Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Avec résultat net de 14,072 milliards de FCFA en 2015 contre 11,767 milliards en 2014, BGFIBank Gabon indique dans son rapport annuel 2015 qui vient d’être publié que cette bonne performance vient en partie de l’exploitation optimale des technologies de la communication par lesquelles elle met à la disposition de sa clientèle « une offre digitale unique ».

Dans cette démarche, indique l'établissement, BGFIBank Gabon a doublé son parc de guichets automatiques bancaires (GAB) dans le courant du premier semestre de 2016, le portant à 300 unités. Or, fin 2015, le parc total des GAB au Gabon, toutes banques confondues, s’élevait à 150. C’est dire l’ambition nouvelle de BGFIBank sur le marché de la banque de détail.

BGFIBank Gabon indique dans son rapport qu’elle a l’ambition de totaliser cette année 2016 près de 70 % du parc de GAB dans le pays. « C’est la façon la plus efficace d’optimiser les services de la banque digitale… La banque entend maintenir son leadership en produits et services technologiques innovants en plaçant le client comme acteur, au centre de la relation bancaire », indique la banque.

 

S.A

Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a présenté hier les mesures à mettre en œuvre pendant les 100 premiers jours de gouvernance du pays. De façon non exhaustive, l'on retient qu'au plan politique, le gouvernement compte organiser le dialogue national, d’ici la fin de l’année. Les consultations vont démarrer avant fin octobre 2016, sous la coordination du Premier ministre, Chef du gouvernement. Il est aussi prévu la mise en œuvre urgente de la loi sur la décentralisation et la création d’une police de proximité.

En économie, il sera question d’achever des travaux de construction des stades d’Oyem et de Port-Gentil, devant abriter la Can 2017, dès le mois de janvier prochain. En outre le gouvernement compte finaliser et livrer de nombreux axes routiers sur l’ensemble du territoire. Notamment, les axes PK5-PK12, PK12-Ntoum et Port-Gentil-Omboué, pour ne citer que ceux-là. Sans oublier la livraison de 400 logements à Bikélé et Angondjé, et l’électrification des quartiers Angondjé et Cap Estérias.

Dans le domaine législatif et réglementaire l’Etat va lancer des discussions relatives à la concession de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg).  

En communication et culture, l’on note la finalisation du dossier des droits d’auteur, la création de trois chaines thématiques (Radio-Gabon Musique, Gabon Culture et Nature Tv), qui s’inscrit dans le cadre de la finalisation de la réforme de l’audiovisuel public, la réhabilitation du cinéma le Komo, et l’adoption du nouveau code de la communication.

Dans le domaine des eaux et forêts et de l’environnement (conflit homme-faune), le gouvernement Issoze Ngondet prévoit l’indemnisation des populations victimes des dégâts causés par des éléphants, la pose de clôtures électriques dans les zones où les incursions des pachydermes sont fréquentes et la diminution du prix de vente du poisson.

Dans le secteur du transport, l’Etat va apporter son soutien à la gabonisation des métiers de taxis, l’amélioration de la gestion des permis de conduire et de cartes grises, l’optimisation et amélioration du transport des élèves et des travailleurs, etc.

Dans l’enseignement supérieur, l’urgence est à la préparation de la rentrée académique 2016-2017.

En santé, les actions prioritaires incluent l’inauguration et mise en service de l’hôpital Jeanne Ebori, la restructuration de l’Hôpital psychiatrique de Melen, la prise en charge des personnes vivant avec le VIH-Sida, la réorganisation de l’Office pharmaceutique national.

Le secteur de la fonction Publique connaîtra une revalorisation de la pension retraite, la régularisation des situations administratives et la maîtrise de la masse salariale.

 

Sylvain Andzongo

Dans le cadre de la promotion de l’emploi notamment, en faveur des jeunes et des femmes, le gouvernement gabonais annonce son intention de mener plusieurs actions d’envergure.

Il s’agit notamment de :

- L’encouragement de l’esprit d’initiatives dans le cadre du programme « Un Jeune = Un Métier » mené en collaboration avec les collectivités locales. Cette politique vise « l’émergence d’une Jeunesse active et dynamique à même de se prendre en charge » ;

- L’appui au développement des compétences pour l’employabilité des jeunes et des femmes en améliorant l’efficacité de l’enseignement technique et la formation professionnelle ;

- Le développement des programmes d’entreprenariat dans les secteurs clés de croissance, à l’instar de ce qui est réalisé dans le cadre du Programme « GRAINE » ;

- La réforme du dispositif des Activités génératrices de revenus (AGR), pour financer la montée en capacité des petits opérateurs de services informels et la mise en place d’un dispositif de réinsertion des jeunes désœuvrés.

