Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Quatre chefs d’Etat dont trois de l’Afrique de l’ouest et un de l’Afrique centrale ont répondu présents à la cérémonie d’investiture d’Ali Bongo Ondimba. Il s’agit notamment de : Ibrahim Boubacar Keïta du Mali, Mahamadou Issoufou du Niger, Faure Gnassingbé du Togo et Evaristo Carvalho de Sao Tomé.

Au regard de ces présences, force est de constater que la plupart des chefs d’Etat des pays d’Afrique centrale n’ont pas effectué le déplacement de Libreville. Toutefois, le Tchadien Idriss Déby, président en exercice de l’Union africaine, tout comme le Roi Mohamed VI, le Congolais Sassou Nguesso et Faustin-Archange Touadéra de la RCA se sont fait représenter par leur chef de gouvernement.

Quant à l’Equato-Guinéen Theodoro Obiang Nguema et le Congolais, Joseph Kabila Kabange, ils ont été représentés par les présidents de leur Assemblée nationale, tandis que l’ivoirien, Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire s’est quant à lui, fait représenter par le médiateur de la République, et le Rwandais, Paul Kagame, par le président du Sénat.

Tout comme le Sénégalais Macky Sall, le Camerounais Paul Biya a adressé à Ali Bongo Ondimba ses « chaleureuses félicitations ». M. Biya s’est cependant fait représenter par son ministre en charge de la Justice, Laurent Esso.

La France, l’Union européenne et les Etats-Unis, n’ont déléguer que leurs ambassadeurs en poste à Libreville.

 

Synclair Owona

Respectivement déclarés 3e, 4e, 7e et 10e au sortir de la présidentielle du 27 août dernier, Bruno Ben Moubamba, Raymond Ndond Sima, Gérard Ella Nguema et Dieudonné Minlama Minthogo ont marqué de leur présence, l’investiture d’Ali Bongo Ondimba, vainqueur dudit scrutin.

Finie la joute électorale place à autre chose. C’est vraisemblablement le message que ces quatre candidats malheureux à la dernière présidentielle ont voulu faire passer à la classe politique. Car, interrogés sur les motivations de leur présence à cette cérémonie d’investiture d’Ali Bongo Ondimba, tous reconnu que le temps de l’élection était désormais révolu et qu’il fallait désormais passer à autre chose. C'est-à-dire, la poursuite du processus de construction du pays au sortir de cette élection. «Il fallait dans ce cadre, faire montre de suffisamment de hauteur d’esprit ainsi que de sincérité, suite à l’appel au dialogue et à la main tendue d’Ali Bongo Ondimba. Tous des signes qui laissent percevoir, selon eux, une certaine volonté de sortir complètement le pays du tumulte politique dans lequel, il a failli plonger durant cette joute électorale.», ont-ils reconnu.

Selon Bruno Ben Moubamba, «Nous nous sommes levés pour dire au chef de l’Etat, vainqueur de l’élection, que sommes bien sûr ses opposants, et que l’Etat appartient aux opposants tout comme à la majorité au pouvoir. Et que dans ce cadre, il s’avère hautement important de maintenir la stabilité de la nation pour ne pas tomber dans la dramatique situation que certains pays, non loin de nous, ont vécu et continue à vivre aujourd’hui à cause du radicalisme des hommes politiques».

Raymond Ndond Sima, très proverbial, a tout simplement déclaré que le plus important en ce moment, c’est de rassembler les fils et filles du Gabon au sortir de cette élection qui a engendré une profonde division au sein du microcosme social et politique gabonais. Car, ne l’oublions pas, a-t-il déclaré : « Dans nos villages, quand le poussin se plaint la nuit, c’est que sa couche n’a pas été bonne ». Autrement dit, si les gens se plaignent, c’est qu’il y a forcément un problème. «Il est donc important de s’assoir afin qu’ensemble, nous puissions diagnostiquer le problème et y trouver des solutions. C’est tout le sens de la culture africaine, comme en guise de réponse, à la main tendue d’Ali Bongo Ondimba».

 

Synclair Owona

En guise de compassion aux opérateurs économiques de la ville de Libreville, suite aux évènements malheureux qui ont entrainé la destruction de leurs biens et de plusieurs commerces, après la proclamation des résultats de la présidentielle du 27 août dernier par la Commission électorale nationale autonome permanente (CENAP), la mairie de Libreville vient de décider de la levée des prélèvements de taxes municipales pour une durée indéterminée.

Il s’agit notamment des contrôles, des prélèvements, des amendes d’hygiènes ainsi que du recouvrement des droits et taxes municipaux. Pour encadrer cette décision, la mairie de Libreville indique par ailleurs que : «Toute personne physique ou morale effectuant des contrôles ou toutes autres activités de recouvrement durant cette période, s’expose à des sanctions prévues par les lois et textes en vigueur».

La mairesse de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda (photo) précise enfin que la reprise des activités de ces recouvrements fera l’objet d’un communiqué ultérieur.

 

Synclair Owona

Le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, a présidé lundi 26 septembre 2016 à Libreville, une réunion de travail avec les ministres, Florentin Moussavou (Éducation nationale), Désiré Guedon (Enseignement supérieur et recherche scientifique) et Christian Magnagna (Budget et comptes Publics), en présence des responsables des départements ministériels concernés par le secteur éducatif.

Durant les travaux, il s'est agi de peaufiner les préparatifs liés à la rentrée scolaire. Notamment, de définir la date de la rentrée des classes 2016 - 2017, d'examiner le calendrier académique, d'étudier les nominations et affectation des responsables des établissements publics et d'envisager la réhabilitation des établissements entre autres. « Tous ces sujets ont été passés au crible par le Premier ministre et les membres du gouvernement afin d'assurer aux apprenants les meilleures conditions possibles pour la reprise des cours », indique un communiqué de la Primature.

