Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le ministre de l'Enseignement supérieur de la recherche scientifique et la formation des cadres, Denise Mekam'ne (photo), a rencontré mardi 11 octobre 2016 les chefs d'établissement pour fixer le cap de la rentrée universitaire 2016-2017.

Il en ressort, entre autres, que la rentrée administrative est arrêtée pour le 17 octobre 2016. Le ministre de l’Enseignement supérieur a noté cependant que quelques établissements avaient déjà anticipé cette rentrée administrative. Aucune date pour la rentrée académique elle-même n’a encore été fixée parce que le gouvernement s’attelle encore à examiner le calendrier universitaire, étudier les nominations et affectations des responsables des établissements publics, envisager la réhabilitation de certains de ces établissements, etc.

La situation est quasiment identique au niveau de l’enseignement secondaire. Selon un communiqué signé du ministre de l’Education nationale, Florentin Moussavou, datant de jeudi dernier, la rentrée scolaire 2016-2017 est renvoyée à une date ultérieure. Outre, le manque la réhabilitation de certaines infrastructures didactiques, la tutelle administrative serait également encore en train de procéder à l’orientation des élèves qui partent des collèges vers les lycées, ainsi que pour les élèves récemment admis en 6ème.

 

S.A

Ali Bongo, le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) entendra-t-il l’appel au soutien de Moussa Faki Mahamat (photo), candidat du Tchad à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA) ?

En tout cas, depuis Yaoundé au Cameroun, la diplomatie tchadienne y travaille. A preuve, Pahimi Padacke Albert, le Premier ministre de la République du Tchad, envoyé spécial du président Idriss Deby Itno, a été reçu hier par son homologue camerounais, Philemon Yang, au nom du chef de l’Etat Paul Biya.

« Le Tchad a présenté la candidature du M. Moussa Faki Mahamat, ministre des Affaires étrangères du Tchad depuis des décennies, ancien Premier ministre et plusieurs fois ministre.  Le président Idriss Deby Itno a estimé que cette candidature ne pouvait pas être celle du Tchad uniquement. Elle doit être également celle du Cameroun, celle de l’Afrique centrale, celle de la Ceeac. Et pour cela il était utile qu’il s’en ouvre prioritairement à son frère le président Paul Biya », a révélé le Premier ministre tchadien. Avant Yaoundé, la délégation tchadienne a fait escale à Malabo, en Guinée équatoriale.

Le Gabon, lui n’aura peut-être pas le choix facile entre soutenir la candidature que propose le Tchad ou celle que suggère le Sénégal en la personne de Abdoulaye Bathily, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca). Et pour cause, le Tchad fait partie de l'espace Ceeac mais M. Bathily est celui-là même qui a géré récemment, avec un certain succès, la crise post-électorale au Gabon. Bien plus, le Sénégal a été l’un des premiers pays à adresser ses félicitations au président Ali Bongo, réélu au terme du scrutin présidentiel du 27 août dernier, au moment même où ses pairs hésitaient à le faire du fait des contestations d’une opposition radicalisée.

Les autres pays que sont le Congo, la RD Congo, la République centrafricaine, Sao Tome, le Rwanda, doivent aussi se prononcer. L’élection du président de la Commission de l’UA, reportée en juillet dernier, est prévue lors du 28e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine, prévu à Addis-Abeba, en Ethiopie les 30 et 31 janvier 2017.  Le processus de sélection des nouvelles candidatures au poste de Président, de vice-Président et des huit commissaires a été rouvert en août 2016, indique un communiqué publié par l’organisation.

 

Sylvain Andzongo

L’information a été révélée ce mardi, 11 octobre 2016, à la faveur de l'audience accordée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba à Gilbert Bawara, ministre togolais de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative.

Au cours de cette audience, l’émissaire du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé a décliné à son hôte, Ali Bongo Ondimba, les enjeux de ce sommet extraordinaire sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique, prévu le 15 octobre prochain et qui devrait aboutir à la mise en place d’une stratégie africaine de protection des mers et des océans pour garantir la paix, la sécurité et la stabilité.

Selon le comité d’organisation, au cours de cette Conférence, diverses questions seront également examinées, dont celles liées à l’insécurité maritime, marquée par des actes d’agression, de brigandage, des trafics illicites de tout genre transitant en mer, la pêche illicite, la préservation de l’environnement marin, la mer comme facteur de développement et la coopération régionale et internationale pour la sauvegarde de la sécurité maritime.

En outre, la conférence étudiera les voies et moyens adéquats pour enrayer les actes criminels qui portent une atteinte grave à la paix et la sécurité ainsi qu’à la navigation dans l’ensemble de l’espace maritime africain, en particulier, dans la corne de l’Afrique et dans le Golfe de Guinée.