A travers toutes ces initiatives, l’objectif poursuivi par le gouvernement est « de concentrer les efforts sur le développement d’opportunités dans les secteurs créateurs de richesses ».

 

Synclair Owona

Conformément à l’évolution de l’activité économique et de la gestion stratégique de la dette publique, et en application des dispositions de l’article 17 de la loi organique n° 20/2014 du 21 mai 2015 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget, le Conseil des ministres a entériné ce jeudi 13 octobre 2016, le projet de loi déterminant les ressources et les charges de l’Etat pour l’année 2017.

Ainsi, les ressources budgétaires de l’Etat pour l’année 2017 sont évaluées à 2477,5 milliards de FCFA, contre 2626 dans la loi de Finances 2016. Soit une baisse de baisse de 148,5 milliards de FCFA.

Ces ressources comprennent les ressources propres pour 1858,4 milliards de FCFA, réparties en recettes pétrolières projetées à 478,6 milliards de FCFA et en recettes hors–pétrole à 1379,8 milliards de FCFA.

S’agissant des recettes pétrolières, elles seraient également en baisse de 122,1 milliards de FCFA par rapport à la Loi de Finances 2016, reflétant le recul de la production pétrolière en volume, malgré une légère remontée des prix sur le marché international.

Quant aux recettes hors-pétrole elles accusent une légère baisse de 63,4 milliards de FCFA par rapport à la Loi de Finances 2016. Cette baisse s’expliquerait par la quasi-stagnation des performances de l’activité économique nationale (+4,5%), contre (4,6%) dans la Loi de Finances 2016.

Les dépenses d’investissements se caractérisent par une baisse de 170,6 milliards de F CFA, pour se situer à 392,1 milliards de FCFA, avec 275,1 milliards de FCFA au titre des projets bénéficiant de financements extérieurs.

Dans cette optique, le projet de loi de finances de l’année 2017 mettra l’accent sur la poursuite de la construction des infrastructures pour maintenir la croissance et accompagner la politique de modernisation et de diversification de l’économie.

 

Synclair Owona

Après un premier appel d’offre infructueux, le Pool énergétique de l’Afrique centrale (Peac), organisme spécialisé de la Ceeac (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale) dont le siège est installé à Brazzaville (Congo) vient de lancer un avis de sélection pour le choix de son Commissaire aux comptes pour les exercices 2016, 2017 et 2018.

Peut soumissionner, toute personne physique ou morale régulièrement inscrite au tableau de l’ordre ou agréée en expertise comptable et en commissariat aux comptes et installés dans l’un des États membres du Peac.

Le candidat devra également justifier d’une expérience et des compétences avérées dans la réalisation des travaux de commissariat aux comptes ainsi que d’une bonne connaissance des institutions internationales en général et du Peac en particulier. Les offres devront parvenir au Secrétariat permanent du Pool, au plus tard le 24 octobre 2016.

À l’issue de la sélection, le candidat retenu aura pour mission d’évaluer le contrôle interne en vigueur au sein du Secrétariat permanent de cet organisme spécialisé de la Ceeac et formuler des recommandations. Il devra en outre présenter son rapport devant les organes décisionnels (Comité des experts, Comité de direction, Comité exécutif et Conseil des ministres) du Peac.

Depuis le démarrage effectif de ses activités en septembre 2003, le Pool énergétique de l’Afrique centrale a déjà produit douze états financiers annuels audités par des cabinets indépendants.

S.A

Dans le cadre de la coopération entre le royaume du Maroc et le Gabon qui se nourrit de la formation, l’assurance, les TIC, le transport aérien, les mines, l’industrie, l’agriculture, le tourisme, la culture, l‘habitat, les services, etc., la formation occupe une place croissante.

Selon l’Ambassadeur du Maroc accrédité à Libreville, Ali Bojji, arrivé au terme de sa mission au Gabon : « Elle constitue en effet un secteur transversal qu’on retrouve dans la majorité des accords signés entre les deux pays. », confie-t-il dans un entretien accordé à la presse. Raison pour laquelle, a-t-il poursuivit : «En 10 ans, le nombre de bourses octroyées au Gabon par le Maroc pour des universitaires a pratiquement été doublé, passant ainsi de 30 à 60. A cela s’ajoute toujours selon lui : « Une multitude de stages offerts aux cadres gabonais, couvrant une large palette de secteurs tels que la santé, la douane, la pêche maritime, le secteur hydraulique, l’entretien routier, etc.».

