Pour tirer le meilleur profit de l’énorme potentiel pétrolier dont regorge le pays, les autorités gabonaises ont mis sur pied Gabon oil company (GOC). De manière globale, cette entreprise est chargée de préserver les intérêts de l’Etat sur ses champs pétroliers, et plus largement, tout ce qui est domaine du secteur.
Et bien que l’assèchement de ces champs commence à se ressentir, couplé à une fluctuation à la baisse du cours du baril de pétrole à l’international depuis plus de 2 ans, les recettes que peut tirer le pays du pétrole restent importantes.
En activité depuis quelques années, GOC a été assigné de plusieurs missions. L’entreprise est chargée de détenir, gérer et prendre la participation, au nom de l’Etat, dans toutes les activités liées à la recherche, l’exploration, la production, la distribution, le transport, le stockage, la commercialisation et le raffinage. En prenant des parts dans diverses activités, l’entreprise multiplie les poches de dividendes qui constituent des devises importantes pouvant être utilisées pour le financement de divers projets.
En plus des prises de participation, Gabon Oil Company est chargée d’assurer la commercialisation et la distribution des produits extraits des hydrocarbures. Acteur de ce pan important du secteur pétrolier, GOC pourrait permettre à l’Etat gabonais d’engranger encore plus de recettes au cours des sept prochaines années. Lors du dernier septennat, les recettes pétrolières de l’Etat ont été d’un peu plus de 1,1 milliard FCFA en moyenne annuelle. Et ce, malgré la chute drastique des cours mondiaux du baril de pétrole depuis 2014.
L’administration gabonaise est ainsi interpellée au premier chef, pour faire augmenter les fonds issus de la maitrise de la production et de la commercialisation qui devraient augmenter à l’avenir.
Le niveau des investissements publics avec l’argent issus du pétrole n’a eu de cesse de prendre du volume ces dernières années. Il était d’environ 20% en 2009. Aujourd’hui, il est en moyenne de 60% des recettes pétrolières avec des pics de 75%.
Ces perspectives de la Gabon Oil Company se présentent donc comme un important appui dans la politique budgétaire du pays dans les prochaines années. Il n’est plus question d’attendre que les acteurs du secteur – pour la plupart étrangers – veuillent bien s’acquitter des taxes, mais l’Etat entend être dynamique et surtout proactif en créant de la valeur ajoutée sur son pétrole avec des entrées directes dans ses caisses. A l’analyse, GOC sera un atout maître en ce qui concerne la politique de recherche de financements de l’Etat. Ressources capitales pour la réalisation de projets en vue de l’atteinte de l’émergence dans une dizaine d’années.
SO
Dans le cadre des préparatifs de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations Total Gabon 2017 qui se déroulera du 14 Janvier au 5 février 2017, le comité d’organisation (Cocan Gabon) a tenu à marquer d’une pierre blanche, les 100 jours restants, avant le coup d’envoi de ce tournoi à travers le lancement du compte à rebours ce jeudi 6 octobre.
L’évènement baptisé TIFO du J-100, s’est déroulé au stade de Franceville, par 300 jeunes volontaires, sous la coordination du Comité d’organisation.
Selon le Cocan Gabon, il s’agissait pour cette jeunesse, de s’approprier cette fête sportive et de véhiculer à la fois, le message de solidarité et d’hospitalité qu’elle réserve à l’Afrique du football en janvier prochain, mais également de manifester toute la fierté de participer à cette aventure humaine.
L’occasion a également été donnée au Comité d’organisation de rappeler que les préparatifs de la CAN s’intensifient et qu’ils abordent progressivement la dernière ligne droite. « La fête à Port-Gentil, Oyem, Franceville et Libreville promet d’être belle à la hauteur de ce plateau sportif issu des derniers éliminatoires.», affirme-t- on du Côté du Comité d’organisation.
Après le lancement du compte à rebours, le Cocan Gabon donne rendez-vous aux férus du football, le 19 octobre prochain, à l’occasion de la cérémonie du tirage au sort de la compétition.
Synclair Owona
Dans le cadre de sa politique d’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME), le ministère du Commerce est en train d'aménager un espace au sein de sa direction générale, entièrement dédié aux entrepreneurs.
« Dans un environnement où les entreprises locales ont besoin de diversifier leurs sources de revenus et de se structurer pour avoir accès à la commande privée, il est de notre ressort de mettre en place les structures d’accompagnement afin de favoriser le contenu local, à l’instar du secteur des hydrocarbures », explique le ministère du Commerce. L’espace PME sera constitué de quatre pôles majeurs, offrant des services d’accompagnement aux opérateurs économiques en herbe ou expérimentés, pour tous secteurs d’activités.
Ce comptoir d'information devra servir à guider les utilisateurs vers les administrations dont ils ont besoin et les accompagner au cours de leur parcours administratif. Ils pourront y trouver un certain nombre de renseignements. Notamment, l’ensemble de leurs obligations vis-à-vis de l’Etat, les différentes étapes dans la gestion administrative de leur entreprise et une base de données d’études sectorielles mise à disposition gratuitement.
