Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le sujet était au cœur des échanges, la semaine dernière, entre la nouvelle ministre des Transports et de la Logistique, Flavienne Mfoumou Ondo et le directeur général de la société en charge de l’Aéroport international Léon Mba, de Libreville (ADL), Jean Michel Ratron, au cours d’une séance de travail.

Au cours de ces échanges, Jean-Michel Ratron a livré une explication détaillée des projets de modernisation et d’extension de l’Aéroport international Léon Mba à son hôte. En clair, le souci de modernisation et d’augmentation de la capacité d’accueil de cette infrastructure aéroportuaire manifesté par l’autorité aéroportuaire de Libreville, serait la réponse la plus fiable à donner en ce moment, à l’obsolescence qu’affiche cette infrastructure au niveau de la plupart de ses compartiments, en attendant la construction d’un nouvel aéroport.

Si la piste d’atterrissage ne présente pas risques majeurs capacitaires pour les prochaines années, tel n’est pas le cas pour la zone internationale. Depuis 2014, elle a largement dépassé ses capacités. Selon Jean-Michel Ratron : « Elle nécessite donc une extension très significative pour pouvoir accueillir les passagers dans des conditions satisfaisantes. A l’instar de la zone internationale, la zone domestique nécessite elle aussi, une légère extension. Tout comme les passerelles qui doivent être changées.», a-t-il révélé.

Pour les besoins de continuité d’un service aéroportuaire de pointe, le directeur général de l’ADL a rassuré le membre du gouvernement de sa disponibilité à initier des négociations avec l’Etat gabonais, afin de déterminer les paramètres d’une possible extension de son accord de concession. Raison pour laquelle, il se dit prêt à prendre en compte les attentes légitimes de la qualité des services à offrir aux passagers.

Pour rappel, les points clés des négociations entre l’Etat gabonais et l’ADL reposent entre autres sur un accord concernant les paramètres du nouveau cahier de charges ; un accord sur la stratégie de financement du nouvel investissement, y compris les conséquences induites sur le niveau des redevances aéroportuaires sur la nature et le montant de la rémunération de l’Etat, ainsi que sur la réduction des accords des points listés au niveau du schéma concessionnel existant.

Synclair Owona

La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), 2ème fournisseur mondial de minerai de manganèse, a tenu à Moanda, il y a quelques jours, une réunion de revue de contrats.

Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour de cette rencontre. Pour la partie commerciale, les participants ont eu droit à une présentation du marché du manganèse actuel et une analyse du minerai de la Comilog. « Toutes les interventions étaient axées sur la situation du marché du manganèse et de l’adaptation de la production par rapport au marché dont on observe une légère remontée des cours », indique la compagnie sans plus de détails.

En effet, les cotations actuelles du manganèse sur le marché international montrent une variation constante positive des cours à +0,00% depuis 3 mois. Or, il y a six mois, les prix étaient bas à -33,16%. Mais il faut souligner qu'en 2015, cette filiale d’Eramet a obtenu un chiffre d’affaires stable à 1 430 millions d’euros et un résultat opérationnel courant positif à 58 millions d’euros, malgré une très forte baisse des prix du minerai de manganèse (–49% en décembre 2015 par rapport à décembre 2014).

La production de la Comilog pour ce qui concerne le manganèse tourne autour de 4 millions de tonnes ces dernières années. Le groupe exploite à Moanda un gisement de manganèse avec une teneur moyenne du minerai de l’ordre de 46 %.  

 

Sylvain Andzongo

C’est l’une des propositions d’envergure faites par le nouveau ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi, en vue de booster le secteur agricole gabonais, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation le 14 octobre dernier.

Appréciant à sa juste valeur, le choix du thème de cette commémoration, «Le climat change l’alimentation et l’agriculture.», le patron de l’agriculture gabonaise a ainsi décliné les grandes orientations et actions initiée par le Gabon dans la cadre de cette problématique.

Dans le volet lié au réchauffement climatique, notamment à la réduction des gaz à effet de serre a-t-il précisé, le Gabon a pris des mesures d’anticipation dans ce sens, à travers des engagements hautement significatifs. 1/3 du territoire a ainsi été affecté à la réalisation de parcs nationaux, en guise de participation à l’effort mondial.

Du point de vue contextuel, un système d’attribution des permis de permis forestiers par adjudication, conduisant à l’installation des concessions forestières à aménagement durable, a été mis en place, ainsi que l’adoption d’une loi portant interdiction de l’utilisation des gaz torchées dans diverses activités.