Cette densification de la coopération trouve son lit sur les accords signés par les deux pays, lors de la visite du Roi Mohamed VI en mars 2014, en terre gabonaise. Laquelle visite avait été placée sous le signe du renforcement des relations économiques et conclue par la signature de plus d’une vingtaine accords de coopération couvrant un large éventail de secteurs d’activités.

Aujourd’hui, selon le diplomate marocain, le Gabon est le premier bénéficiaire des investissements marocains en Afrique centrale. Les entrepreneurs marocains y ont investi plus de 600 millions de dollars et y emploient plus de 4000 salariés. Et de conclure, « entre le Maroc et le Gabon, les relations bilatérales, ne cessent d’être raffermis.».

 

Synclair Owona

Le 10 octobre dernier, à la faveur de sa toute première sortie pour une prise de contact avec le personnel de son département ministériel, le nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Elevage en charge du programme GRAINE, Yves Fernand Manfoumbi a décliné les grandes à actions qu’il entend mettre en œuvre pour dynamiser et densifier la politique agricole du Gabon.

Profitant de cette rencontre pour exhorter les agents du ministère à prendre conscience du rôle qui est le leur dans le processus de la revalorisation du potentiel agricole gabonais, pour faire de l’agriculture gabonaise un véritable moteur de croissance, Yves Fernand Manfoumbi a décliné les cinq défis majeurs que le pays devra impérativement relever afin de sortir de la dépendance alimentaire extérieure et assoir la sécurité alimentaire pour des objectifs d’autosuffisance alimentaire.

Selon lui, le premier objectif de ce chalenge consiste à renverser la tendance actuelle, où l’économie dépend fortement du secteur pétrolier qui connait des soubresauts suite à la baisse des cours du pétrole depuis quelques années.

Si le deuxième défi consiste à assoir l’autosuffisance alimentaire, le troisième quant à lui, vise sa contribution dans la lutte contre le chômage qui, selon les chiffres du Fonds monétaire international est passé de 28% en 2015 à 29% en 2016.

Le quatrième défi indiqué par M. Manfoumbi est relatif à l’aménagement du territoire. Jusque-là limité à cause d’un déficit des investissements structurants devant permettre de disposer d’une qualité suffisante d’énergie pour booster l’industrialisation du secteur agricole, le membre du gouvernement a indiqué que les investissements accrus dans ce secteur devraient être entrepris.

S’agissant du cinquième défi, Yves Fernand Manfoumbi a expliqué qu’il concernait l’incitation à la production locale. Car, pour baisser les coûts de la vie, a-t-il soutenu, il importe d’accroitre la production afin d’entrainer la baisse des importations des denrées alimentaires qui coutent près de 300 milliards de FCFA annuellement à l’Etat.

Aussi, la feuille de route adoptée pour y parvenir, selon lui repose sur l’accélération de la mise en œuvre du programme GRAINE ; la restructuration du secteur de la production animale, pour en tirer plus de profit ; l’intensification de la lutte contre la vie chère ; l’intensification de la production locale pour une baisse de la dépense alimentaire.

Des défis sérieux, mais pas insurmontables, a relevé le patron de l’agriculture gabonaise. Surtout qu’aidé par la conjoncture actuelle, estime-t-il, les Gabonais se doivent de garder à l’esprit que la manne pétrolière ne continuera certainement pas à les nourrir. Au contraire, il importe de transformer cette faiblesse en opportunités. D’autant plus que les perspectives de son déclin et la crise économique courante, devraient plutôt les obliger à se réapproprier des secteurs longtemps abandonnés tel que l’agriculture.

 

S.O.

A l’instar de la communauté internationale, le Gabon célèbre ce jeudi 13 octobre 2016, la Journée internationale de la Prévention des catastrophes dont le thème, cette année, est : « Vivre pour raconter ».

A cette occasion, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Lucienne Ogouwalanga Awore, a prononcé, à Libreville, un allocution de circonstance selon laquelle, « des supports de politiques publiques ont été élaborés dans plusieurs secteurs, dans le but fédérateur de poser un diagnostic sur l’impact du changement climatique et d’identifier les risques et autres vulnérabilités ».

