Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Formulée sous forme d’appui technique pour la transformation de la filière forêt-bois au Gabon, la signature de ce don a été actée ce 19 octobre par le représentant résident du groupe de la BAD au Gabon, Ali Lamine Zeine et le ministre de l’Economie, Régis Immongault, indique la presse locale.

D’un montant de 985 millions de FCFA, il vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales par la diversification des piliers de croissance et la création de richesses et d’emplois durables.

En clair, poursuit la source, il s’agira de préparer le programme d’appui à l’initiative « Gabon Vert » pour la transformation de la filière forêt-bois ; de réaliser l’étude de faisabilité d’une bourse du bois ; et de réaliser au bénéfice de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG), l’étude de faisabilité de la production industrielle d’énergie verte, à partir des sous-produits d’exploitation et de transformation du bois.

Placé dans la perspective de soutenir la transition vers une économie verte et la promotion de l’entrepreneuriat permettant d’apporter des réponses à la crise de l’emploi des jeunes diplômés, ce don constitue une des activités de la nouvelle Stratégie de partenariat entre la BAD et le Gabon, couvrant la période 2016-2020.

Selon Régis Immongault, ministre de l’Economie : « Le don de la BAD renforce l’action mise en œuvre dans le cadre du Gabon Vert, et crée un effet de levier sur les actions entreprises dans le secteur bois, notamment l’interdiction d’exportation des grumes et la création de plus de valeur ajoutée dans la transformation du bois ».

Pour sa part, Lamine Zeine a indiqué que « la signature de ce don montre la détermination de la BAD à la promotion d’une économie verte, à faible impact environnemental, créatrice de richesse et d’emplois dans la filière forêt-bois au Gabon ».

Synclair Owona

Les députés de la Commission des lois, des affaires administratives et des droits de l'homme de l'Assemblée nationale ont auditionné le mercredi 19 octobre 2016, Lambert-Noël Matha, ministre de l'Intérieur assisté de la ministre déléguée Lucienne Ogouwalanga Awore, sur le projet de loi portant organisation de l'état civil en République gabonaise.

Les membres du gouvernement ont indiqué que ce projet de texte compte 42 articles et 8 chapitres traitant essentiellement du champ d'application, des dispositions générales, du registre biométrique des personnes physiques, de celui relatif au fichier numérique et centralisé de l'état civil, du Centre national de l'état civil, des disposions finales et transitoires, etc.

Dans son exposé des motifs et des réponses aux questions nourries des députés, Lambert-Noël Matha a souligné toute l'importance pour un pays comme le Gabon d'avoir un état civil fiable et sécurisé. Selon le membre du gouvernement, cette loi est un outil formidable de développement et c'est pourquoi a-t-il poursuivi, « le président de la République, Ali Bongo Ondimba attache une grande importance à l'aboutissement rapide de ce dossier qui a déjà pris énormément de retard. »

 

S.A.

Etienne Dieudonné Ngoubou, le ministre du Pétrole et des hydrocarbures, a publié un communiqué le 19 octobre selon lequel, depuis le 18 octobre 2016, à 22h, la production champ d’Onal a été ramenée de 28 000 barils/jour à 10 000 barils/jour du fait d’une grève déclenchée le 17 octobre par l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep).

De fait, explique le membre du gouvernement, ce mardi-là, à 18h, alors que les parties se trouvaient en pleine négociations à Port-Gentil, au siège de la société, les employés grévistes ont pris d’assaut le centre de contrôle des opérations de production d’Onal, dans le dessein d’arrêter toute la production.

« Malgré la présence d’éléments de gendarmerie nationale, les employés grévistes ont tenté de prendre le contrôle physique de l’outil de production et ont multiplié des menaces et d’autres intimidations à l’endroit de leurs collègues qui n’ont pas souscrit à cette grève, au mépris de leur liberté de travail, ceci sur recommandation du Bureau national de l’Onep », rapporte, Etienne Dieudonné Ngoubou. Qui martèle que le gouvernement estime que les membres adhérents de l’Onep agissent au mépris de la loi et mettent en péril les installations de production et de transport d’hydrocarbures.