Dans le cadre du développement d’une agriculture durable, pour des objectifs d’atteinte de la sécurité et d’autosuffisance alimentaire, le nouveau ministre de l’Agriculture a indiqué que le Plan stratégique Gabon Emergent s’est doté d’une panoplie de mesures allant dans ce sens, dont une loi portant sur le développement durable.

Au titre des propositions, Yves Fernand Manfoumbi a indiqué que les pouvoirs publics devraient encourager et promouvoir l’organisation des producteurs en coopératives agricoles pour une meilleure productivité, disposer d’institutions de recherches opérationnelles et dynamiques pour accompagner le développement durable, disposer d’un environnement des affaires attractifs et d’outils de financement assez souples et accessibles aux petits producteurs, créer un cadre attractif pour les jeunes afin de susciter les vocations dans les secteurs agricoles et enfin, mettre un 1/3 des effectifs et des engins des différentes états -majors militaires en temps de paix, au service du développement de l’agriculture.

Pour conclure, M. Manfoumbi a réaffirmé la détermination du gouvernement à réaliser un saut quantitatif et qualitatif dans ses productions agricoles, mais également pour allier les exigences du développement avec les contingences des changements climatiques.

 

Synclair Owona

La revue britannique économique et financière FDI magazine, considéré comme la première publication mondiale en matière de classement des zones franches, vient de décerner le prix de « Meilleure Zone franche pour les PME d’Afrique subsaharienne 2016 » à la ZERP de Nkok.

Selon le jury, les facteurs qui ont milité à cette distinction concernaient entre autres : les conditions avantageuses que la ZES propose aux PME et Startups qui bénéficient en sus d’exonération d’impôts, de prix abordables et de hangars industriels gratuits pour une durée pouvant aller jusqu’à un an. L’ouverture aux investissements des petits et moyens opérateurs grâce au partenariat signé avec le ministère de l'Egalité des chances, aura été un facteur déterminant pour ce laurier.

La ZERP de Nkok a également décroché le prix de la Meilleure zone franche dans le traitement du bois. Elle a ainsi reçu des distinctions dans deux autres catégories à savoir : « Acteur majeur dans l’éducation et la formation » et « Zone propice aux investisseurs industriels ».

En 2015, la ZES de Nkok avait déjà obtenu la mention honorable dans le classement des Zones franches d’Afrique lors des « FDI Free Zones of the Year 2015 » ainsi que, quatre autres récompenses relatives aux nombreux avantages qu’elle offre aux investisseurs.

Réagissant à cette distinction, Jasveer Singh, Directeur de la ZERP de Nkok n’a pas manqué de saluer le confiance portée par les investisseurs à ce projet, mais également de faire le point des investissements réalisés : «Nous souhaiterions remercier tous les investisseurs qui nous ont accordé leur confiance. A ce jour, 19 industries sont déjà en phase de production au sein de la ZES tandis que 25 autres sont en cours de construction, couvrant un total de 15 secteurs industriels dont le bois, la métallurgie, le BTP, l’électronique et les télécoms, le recyclage industriel, les produits pharmaceutiques, l’agrobusiness et la fabrication des batteries».

Et de conclure : «Le Gabon est en passe de devenir la plaque tournante de la fabrication de l'Afrique centrale et nous nous félicitons d’attirer des entrepreneurs du monde entier pour profiter des occasions d'affaires offertes par la ZES de Nkok. Aussi, les entrepreneurs sont au cœur de notre démarche puisque nous favorisons leurs investissements en leur proposant des conditions préférentielles et en leur permettant de limiter les risques financiers qui rebutent d’ordinaire les petites structures».

Synclair Owona

Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en 2015, le Gabon est arrivé à la 113e position, avec un score de à 0.514, dans le classement de l’indice d’inégalité de genre.

Cette performance peu flatteuse est le résultat des reculs observés dans la parité filles-garçons, dans les différents pans de l’éducation et de la formation. Dans l’enseignement primaire, l’on observe une primauté de garçons, soit 100 pour 95 filles en 2015 contre 99 en 1990.

Dans le secondaire en revanche, la proportion est à l’avantage des filles : alors qu’en 2005, 110 filles fréquentaient l’éducation secondaire pour 100 garçons, leur nombre est passé à 125 pour 100 garçons entre 2010 et 2015.