En matière de développement, la stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans à l’horizon 2050 (Stratégie AIM 2050) sera également au cœur de ces travaux de Lomé en vue d’une mise en œuvre plus soutenue et accrue de son plan d’opérationnalisation, visant à créer une plus grande richesse, par la promotion d’une économie bleue, florissante, durable, sécurisée et respectueuse de l’environnement.

Pour la bonne gouverne, le premier sommet sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée avait été organisé à Yaoundé en juin 2013. Au cours de cette rencontre, une stratégie africaine de protection des mers et des océans, pour garantir paix, sécurité et stabilité, et faire de l’espace maritime africain le levier principal d’un développement économique pérenne avait été mise sur pied.

Le sommet de Lomé qui intervient trois ans plus tard, sous l’égide de l’Union africaine, s’inscrira donc dans la droite ligne des recommandations de Yaoundé.

 

Synclair Owona

Pour atteindre ces objectifs, les autorités gabonaises se sont engagées pour ce début de septennat, à soutenir, à consolider et à améliorer les infrastructures dont dispose le pays. Il s’agit notamment du bitumage de 640 km de routes nationales (finalisation des tronçons routiers entamés), de la mise en œuvre du programme d’urgence de réfection des voieries urbaines (300 km), de la construction des deux corridors de désengorgement de Libreville et de la rénovation et de la sécurisation du chemin de fer du Transgabonais.

D’après les explications du Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), les analyses prospectives indiquent que les flux annuels de transport vont être multipliés par douze, passant de 4 millions de tonnes de marchandises transportées en 2009 à 50 millions de tonnes en 2025.

Ces nouveaux investissements laissent entrevoir l’importance des défis à relever pour mettre à niveau et étendre le réseau de transport et de logistique du pays, notamment sur le volet routier, ferroviaire, maritime et fluvial, ou encore aérien.

Ces sept dernières années, les actions entreprises désenclavent les provinces à la grande satisfaction de tous les usagers. Les onze tronçons routiers finalisés, ont ajouté 672 kilomètres de routes bitumées au réseau existant de 900 km de routes nationales bitumées. Grâce à ces nouvelles infrastructures, le rapprochement entre les principaux centres urbains et économiques du pays facilitera les échanges sociaux et économiques.

 

Synclair Owona

Dans la perspective du tirage au sort du 19 octobre 2016 prochain, le COCAN Gabon 2017 porte à la connaissance des partenaires des médias gabonais que le prolongement - à titre exceptionnel - du délai de demande d'accréditation pour les représentants des médias qui n'ont pas pu ouvrir de compte et formuler la demande sur Media Channel, lors de la période d'accréditation allant du 18 août au 18 septembre 2016 qu’ils ont jusqu'au 14 octobre prochain pour le faire.

Selon le COCAN Gabon 2017, pour effectuer la création d'un compte, il faut impérativement fournir une photocopie de la carte professionnelle délivrée soit par le média, soit par le ministère de la Communication, ainsi que la photocopie du passeport en cours de validité. L'absence de l'une ou l'autre de ces pièces empêchera toute création de compte sur le Média Channel de la CAF.

Pour toutes autres informations complémentaires, bien vouloir se connecter sur www.cafonline.com, suivre les instructions et télécharger toutes les pièces justificatives requises pour la création du compte.

Synclair Owona

Il fait partie de ces jeunes entrepreneurs africains qui prennent le pari de ne pas laisser leur passé dicter leur avenir et surtout qui n’hésitent pas à saisir les opportunités qui s’offrent à eux.

Lee Patrick Ekouaguet, bien que détenteur de deux masters dont, l’un en commerce international et l'autre en transport et logistique, est aujourd’hui entrepreneur dans les TIC et le concepteur de la première tablette et du premier smartphone gabonais.

Homme de challenge, dirigeant de la société MLR Business Com et co-fondateur de l’Ogooué Tech, Lee Patrick Ekouaguet aime à chaque fois rappeler son parcours. Son enfance dans les bidonvilles de la capitale gabonaise n’a nullement freiné ses ambitions et sa curiosité pour les nouvelles technologies de l’information. «J'étais allé acheter des tablettes en France et une fois retourné chez moi, j’ai constaté qu'il y avait parmi elles, certaines qui ne s'allumaient pas. En ma qualité de bricoleur, j'ai ouvert les appareils défectueux, pour trouver l'origine des pannes», confie M. Ekouaguet.

Sur une feuille, il dit avoir refait le schéma des tablettes achetées et défaillantes et qu'il les a démontées car il connaissait bien toutes les composantes de ces appareils. « Après un coup de fil passé à mon fournisseur pour lui expliquer les schémas réalisés, ce dernier m’a annoncé que je venais de lui décrire la composition d’une tablette plus performante, que celles proposées et fournies jusqu’ici.», déclare-t-il.