Pour illustrer son propos, Lucienne Ogouwalanga Awore a pris en exemple le Plan national climat, le Schéma national d’aménagement du territoire et le Plan opérationnel Gabon Vert. Qui sont parmi d’autres supports, des stratégies et démarches d’ajustement de la politique du Gabon en matière de développement, lui permettant ainsi de se préparer à mieux anticiper les événements liés à son environnement et à protéger ses écosystèmes.

Par ailleurs, a indiqué le membre du gouvernement, l’amélioration de l’offre de soins de qualité à travers la construction des centres hospitaliers universitaires à Libreville, Angondjé et Owendo est à relever. Ces structures permettent aujourd’hui de rendre le secteur de la santé plus résilient aux risques de catastrophes.

L’environnement de risques changeant continuellement, Mme Ogouwalanga Awore a invité tous les acteurs regroupés au sein de la Plateforme nationale pour la prévention et la réduction des risques de catastrophes, à renforcer, de manière significative, leurs activités en intégrant les recommandations du Cadre de Sendai adopté au Japon en mars 2015 au niveau national.

 

Sylvain Andzongo

BGFIBank Cameroun voit ses parts de marché s’améliorer d’année en année. Sur un marché de 14 banques, elle se classe à fin décembre 2015 à la 6e position pour le volume de crédits et 8e pour le volume de dépôts.

En effet, la performance commerciale de BGFIBank Cameroun se traduit par une forte croissance du portefeuille crédits (114,470 milliards de FCFA en 2013, contre 132,807 milliards en 2014 et 172,415 milliards en 2015) et une augmentation plus modérée des dépôts : 103 744 milliards en 2013 contre 148,425 milliards en 2014 et 159,403 milliards en 2015.

La performance financière est aussi rendez-vous de ce développement, avec un produit net bancaire en hausse de 20 %  au cours de l’exercice sous revue (12,198 milliards en 2014 contre 14,657 milliards en 2015) et un résultat net en hausse de 31 % (2,6 milliards en 2014 contre 3,5 milliards en 2015).

Le total du bilan reste supérieur au cap symbolique des 200 milliards de FCFA (229,443 milliards en 2015).

BGFIBank Cameroun a opté d’agrandir son réseau par l’ouverture, cette année 2016, d’une deuxième agence dans la capitale politique, Yaoundé.

 

S.A

D’après une étude réalisée par l’agence Conseil en stratégie et communication, ACO Design Afrique, portant sur la perception du secteur bancaire au Gabon auprès des clients particuliers, BGFIBank et BICIG restent les banques les plus populaires et crédibles au Gabon, rapporte nos confrères de Directsinfos Gabon.

Selon cette étude, Intitulée «Gabon Banking Sector 2016», parmi les neuf banques commerciales présentes au Gabon, on constate d’énormes disparités en termes d’offres de services et surtout en termes de qualité de service.

En termes de notoriété, BGFIBank est la banque la plus connue des Gabonais. En effet, à la question posée «Quelle est la banque que vous connaissez au Gabon ? », 87% des personnes interrogées ont répondu BGFIBank. Elle devance ainsi BICIG qui compte 86% des réponses et l’Union Gabonaise de Banque Attijariwaffa (UGB) qui elle en obtient 77%.

S’agissant de la notoriété assistée, c’est à dire les banques connues au moins de nom parmi une liste proposée, BGFIBank arrive légèrement en tête avec 96,55% de voix, contre 96,18% pour BICIG et 95,18% pour La Poste.

En terme de services, du point de vue qualitatif, en essayant d’apporter un jugement de valeur sur ces banques, 48% des clients interrogés ont estimé que BICIG, suivie de BGFIBank (31% des sondés), était la meilleure banque du Gabon. En ce qui concerne la qualité de service et la segmentation de la clientèle, on note que 54% des personnes sondées estiment que BGFIBank est la banque la plus « haut de gamme ». La deuxième banque citée, mais très loin, est BICIG avec un score de 27%.

S’agissant du positionnement « grand public », c'est-à-dire de savoir, quelle banque est la plus accessible pour le plus grand nombre et propose le meilleur rapport qualité/prix, les résultats placent BICIG en premier avec un score de 36% devant Postebank qui récolte 33%.

Postebank recueille le plus d’avis défavorables. 60% des personnes interviewées considèrent qu’elle est la banque la moins recommandable au Gabon. Un classement qui peut en partie s’expliquer par les difficultés qu’ont actuellement les clients pour accéder à leur épargne.

Pour réaliser cette étude, ACO Design Afrique s’est appuyé sur une enquête de terrain menée auprès de 1100 personnes à Libreville, Port Gentil, Oyem et Franceville.

Synclair Owona

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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