Au niveau de l’enseignement supérieur, la présence des filles a beaucoup progressé, de 51.3 % à 81.3 % entre 1990 et 2011.

Sur le plan de la participation citoyenne, 17.4 % des sièges au Parlement sont occupés par des femmes en 2015, contre 10.8 % en 1998. Tandis que le quart des postes ministériels a été confié aux femmes.

Quant au taux d’activité de la population féminine, il est plus faible que celui des hommes (56 % contre 65.1 % en 2012), mais la proportion des femmes salariées dans le secteur non agricole a connu une augmentation, passant de 29.8 % à 38.6 % entre 1990 et 2015.

Avec 19 180 USD, les hommes affichent un revenu annuel plus élevé que les femmes, avec 13 530 USD. L’espérance de vie à la naissance des femmes est estimée à 65 ans, dépassant légèrement celle des hommes à 63 ans. La durée moyenne de scolarisation des filles 8-9 ans, est également au-dessus de celle des garçons qui est évaluée à 6-6 ans.

L’on attend que la situation se trouve rééquilibrée, avec la mise en œuvre du Programme Egalité des chances initiée au début de l’année, par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Synclair Owona

L’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) annonce ce 17 octobre le début d’une grève illimitée dans toutes les installations où opère la société Maurel & Prom au Gabon.

Ce mouvement d’humeur est la conséquence d’un préavis de grève qui a expiré le 15 octobre dernier à 23h 59. Les grévistes exigent le départ de « Christophe Blanc de son poste de premier responsable de Maurel & Prom Gabon, pour atteinte à la paix sociale ».

L’Onep réclame aussi l’annulation de la procédure de sanction engagée par la direction générale de Maurel & Prom contre les 11 salariés sortis du site d’Onal le 23 septembre 2016 lors de période de crise post-électorale et la réintégration dans leurs postes de travail respectifs avec paiement des salaires et primes correspondants à la période de suspension.

En outre, l’Organisation veut l’octroi du bonus de performance de l’année 2016 à hauteur de 1,5 million de FCFA par employé, « compte tenu de l’excellence des résultats marquée par le dépassement des niveaux d’objectifs fixés ».

En cas de mise en place des mesures particulières (vente, fusion, fusion-absorption de Maurel et Prom Gabon), l’Onep veut des préretraites ouvertes aux employés dont la tranche d’âge est entre 55 et 59 ans. Afin que ceux-ci bénéficient de 85% du salaire et 100% des indemnités et avantages sociaux (couverture maladie, rentrée scolaire, arbre de noël…). Par ailleurs, l’organisation réclame des départs volontaires avec une allocation de 36 mois de salaire brut et le bénéfice de la couverture maladie, etc.

 

S.A.

Burson-Marsteller, leader mondial des agences de communication, continue de tisser sa toile en Afrique centrale. A cet effet, il a étendu le 12 octobre 2016 sa collaboration avec Icon Burson-Marsteller du Cameroun sur deux nouveaux territoires, à savoir le Congo Brazzaville et le Gabon.

« Le rapprochement de nos opérations du Congo Brazzaville et du Gabon aujourd’hui comme partenaires exclusifs de Burson Marsteller montre notre engagement à acquérir de l’expérience et des connaissances internationales qui nous permettront de fournir le meilleur service à nos clients en Afrique centrale. Au cours des prochaines années, notre objectif est d’être connu et reconnu comme l’agence intégrée apportant la meilleure valeur ajoutée en Afrique centrale », a déclaré à Johannesburg, en Afrique du Sud, Lionel Tousse (photo), Ceo de la branche Icon.

Dans la même foulée, l’agence de communication a scellé, à son siège sud-africain, un partenariat avec l’Angola et la branche baptisée « Blast » pour les îles de l’océan indien, comprenant ainsi Maurice, La Réunion, les Seychelles, Madagascar, et les Comores.

En 2014, le groupe a procédé au rebranding de son réseau acquis en 2011 se faisant depuis appeler Burson-Marsteller Afrique. Ce réseau a annoncé des partenariats dans 27 pays. Le chiffre est passé à 29 durant la même année. 

Etablie en 1953, la firme Burson est composée de 73 bureaux et 85 bureaux affiliés opérant dans 110 pays sur six continents.