Par ailleurs, il est prévu la mise en place du centre de ressources AGOA permettant aux artisans et aux femmes, prioritairement, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’autonomisation des femmes, de bénéficier de formations et de conseils sur la gestion de leurs entreprises, la normalisation, le packaging, etc.
S.A
La société « Gabon Special Economic Zone » SA (Gsez), organe d’aménagement et de gestion de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, vient de lancer un appel public à compétition pour le recrutement d'exploitants forestiers pouvant livrer mensuellement au moins 500 m3 d’Okoumé.
La Gsez indique que les futures entreprises qui seront retenues signeront un contrat de 5 ans. Pour la constitution du dossier de candidature, les postulants doivent déposer un dossier présentant le détail de leurs concessions et le volume de bois qu’ils sont capables de fournir mensuellement, le détail de leurs équipements et machines, et le dossier juridique complet de la société. Aucune date limite de dépôt de dossier n'a été indiquée pour l'instant.
L’industrie du bois est déjà le premier employeur du secteur privé au Gabon avec 28% de la population active. 12,5 millions d’hectares ont été identifiés comme exploitables, et les stocks actuels de bois s’élèvent à 400 millions de m³ dont 130 millions de m³ d'Okoumé, essence mondialement réputée pour la fabrication de contre-plaqué. Environ 80 essences d’arbres sont actuellement exploitées. 400 autres espèces sont considérées comme exploitables.
L’ambition du Gabon à travers diverses incitations dans la filière est de devenir un leader mondial du bois tropical certifié grâce à une stratégie industrielle visant à gérer les stocks de façon durable et à valoriser la deuxième et troisième transformation.
Sylvain Andzongo
« La situation au Gabon est calme sur le plan sécuritaire. Les contrôles et les barrages sont maintenus à Libreville », c’est le message que fait passer en boucle la représentation diplomatique française.
Néanmoins, l’ambassade conseille aux Français de faire preuve de prudence dans leurs déplacements, de rester vigilant, particulièrement après 18h00, et de toujours se munir de leurs papiers d’identité. « Il convient de se tenir informé de l’évolution de la situation intérieure », ajoute la chancellerie.
Il faut noter que ce message intervient dans un contexte où des acteurs politiques de l’opposition (Jean Ping, Guy Nzouba Ndama, Zacharie Myboto) ont appelé « les Gabonais des 9 provinces et de la diaspora à rester chez eux pour observer une journée de recueillement ».
Seulement, de témoignages concordants à Libreville indiquent que cette invite de l’opposition n’a pas été vraiment suivie. Dans la capitale gabonaise, les employés du privé et public ont vaqué normalement à leurs occupations. Le ministère en charge du Travail a d'ailleurs sensibilisé les populations sur le fait que la journée du 6 octobre est ouvrable et non fériée.
S.A
L’Autorité administrative de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok a récemment reçu les demandes d’empotage d'Evergreen, de Touchwood et d'Akachi. Ce qui porte désormais le total des entreprises en production à 18 dans la zone.
La Zerp voit ainsi son industrie du bois devenir de plus en plus importante. Evergreen, Akachi et Touchwood, toutes les 3 à capitaux indiens, opèrent dans le déroulage et le sciage du bois. Ces entreprises s’ajoutent aux 5 autres déjà actives dans l’industrie du bois. Parmi elles, l’on compte l’entreprise chinoise KHLL Forestry S.A, qui a effectué il y a quelques mois à Nkok, deux empotages de bois scié (Tali et Padouk) pour une exportation vers le Vietnam.
L’entreprise chinoise encore en expansion avait reçu le 13 avril les encouragements du premier conseiller politique chinois, Yu Zenghsheng, qui avait, lors de son passage dans la Zerp de Nkok, visité l’entreprise de transformation de bois. En mai dernier, l'Autorité administrative de la Zerp de Nkok a dénombré 33 colis de Padouk et 83 de Tali qui ont été mis dans 13 conteneurs de 40 pieds.
Sylvain Andzongo
Depuis le 1er septembre 2016, Pierre Muracciole occupe le poste de Directeur régional Air France KLM pour l’Afrique centrale. Il succède à Éric Chatard qui rejoint à Paris la direction des grands comptes.
C’est en 1984 que Pierre Murarcciole entre à la Direction financière au siège de la compagnie AIR France, à Paris comme assistant du chef du service fiscalité et douane. Deux ans après, il entame sa carrière internationale en tant qu'adjoint du directeur financier de la délégation générale Europe de l'Est.
Cinq ans plus tard, il découvre le continent africain où il est d’abord affecté à Nairobi en 1989, au poste de responsable de la Direction financière de la délégation Afrique de l'Est. En 1993, il prend la direction des Etats-Unis, il est affecté à New York en tant que Directeur financier et administratif de l'Amérique du nord, puis par la suite, de toute la zone Amérique.
De retour en France, il occupe les fonctions de Directeur de la synthèse économique à la direction commerciale d'Air France pour l'international.
