. L'option de cession de ce site semble s'éloigner de plus en plus.

Sylvain Andzongo

Afin de mettre un terme à une certaine rumeur faisant état d’une éventuelle cessation de ses activités au Gabon, suite à de sérieuses tensions de trésorerie, la direction générale de Necotrans Gabon vient de faire une mise au point, à travers un Communiqué de presse relayée par la presse locale.

En effet, le groupe rappelle qu’il s’est engagé depuis 2013 dans un vaste plan stratégique panafricain de développement concentré sur trois métiers : la gestion des terminaux polyvalents, le secteur Oil & Gas et la logistique minière. Un redéploiement qui n’a rien à voir les détails d’un départ tel que diffusé, déclare-t-on, à la direction générale de Necontrans Gabon.

Pour mener à bien cette restructuration, le groupe a décidé de céder ses participations non stratégiques au sein de la Société des terminaux de conteneurs du Gabon (STCG) qui gère le terminal du port d’Owendo et dans lequel Necontrans y détiendrait depuis 2007, 49% du capital au côté du groupe Bolloré Africa Logistics (51%).

De manière précise, cette décision ne concerne nullement les autres activités du groupe aux ports de Libreville et de Port-Gentil, comme le confirme Jean-Denis Amoussou, Président du Conseil d’Administration de Necotrans au Gabon. Et d’ajouter que « c’est donc dans les autres métiers à fort potentiel que le groupe axe désormais son développement depuis plusieurs années ».

Malgré une conjoncture économique défavorable et un ralentissement conjoncturel du fret maritime, Necotrans reste déterminé à poursuivre ses activités au Gabon. Le groupe s’est ainsi engagé dans le service de fret aérien avec la société Handling Partner Gabon (HPG).

Installée au Gabon depuis 1990, Necontrans Gabon assure une gamme complète de services liés à la logistique portuaire et aéroportuaire : la manutention, l’agence maritime pour compte d’armateurs, le transport et la commission de transport, le transit et la commission en douane.

 

S.O.

Un protocole d’accord portant sur le règlement de la dette de l’Etat, d’un montant de 100 milliards FCFA sur une période de cinq ans, vient d’être signé dans ce cadre, entre l’Etat gabonais et la Confédération patronale gabonaise (CPG), indique la presse locale.

Paraphé par le ministre de l’Economie Régis Immongault et le président de la CPG, Jean-Bernard Boumah, représentant par ailleurs le secteur privé, ce protocole d’accord a pour objet de valider le montant de la dette hors budget arrêtée, au 31 décembre 2014, des sociétés membres de la CPG, après vérification par le Comité interministériel d’audit de la dette intérieure (C.I.A.D.I), mais aussi de déterminer le chronogramme de son apurement.

Il est à noter que ce protocole d’accord ne prend pas en compte les dettes arrêtées au 31 décembre 2015, relatives aux conventions signées avec la Direction générale de la Dette et non encore réglées ; Les dettes courantes arrêtées au 31 décembre 2014 enregistrées au trésor et non encore réglées ; et les dettes relatives aux remboursements des crédits de TVA arrêtées au 31 décembre 2015 et non encore réglées. Ces créances dont les sommes restent à déterminer feront l’objet d’une autre procédure d’apurement.

Pour rappel, la dette de l’État vis-à-vis des entreprises membres de la CPG, après audit, a été arrêtée au 31 décembre 2014, à la somme de 100 milliards de FCFA. Pour son apurement, l’État s’est engagé à régler cette dette sur cinq ans, à partir de 2017. Soit 20 milliards de francs par an, de 2017 à 2022.

Pour le ministre Régis Immongault, « La signature de ce protocole d’accord qui constitue l’une des actions reprises dans les mesures des 100 premiers jours du gouvernement est un acte important car il va permettre de renforcer le climat de confiance et d’échanges mutuels avec un partenaire historique et indispensable dans la création de la richesse nationale et la diversification des sources de la croissance. Mais aussi et surtout de soutenir les opérateurs économiques en difficulté afin de sauver la croissance et les emplois».

De son côté, le président de la Confédération patronale gabonaise, s’est voulu également rassurant. « En ces temps de conjoncture difficile, cette signature vient à un moment opportun car elle va permettre de renforcer la trésorerie des entreprises membres, d’éviter des licenciements et maintenir leurs activités sur le territoire national.», a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : « Nous venons de signer un accord important qui concerne la dette hors budget. Il s’agit pour nous d’un bon compromis. Les discussions vont se poursuivre sur un autre volet concernant la TVA. Dans ces moments un peu difficile, nous devons toujours garder la flamme de l’espérance pour que ce type d’accord la puisse redonner confiance à nos chefs d’entreprises dans le but de pouvoir relancer l’économie dans ce pays ».

Synclair Owona

Neuf porteurs de projets de l’incubateur JA Gabon, qui accompagne chaque année des jeunes Gabonais lancés dans l’aventure de l’entreprenariat, seront épaulés par le ministère en charge de l’Economie numérique.