 

Sylvain Andzongo

Selon des sources dignes de foi, un Conseil supérieur de la magistrature extraordinaire est prévu ce lundi 17 octobre 2016. Soit deux semaines seulement après la rentrée judiciaire.

Au regard de l’ambiance qui a prévalu ces derniers temps dans ce milieu des hommes en toges, les travaux de ces assises s’annoncent houleux. Surtout si l’on s’en tient également aux différentes prises de position affichées par le Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) sur certains dossiers.

A titre d’exemple, le Synamag se montre de plus en plus offusqué de la trop forte influence de l’exécutif sur le judiciaire et en appelle à la reconfiguration du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). En outre, il ne cesse de dénoncer des irrégularités dans la gestion des carrières des magistrats.

Lors d’un point de presse donnée le 12 juillet dernier, le Syndicat national des magistrats avait appelé à «sortir le pouvoir exécutif des instances décisionnelles du CSM». Estimant que la justice est de plus en plus soumise au pouvoir politique.

Pour rappel, le Conseil Supérieur de la Magistrature est l’organe constitutionnel qui veille à la bonne administration de la Justice et statue sur les nominations, les affectations, les avancements et la discipline des Magistrats.

Synclair Owona

Avec un littoral de plus de 800 kilomètres et une importante zone économique exclusive d’environ 213 000 Km², le Gabon regorge d’un énorme potentiel halieutique qui, malheureusement, n’arrive pas à satisfaire la demande locale. Car, malgré cette manne, le pays continue d’importer massivement des produits halieutiques pour satisfaire le besoin de la population.

Sous l’égide de l’Agence nationale des pêches et de l’aquaculture, des efforts sont actuellement déployés pour corriger ce paradoxe. Au premier rang des réformes, figure la surveillance qui connait une amélioration, grâce notamment à l’Agence gabonaise d'études et d'observations spatiales (AGEOS).

Car, faut-il le souligner, le manque de contrôle et la faiblesse de la législation sont considérés comme étant à l’origine de la désorganisation de la filière. Ce qui favorise la recrudescence de la pêche illégale.

La pêche au thon constitue par exemple une démonstration de la capacité de production du Gabon dans le secteur halieutique. Dans ce cadre, un accord entre le Gabon et l’Union Européenne prévoit la limitation des exportations à 70% des thons péchés dans les eaux gabonaises. Ce qui laisse un potentiel de 300 000 tonnes destinés à la consommation ou à la transformation au niveau local.

Il s’agira également de promouvoir une politique d’encouragement à cette filière, où près de 85% des pêcheurs ne sont pas Gabonais.

Outre ces différents volets, la nécessité de remise à niveau des infrastructures, notamment portuaires reste de mise. Dans ce cadre, le gouvernement a entamé l’extension du port d’Owendo pour les besoins de facilitations de débarquement d’une quantité supplémentaire de produits halieutiques pour approvisionner le marché local.

Une option qui s’avère nécessaire compte tenu du fait que les Gabonais sont parmi les plus gros consommateurs de produits halieutiques avec 30 à 40kg/an alors que la moyenne mondiale se situe à 14 kg/an et par individu.

Synclair Owona

C’est l’une des principales décisions prises, dans le cadre de la restructuration du principe de cotisations du régime obligatoire d’assurance maladie, lors du Conseil de ministres tenu ce jeudi, 13 octobre à Libreville.

Selon le gouvernement, l’élargissement de l’assiette des cotisations du régime obligatoire d’assurance maladie vise à pérenniser son financement qui est essentiellement assuré par trois fonds indépendants avec chacun leur mode de financement. Il s’agit de :

La redevance obligatoire à l’assurance maladie (12.9 milliards FCFA inscrits dans la loi de finances 2016) ;

La taxe de 10% sur le chiffre d’affaires des compagnies de téléphonie mobile ;

La taxe de 1,5% sur les transferts d’argent vers l’étranger.

Ces nouvelles dispositions, explique-t-on, permettront de mettre un accent particulier sur les Gabonais économiquement faibles (GEF) et d’augmenter considérablement le nombre de bénéficiaires qui se situe à près d’un million d’assurées.

Dans le cadre la redynamisation du secteur de la santé, le gouvernement entend également mettre un accent particulier sur la maintenance des plateaux techniques dans les Centres hospitaliers universitaires et les autres structures de santé, ainsi qu’à la formation et la spécialisation des personnels de santé.

Synclair Owona  

 

 

 

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