Du côté du syndicat, la version est différente. « Mardi à 17h, l’Onep a demandé à ses adhérents de sécuriser les installations par l’arrêt concerté de l’outil de production en toute sécurité. Du fait de cet appel de l’Onep à ses adhérents, le directeur général de Maurel & Prom a décidé de se retirer de la table des négociations sur le cahier des charges hier mardi 18 octobre 2016 à 18h 45. Jusqu’à cet instant le directeur général campe sur sa position de ne plus négocier. », raconte Sylvain Mayabi Binet, secrétaire général adjoint de l’Organisation.

Le syndicaliste indique que les forces de sécurité et de défense ont investi les sites pétroliers d’Onal et Coucal. Selon lui, 75% du personnel gabonais de la base Port-Gentil est en grève et 90% du personnel gabonais des deux sites est en grève. Par ailleurs, le responsable syndical déclare que la production pétrolière de Maurel & Prom est ramenée de 28 000 à environ 5000 barils/jour dans le cadre « de la protection de l’outil de production ».

Pour rappel, les grévistes dénoncent une tentative de la direction générale de Maurel & Prom de licencier 11 salariés au motif que ceux-ci sont sortis du site le 23 septembre 2016, lors de la période de crise post-électorale.  Ils réclament entre autres, le limogeage du DG Christophe Blanc, un bonus de performance « à la hauteur des efforts des salariés pour valoriser l’entreprise », la mise en place des accords collectifs d’établissement conformément aux dispositions du Code du travail ou encore des mesures particulières répondant à une éventuelle vente de la société Maurel & Prom Gabon.

Cette lecture quelle peu alarmiste des perspectives de l’économie gabonaise, développée l’agence de notation américaine, Fitch Rating amènent les autorités gabonaises à multiplier des stratégies pour sortir de cette zone de turbulence.

A preuve, le 17 octobre dernier, le ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement, Régis Immongault a organisé une importante séance de travail avec l’ensemble des directeurs généraux des administrations de son département ministériel, en vue de la mise en œuvre des mesures d’urgences à adopter pour faire face à la conjoncture économique difficile que traverse le pays.

A propos de cette rencontre, a indiqué Régis Immongault : « Il fallait faire le point avec les administrations afin d’accélérer la mise en œuvre du programme du chef de l’Etat ». Et d’ajouter : « Nous sommes dans un contexte très difficile de rareté de ressources, avec la chute du cours du pétrole. Dans un contexte international marqué d’incertitudes, avec la médiocrité de la croissance, il faudrait qu’on puisse être inventif pour permettre la mise en œuvre du programme du chef de l’Etat ».

«Cette remobilisation s’avérait d’autant plus nécessaire, si l’on s’en tient aux dernières prévisions économiques du Fonds monétaire international (FMI), confirmées par l’agence de notation internationale Fitch Rating, qui révèlent que l’économie gabonaise traverserait une mauvaise passe en 2016, malgré une légère reprise prévue en 2017 », a ajouté M. Immongault.

Au mois de mai 2016, poursuit l’agence de notation américaine, les dépôts du gouvernement à la banque centrale et dans les banques commerciales avaient connu une diminution d’environ 550 milliards de FCFA, soit 880 millions de dollars. Et toujours selon Fitch Rating, la dette publique devrait atteindre 48% du PIB à la fin de l’année 2016 et culminer à 50% en 2018.

Synclair Owona

Dans une présentation effectuée il y a quelques jours, au siège de la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), lors de la série des, séminaires Afreximbank dont l’objectif est de servir de plateforme de renforcement des capacités et de partage des connaissances sur le commerce et le développement, Florizelle Liser (photo), adjointe au représentant américain au commerce pour l’Afrique a révélé que les échanges commerciaux non-pétroliers entre l’Afrique et les USA sont passés de 1,4 milliard de dollars US en 2001 à 4,1 milliards de dollars US en 2015.