C’est l’engagement pris il y a quelques jours au siège de JA Gabon à Libreville par le ministre de tutelle M. Bilie By Nze. « Par leur motivation et leurs idées dans les domaines de la démocratisation de l’accès à internet, de la simplification administrative, de la santé, de l’éducation ou encore de l’hygiène publique, ces jeunes entrepreneurs sont un bel exemple de réussite et réfléchissent activement à la manière de transformer notre quotidien. Ils permettent d’envisager une réelle amélioration des services de l’Etat, par leur adaptation à l’ère numérique », a expliqué le membre du gouvernement.

Il a indiqué que le rôle de son ministère consiste à présent à faciliter des partenariats qui relèvent de l’Etat et des administrations, afin que ces projets puissent passer à la prochaine étape opérationnelle de leur développement. Avec 3024 jeunes accompagnés l'année dernière dans leurs projets et 27 startups incubées dans le « programme startup », dont 11 dans le numérique, JA Gabon est un partenaire privilégié du ministère de l'Economie numérique.

S.A

Alain-Claude Bilie By Nze, le ministère de l’Economie numérique, de la communication, de la culture et des arts, s’est rendu ce lundi à la Poste SA, accueilli par son Président directeur général, Michaël Adandé, pour s’adresser aux collaborateurs et employés, et leur assurer sa considération.

« En proie à plusieurs dysfonctionnements depuis un temps trop long, nous devons aujourd’hui prendre des mesures pour assurer le retour à un climat interne serein au sein de l’organisme ainsi que la pérennisation et la qualité des services de la Poste pour les clients », a déclaré M. Bilie By Nze. A la suite de cette première entrevue le membre du gouvernement, a pu rencontrer les différents corps de métiers de l’organisation au cours d’une visite de leurs locaux.

Les syndicats ont été invités au ministère de tutelle; une rencontre qui se tiendra à la suite d’une réunion de travail avec le ministre en charge de l’Economie, de la prospective, et de la programmation du développement, M. Immongault, ainsi que le ministre du Budget et des comptes publics, Otounga Ossibadjouo, pour proposer une solution de sortie de crise à soumettre à l’attention du président de la République.

Pour rappel, en 2015, le coût des prêts de la Post SA au Gabon s’élevaient à environ 25 milliards de FCFA. Seulement 100 millions de FCFA ont pu être recouvrés.

Sylvain Andzongo

Selon la Direction générale de l’économie (DGE), l’activité de la filière bois a connu une nette amélioration depuis 2010, du fait surtout de la demande croissante des unités de transformation, mais également du renforcement des capacités de production du tissu industriel.

Pour la seule année 2015, la production de grumes a connu une progression de 5,3% pour un volume de 1,4 millions de m3 contre 1,3 millions en 2014. Dans le même temps, les ventes aux industries ont également observé la même tendance haussière soit +10,1%, passant de 352 067 à 387 716 milliards, grâce à la forte demande exprimée par les unités de transformations ne disposant pas de permis forestiers. Mais en raison de la hausse du prix de vente du m3 sur le marché local, le chiffre d’affaires a faiblement progressé (+0,7%) pour se situer à 35,52 milliards de FCFA en 2015 contre 34 937 en 2014. Les chiffres de la filière font également observer une hausse des effectifs de 7%.

De manière concrète, le processus d’industrialisation de la filière bois s’est poursuivi en 2015, avec la création de nouvelles unités de transformation. Fort de ce dynamisme, la production consolidée a progressé de 7,5% pour atteindre 725 728m3, contre 675 221 en 2014 et 648 739 en 2013.

Sur le plan commercial, les exportations ont observé la même tendance haussière (+1,9). Cela, en raison de la demande soutenue du marché des bois tropicaux. De même, en liaison avec la fermeté de la demande, les ventes locales ont progressé de 52,1%, passant de 48 628 en 2014 à 73 964 milliards en 2015.

Ainsi, le chiffre d’affaires du secteur a connu une hausse de 4,6% pour se situer à 192,8 millions de FCFA contre 184 348 en 2014. En raison du renforcement de l’outil de production industriel, les emplois ont également connu une augmentation de 1,8% passant de 9483 agents permanents en 2014 à 9655 en 2015. Globalement pris, les activités de sciage, contreplaqué, menuiserie et d’ébénisterie ont présenté des résultats encourageants.

Embellie des ventes au niveau local du secteur sciage

Le segment du sciage qui représente plus de 80% des unités de transformation de la filière, récence aujourd’hui, près de 112 usines disséminés à travers le pays, avec une forte concentration dans les provinces de l’Estuaire, du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Maritime. Sa production a connu une augmentation de 10,8%, passant de 416 521 m3 en 2014 à 461 714 en 2015. Cette évolution résulte principalement d’un meilleur approvisionnement des unités en grumes.