C’est le début par le jeune Gabonais, de la fabrication et la vente des tablettes OPAD et des Smartphones OSMART. Au chapitre des projets, il ambitionne ainsi d’ouvrir une usine de fabrication de ces appareils. Par la suite, il prévoit le lancement officiel dans la sous-région, le continent et le reste du monde…

Pour le développement et la promotion de ce concept, Lee Patrick Ekouaguet dit compter sur le soutien des autorités gabonaises et notamment du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, dont l’intérêt pour le développement des TIC au Gabon est connu.

Synclair Owona

La junior pétrolière indonésienne Maurel & Prom a annoncé qu’elle cherche un sous-traitant pour assurer la sécurité sur certaines de ses installations pétrolières, rapporte L’Union qui cite un communiqué publié par la compagnie.

Les terrains d’opérationnalisation sont les sites onshore Onal, Coucal, et Banio ainsi que des champs pétroliers situés en offshore.

La compagnie a invité les entreprises intéressées à s’enquérir des dispositions de la procédure d’appel d’offres de son PSC Ezanga G4-244 et a indiqué que le processus de désignation de son potentiel partenaire sur ce projet se déroulera conformément à celles-ci. Les offres doivent être déposées avant le 25 octobre prochain.

Au Gabon, Maurel & Prom produit environ 20 000 barils de pétrole par jour et est, avec Shell, l’une des principales entreprises d’extraction de brut dans le pays.

La primature a convié ce mardi 11 octobre 2016, l’ensemble des chefs de départements pour préparer leurs contributions à la déclaration de politique générale du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet.

Car, conformément aux dispositions de l’article 28a de la constitution gabonaise, le Premier ministre, chef du gouvernement, présente sa déclaration de politique générale, 45 jours après sa nomination. Face à cette obligation constitutionnelle, les conseillers sont appelés à présenter des contributions qui tiennent compte de la vision politique du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, et qui soient conformes au programme de société « l’Egalité des chances » sur la base duquel il a été à nouveau porté à la tête de l’Etat pour un second septennat.

Au cours de ces échanges, les chefs de départements ont défini le plan de travail, le mode opératoire et les éléments de langage qui devraient être le socle sur lequel seront bâties leurs contributions. C’est le 9 novembre prochain que cette déclaration de politique générale devra être faite devant la représentation nationale.

Sylvain Andzongo

Arrivé au terme de sa mission, l’ambassadeur du Maroc au Gabon, Ali Bojji (photo), a fait ses adieux hier au Premier ministre, Franck-Emmanuel Issoze Ngondet, après 10 ans d’exercice en République gabonaise.

C’était l’occasion pour les deux hommes de faire le point de la coopération bilatérale entre le Gabon et le Maroc, vieille de cinquante ans. « Une coopération qui se traduit par des liens sans cesse renforcés entre les deux pays », a souligné Ali Bojji, qui a également relevé plusieurs exemples palpables des bonnes relations d'amitié entre Libreville et Rabbat. D’abord, le Roi Mohamed VI a effectué quatre visites officielles au Gabon et deux commissions mixtes de coopération se sont tenues respectivement à Libreville et Rabat.

Ensuite, au niveau des investissements, le Gabon est le premier bénéficiaire des investissements marocains en Afrique Centrale, avec près de 600 000 000$ environ (350 000 milliards de FCFA) d’investissement et 4000 emplois créés par les opérateurs économiques marocains installés au Gabon. A noter également l’exemption des visas pour les Gabonais vers le Maroc.

 S.A.

Le week-end écoulé, Peter Costello a été nommé nouveau vice-président de l’exécutif de Shell pour le Gabon et le Nigéria. Il remplace ainsi Markus Droll, en poste depuis janvier depuis les trois dernières années.

L’objectif de cette nomination est, selon la compagnie, de poursuivre les efforts entrepris jusqu’à présent en améliorant les rendements dans ces pays qui constituent deux points d’encrages majeurs de la société sur le continent africain. C’est ce qu’a réitéré M. Costello en indiquant que les filiales du Gabon et du Nigéria sont des contributeurs majeurs de l’économie, non seulement par l’énergie qu’elles produisent et les revenus générés, mais aussi par leurs chaînes d’approvisionnement, le contenu local et leur investissement social. Il a ajouté avoir de grands espoirs pour ce qui concerne la poursuite du travail abattu par M. Droll en trois ans.

Pour le Gabon, le nouveau responsable envisage, selon des propos rapportés par Vanguard de «repositionner Shell et de tirer parti des nouvelles opportunités».

Au Nigéria, malgré sa présence marquée dans le processus d’extraction du pétrole, Shell reste une entreprise décriée suite au déversement, depuis plusieurs années, de plusieurs millions de tonnes de déchets dans la nature.

Olivier de Souza

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.