Les secteurs ayant le plus bénéficié de cette initiative sont ceux de l’industrie automobile, des produits textiles, des chaussures, des préparations de fruits et légumes, des noix et des fleurs coupées. De manière concrète, selon Liser «l’AGOA a permis d’aider de nombreux pays africains à diversifier leurs portefeuilles d’exportation.», a-t-elle déclaré, ajoutant que plusieurs centaines de milliers d’emplois ont également été créés grâce à ce Traité.

Mme Liser a par ailleurs souligné d’autres initiatives du gouvernement américain pour le développement axées sur l’Afrique, telles que le Millennium Challenge Corporation, qui prévoit l’octroi de plus de 7,9 milliards de dollars US, soit 68% du portefeuille total, dédié au continent. Cette initiative contribue à hauteur de 3 milliards de dollars US au renforcement des capacités des pays éligibles à l’AGOA, couvre 20 pays Africains.

Toutefois, devait-elle souligner, la faible part de l’Afrique dans les échanges commerciaux avec les États-Unis, qui se situe actuellement à deux pour cent, est conséquente aux multiples contraintes liées au manque d’infrastructures électriques, portuaires, ou de transport terrestre et d’accès à Internet, principaux obstacles au développement de l’offre du continent et à la croissance du commerce africain.

Synclair Owona

A l’occasion de la table ronde qu’abrite Yaoundé depuis mardi sur le thème « L’intégration régionale, levier incontournable pour la paix et le développement en Afrique centrale ? », le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique centrale, Abdoulaye Bathily, a égrainé les maux qui constituent les goulots d’étranglement du développement de la sous-région.

Il a parlé de la montée des actes de terrorisme avec l’avènement du groupe fondamentaliste Boko Haram qui écume certains pays de la région comme le Cameroun et le Tchad, les trafics de drogue dont les réseaux étendent leurs tentacules jusqu’au-delà des frontières de l’Afrique centrale, la piraterie et l’insécurité en mer, le pillage des matières premières comme le bois, l’ivoire, les ressources minérales et énergétiques. Sans oublier les replis identitaires.

Saluant les infrastructures qui ont été construites ces dernières années dans plusieurs pays de l'espace communautaire, le professeur Bathily a déploré le fait que les marchés liés à ses réalisations sont pour la plus part attribués aux étrangers, ce qui à ses yeux, ne favorise pas l’émergence d’une classe d’hommes d’affaires nationaux et régionaux.

Cette situation, a martelé le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, freine la progression des Etats de la sous-région et surtout, prépare un terreau fertile à la résurgence d’un nouveau partage de l’Afrique par les grandes puissances, comme il en a été le cas à la Conférence de Berlin en 1884-1885, où l’Afrique a été saucissonnée contre la volonté de ses fils.

 

Abdoulaye Bathily en veut pour preuve, les différents sommets « Chine-Afrique », « Japon-Afrique », « Turquie-Afrique » et bien d’autres auxquelles les puissances «  font des yeux doux » pour mieux appâter au maximum les Africains.

 

Pour le diplomate, la solution à ses handicaps passe par la création d’une classe d’entrepreneurs conquérants, la mise en commun des centres de recherches, des universités et surtout par la libre circulation des hommes, des services et des biens pour asseoir les bases réelles d’une intégration régionale.

 

Sylvain Andzongo

Le ministre de l’Economie numérique, de la communication, de la culture et des arts et porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie By Nze (photo), a tenu mardi à Libreville, une conférence de presse au cours de laquelle, il a présenté les grandes lignes du nouveau Code de la communication adopté récemment par le gouvernement.

« Ce texte est important parce qu’il encadre ce que nous faisons et précise en quoi les entités que nous avons créées et qui existent aujourd’hui, et celles qui seront à créer demain, assurent les missions de service public », a déclaré M. Bilie By Nze. Il a indiqué que nouveau Code prévoit la refonte du système de délivrance de la carte de presse et des métiers du cinéma. 