De 2008 à 2013, il rejoint le groupe SERVAIR, 3ème mondial dans le secteur du Catering aérien, en tant que directeur général adjoint des affaires financières, puis comme directeur général délégué.
Il réintègre ensuite le transport aérien comme contrôleur de la direction générale commerciale d'Air France –KLM avant de revenir sur le continent africain, basé à Libreville à la direction générale de l’Afrique centrale.
Depuis le 1er septembre 2016, Pierre Muracciole occupe le poste de Directeur régional Air France KLM pour l’Afrique centrale. Diplômé en droit des affaires de l'université Panthéon Sorbonne, il est marié et père d'un garçon de 14 ans.
Synclair Owona
La grande distribution et la vente en gros, l’agro-alimentaire, la santé, les services financiers, l’industrie légère et le bâtiment constituent les six secteurs clés sur lesquels, l’Afrique doit se tourner pour soutenir sa croissance, relève une étude Mc Kinsey portant sur l’économie africaine et reprise par Harvard Business Review.
D’après la revue, ces secteurs exploités au mieux, permettraient au continent de doubler ses exportations en 10 ans, les faisant passer de 500 milliards de dollars en 2015 à 930 millions annuels dès 2025.
Selon les économistes qui ont mené l’enquête, « les Etats africains qui ne subissent pas du tout le diktat du pétrole, contrairement aux pays producteurs, ont plus d’atouts pour atteindre des taux de croissance soutenus. En outre, la diversification de l’économie dans ces Etats pétroliers serait grandement salutaire.».
En ce qui concerne les perspectives immédiates, les chercheurs prévoient une croissance continue sur le continent, malgré les crises politiques, au moins jusqu’en 2020. Cette étude a également permis de déconstruire certains clichés que l’on colle à l’Afrique. Le continent ne compte pas qu’une centaine d’entreprises « milliardaires », comme il est dit souvent. Dans ce cadre, il existe également pas moins de 400 entreprises « africaines » gérant plus 1,2 milliard de dollars par an.
Optimiste sur l’avenir de la croissance africaine, la Harvard Business Review met en avant le fait que le continent peut compter sur une population de plus en plus jeune et de plus en plus tournée vers les TIC qui devrait permettre à l’Afrique de combler rapidement la distance qui la sépare, par exemple, de l’Amérique Latine.
Synclair Owona
Dans un communiqué daté du 6 octobre courant, le nouveau ministre du Travail, Eloi Nzondo a rappelé les dispositions des décrets réglementant le régime des jours fériés en République gabonaise.
Ce recadrage fait suite à la diffusion, depuis quelques jours par quelques médias, de l’appel de Jean Ping, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, invitant les Gabonais à observer ce jeudi 6 octobre, une journée dite «nationale de recueillement» pour les morts et de compassion pour les familles endeuillées à la suite des violences post-électorales.
Lesquels évènements ont fait quatre morts, dont un policier, et plus d'une centaine de blessés, dont près de 70 appartiendraient aux forces de l'ordre selon le gouvernement, contre 50 à 100 et près de 41 blessés dont huit, dans un état grave encore hospitalisés, d’après l’opposition. A travers ce message, l'opposant Jean Ping a invité les Gabonais à rester chez eux afin de faire le point sur les victimes.
S’appuyant sur les dispositions des décrets N°00727/PR/MTEFP du 29 juin 1998 et N°00484/PR/MTE du 26 mai 2004 réglementant le régime des jours fériés en République gabonaise, le ministre du Travail a tenu à rappeler qu’aucun individu n’a le droit de décréter une journée chômée.
Condamnant fermement cette attitude qui vise à semer le trouble dans les esprits des travailleurs et à mettre en danger la sécurité de leurs emplois, Eloi Nzondo a tenu à préciser que la journée du jeudi 6 octobre 2016 reste ouvrable.
Par conséquent, le membre du gouvernement a demandé à tous les employeurs et responsables des administrations publiques et privées de prendre les dispositions nécessaires afin que chaque travailleur puisse vaquer librement à ses occupations professionnelles.
Synclair Owona
A l’occasion de la Journée mondiale du cacao-café et du chocolat, célébrée le 1er octobre, la Caisse de stabilisation et de péréquation (Castaib) a lancé une campagne d’achat de café et de cacao sur l’ensemble du territoire national.
Le fonds d’achat café-cacao mis en place le 12 juillet dernier par la Castaib et doté de 200 millions de FCFA est le principal instrument permettant de garantir le rachat de l’ensemble des productions des planteurs nationaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique de la Castaib 2016-2018 qui s’appuie sur les orientations contenues dans le pilier "Gabon vert" contenu dans le Document stratégique pour le Gabon émergent.
Pour rappel, la Caisse de stabilisation a fixé, pour cette campagne 2016-2018, le prix du kilogramme du café coque est de 550 FCFA. Celui du cacao grade 1 est à 1100 FCFA. Le cacao de grade 2, lui, sera vendu à 800 FCFA. L’ambition du Gabon est de produire 1 000 tonnes de café robusta et 5 000 tonnes de cacao à l’horizon 2020.
S.A