Sur le plan commercial, les résultats se sont caractérisés par une embellie des ventes en raison du dynamisme du marché local (+81,5%), tandis que les exportations ont régressé de -1,8% en liaison avec la morosité du marché international. En revanche, le regain d’activités des unités de sciage a nécessité une main d’œuvre supplémentaire portant les effectifs à 8718 agents contre 8302 en 2014.

La branche placage a bénéficié du renforcement des capacités de production

En 2015, la branche du déroulage comptait 17 unités de transformation dont, dix dans la fabrication des placages et sept dans les contreplaqués à base de l’Okoumé. La branche placage a bénéficié du renforcement des capacités de production amorcé en 2012. Ce qui justifie d’ailleurs la stabilité de l’activité, malgré la crise internationale.

Quant au secteur du placage et des contreplaqués, tiré par la demande du marché européen, il a été bien orienté, malgré une légère baisse de la production (-0,2%). Les exportations ont augmenté de 6,3% pour s’établir à 170 431m3, en 2015 contre 160 263 en 2014, en raison de la vitalité de la demande des principaux clients asiatiques, européens et américains. Dans ces conditions, le chiffre d’affaires est resté quasi-stable à hauteur de 40,5 milliards de FCFA, contre 40,3 en 2014. Tandis que les emplois ont régressé de -20,7%, soit une 937personnes contre 1181 en 2014.

Hausse de l’activité de fabrication des contreplaqués

Avec une production de 73 545 m3 contre 67 926 en 2014, suite à l’approvisionnement régulier des unités de transformation, l’activité de fabrication des contreplaqués a connu une hausse de 3% en 2015. Aussi, les exportations ont-elles progressées de 19,4% pour s'établir à 49 308 m3, contre 41 281 en 2014, consécutivement à la demande du marché international, notamment asiatique et européen. Par contre, les ventes locales ont légèrement régressée (-0,5%) pour s’établir à 17 344 m3 contre 17 424 en 2014, dans un contexte de stabilité des consommations des ménages et des sociétés.

Poursuite des activités de menuiserie, d’ébénisterie et de dépôts de ventes de bois

Quant au secteur de la menuiserie, d’ébénisterie et de dépôts de ventes de bois, son développement, amorcé en 2014 par la société Rain Forest Management s’est poursuivi en 2015, avec l’installation de Gabon Wood Hub, premier cluster bois de fabrication de meubles et d’agencements en Afrique centrale, un pôle spécialisé dans la 3e transformation du bois et installée sur 12 hectares dans la ZERP de Nkok.

Au regard de cette performance, même si l’on peut regretter quelques effets négatifs de la mesure d’interdiction de l’exportation du bois en grumes de 2010, qui a eu pour première conséquence directe, la chute de certaines recettes fiscales, notamment celles liées à l’abattage et à l’exportation des grumes non transformées, il convient tout de même de relever que ses effets au plan local, sont salutaires. Notamment, au niveau de l’emploi où le nombre n’a cessé de croître, mais également de la création des unités de transformations. Entre 2009 et 2015, le chiffre d’affaires de l’industrie du bois est passé de 38 milliards de FCFA à près de 150 milliards de FCFA.

Synclair Owona

Après l’intervention sans succès du ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou la semaine dernière, sur la crise que traverse la société pétrolière Maurel & Prom, le ministre du Travail, Eloi Nzondo, a convoqué une réunion pour ce lundi 24 octobre afin de tenter de démêler l’écheveau.

Depuis le début de la grève, le 17 octobre les choses se sont davantage corsées. Face au refus du Directeur général de Maurel & Prom Gabon, Christophe Blanc, de revenir sur la table de négociations après l’avoir quitté mercredi dernier, les quelques 300 salariés de cette compagnie pétrolière française, en grève depuis lundi dernier, exigent désormais son départ, indique un communiqué de l’Organisation gabonaise des employés du pétrole (ONEP) datant de samedi 22 octobre dernier.

Les autres griefs reprochés à Christophe Blanc par l’ONEP, et qui amènent les syndicalistes à réclamer son départ, concernent notamment son refus de prendre part à une séance de travail convoquée le vendredi 21 octobre 2016 par l’inspecteur spécial du Travail, mais également son obstination à relancer la production par tous les moyens, par une autre équipe de production.

Pour rappel, la grève en cours à Maurel & Prom avait été provoquée par une sortie de leur site de production de 11 salariés, qui avaient exécuté une directive de leur syndicat ; qui recommandait à tous les employeurs de libérer le personnel avant le 23 septembre, date de la proclamation des résultats officiels de la dernière élection présidentielle.

L’ONEP justifiait alors sa décision par le fait qu’elle redoutait une nouvelle flambée de violences, comme celle du 31 août, après la proclamation des résultats provisoires par la CENAP, donnant le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba vainqueur. Suite à cette décision, la direction de l’entreprise aurait ainsi suspendu le salaire des intéressés tout en les menaçant de licenciements. Des sanctions que la compagnie, à travers un communiqué officiel publié jeudi dernier, dit n’avoir pas mis en exécution.

 

Synclair Owona

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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