Par ailleurs, de nouveaux impératifs ont été assignés à la direction des médias d’information qui peut proscrire un certain nombre de profils d’assurer la direction, la gestion de médias ou d'entreprises de communication, qu’ils soient publics ou privés. Le Code de la communication précise ces incompatibilités, et liste les fonctions ne pouvant être cumulées.

Face à la baisse du budget du ministère de tutelle, M. Bilie By Nze a enfin évoqué l’introduction d’une redevance audiovisuelle et cinématographique dans le nouveau Code, laquelle pourra être inscrite dans la prochaine loi de finance.

 

S.A

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu lundi à Libreville avec son homologue du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, en visite de travail de 24h au Gabon. 

Les services de l’information de la présidence indique que, outre le renforcement de la coopération bilatérale entre le Gabon et le Togo, les deux chefs d’Etat ont également échangé sur les conclusions des travaux de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, sur la sécurité maritime et le développement en Afrique qui s’est tenue le 15 octobre dernier à Lomé.

Les pays membres de l’Union africaine, dont le Gabon, ont, au cours de ces assises continentales, adopté une charte contraignante sur la sûreté et la sécurité maritime ; charte qui propose de coordonner les actions entre les pays du continent pour lutter contre la piraterie et les trafics de drogue, d'armes et d'êtres humains sur les côtes africaines. 

L’on note un rapprochement fort entre Libreville et Lomé ces derniers jours car, pour le seul sommet sur la sécurité maritime du 15 octobre, Faure Essozimna Gnassingbé a envoyé, le 11 octobre dernier, un émissaire porteur d’un message invitant Ali Bongo à se rendre à Lomé. Quatre jours après ledit sommet, il est venu en personne en parler avec Ali Bongo Ondimba.

 

Sylvain Andzongo 

Ce mardi 18 octobre courant, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a reçu en audience le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, en prélude au tirage au sort de la 31e Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2017 qui aura lieu ce 19 octobre au stade d’Angondje.

A quelques heures de cette cérémonie, Ali Bongo Ondimba et son invité ont longuement échangé sur cet événement qui fixera de manière définitive, les 16 équipes qualifiées. Les deux hommes ont également abordé les questions relatives aux préparatifs de la CAN 2017.

Le chef de l’Etat a également tenu à rassurer le président de la CAF sur l’avancement des différents chantiers dans les quatre villes prévues pour abriter les poules de cette compétition continentale. Au terme de cet entretien, le président de la CAF a réitéré son soutien au chef de l’Etat et confirmé la tenue de la CAN 2017 en terre gabonaise.

Synclair Owona

Du 31 octobre au 04 novembre 2016, Libreville abritera le troisième séminaire sur le renforcement des capacités pour réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) issues de l’aviation internationale.

Ces assises sont la conséquence de la résolution A37-19 de la 37ème session de l’assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) qui exhorte les États contractants à soumettre un plan d’actions destiné à atténuer les émissions de CO2) issues du transport aérien. L’initiative est financée par l’Union européenne et soutenue techniquement par l’Oaci. Elle vise trois objectifs. A savoir, aider les États à élaborer leur plan d’actions pour la réduction des gaz polluants, mettre en place un système de suivi des émissions et mettre en œuvre des mesures retenue.

Quatorze États d’Afrique et des Caraïbes sont concernés, à savoir les dix pays de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale, Tchad, RD Congo…), le Burkina Faso, le Kenya, Trinidad et Tobago et la République Dominicaine.

Depuis le lancement de ce processus, deux séminaires ont déjà eu lieu. Le premier à Yaoundé, au Cameroun, était axé sur l’élaboration des plans d’action nationaux, et le deuxième à Nairobi, au Kenya, a mis l’accent sur le système d’inventaire des émissions de CO2.

S.A.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.