Cette réunion à la primature, relative à la rentrée scolaire, est l’une des premières dont le compte-rendu est disponible pour les médias depuis près de trois semaines d'immobilisme au sein de l'administration publique. Signe que la vie administrative au sommet reprend après les événements liés à la crise post-électorale de la présidentielle du 27 août dernier qui a vu la réélection du président Ali Bongo Ondimba pour un second mandat de sept ans.

Sylvain Andzongo

A l’occasion de son investiture ce mardi à Libreville pour un second mandat présidentiel de sept ans, Ali Bongo Ondimba, a, une fois de plus tendu sa main à toutes les Gabonais, pour qu’ensemble ils tirent les leçons du passé afin d’envisager un meilleur avenir pour le  pays.

Pour ce faire, il a remercié ceux qui ont porté leurs suffrages sur sa personne, et il dit avoir compris les électeurs qui ne l’ont pas voté pour lui lors de la présidentielle du 27 août dernier. « C’est cela le jeu normal de la démocratie, qui donne à chaque électeur la liberté de voter pour son candidat. », a-t-il déclaré. 

Ali Bongo a indiqué : « conformément à la tradition africaine en général, et bantoue en particulier, j’invite toutes les forces vives de la Nation à s’asseoir ensemble afin de trouver les solutions qui satisfassent nos compatriotes. Chez nous, la palabre se règle en famille, dans le corps de garde. »

Le nouveau président élu a précisé qu’il va investir massivement dans l’éducation et la formation des jeunes, adaptées aux réalités économiques, sociales et environnementales pour leur assurer employabilité et épanouissement. Le chef de l’Etat aussi martelé qu’il faut impliquer davantage la femme gabonaise dans les mécanismes de décision et de gestion de la chose publique.

S.A

Candidat à sa propre succession lors de la présidentielle du 27 août dernier, l’ancien et nouveau chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba dont l’élection a été validée ce 24 septembre par la Cour constitutionnelle, au terme du contentieux électoral, prêtera serment ce mardi 27 septembre au Palais présidentiel du bord de mer, rapporte un communiqué émanant des services de la Communication de la présidence de la République gabonaise.

Ali Bongo Ondimba dont le premier mandat courait jusqu’au 1er octobre prochain, sera donc investi pour un second bail de sept ans à la tête de l’Etat, suite au rejet de la requête introduite par son rival Jean Ping, qui continue de se proclamer le président élu, alors que la Cour avait déjà entériné l’avance d’Ali Bongo Ondimba, avec 172 990 voix soit 50,66% de suffrages devant Jean Ping, 161 287 voix, et 47,24% de suffrages.

Si pour le moment l’opposition incarnée par Jean Ping reste vive, les messages de félicitations arrivent quant à eux, au compte-goutte, tandis que le ton de la communauté internationale demeure jusque-là neutre ou mitigé.

Synclair Owona

Au nom de la nation sénégalaise, le chef de l’Etat, Macky Sall a félicité ce dimanche 25 septembre, son “frère” Ali Bongo Ondimba pour sa réélection pour sept années à la tête du Gabon, relève un communiqué de la présidence sénégalaise.

Au nom du peuple sénégalais et au mien propre, je vous adresse les chaleureuses félicitations ainsi que mes meilleurs vœux de réussite dans l’exercice de votre mandat au service de vos compatriotes.” relève-t-on dans ce communiqué.

Le chef de l’Etat sénégalais salue par ailleurs, l’appel à l’apaisement et au dialogue lancé par le président gabonais pour, selon lui, “un Gabon uni et en paix dans la poursuite de son œuvre de développement et de construction nationale”.

Pour rappel, dans la nuit de vendredi à samedi, la Cour constitutionnelle gabonaise a validé la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba après la Cenap qui lui avait déjà donné vainqueur dans ses résultats provisoires, qui avaient néanmoins fait l’objet de contestation en recours par l’opposition.

Synclair Owona

Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, a pris note dimanche de la décision de la Cour constitutionnelle gabonaise sur les recours introduits concernant les résultats préliminaires de l'élection présidentielle du 27 août 2016 et de sa confirmation de l'élection d'Ali Bongo Ondimba en tant que « Président élu ».

« Le Secrétaire général se félicite de l'appel à un dialogue national lancé par le Président élu. Un tel dialogue devra être représentatif de toutes les parties prenantes en faveur de la réconciliation nationale, d'une gouvernance inclusive et de l'adoption de mesures consensuelles pour la tenue d'élections législatives pacifiques et crédibles en décembre 2016 », a déclaré son porte-parole à la presse.

Ban Ki-Moon a appelé à « la libération des personnes détenues de façon arbitraire en relation avec le processus électoral ». Il a ajouté que les Nations Unies restaient déterminées à soutenir le processus démocratique et le développement durable en République gabonaise et continueraient à travailler étroitement avec les partenaires nationaux, régionaux et internationaux à cet égard.

Sylvain Andzongo

Dans une déclaration conjointe de la Haute-Représentante/Vice-Présidente, Federica Mogherini et du Commissaire à la coopération internationale et au développement, Neven Mimica, publiée ce 24 septembre, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs de l'élection présidentielle, par la Cour constitutionnelle du Gabon, l’institution européenne appelle l'ensemble les parties prenantes à faire preuve de retenue et s’abstenir de recourir à la violence.

Dans cette déclaration, «la mission d'observation électorale de l'Union européenne qui a suivi le processus électoral jusqu’à son terme, y compris l’annonce des résultats officiels, déplore cependant qu’elle n'a eu qu'un accès très limité au processus de recours et de contentieux contrairement au protocole d'accord signé avec le gouvernement.», précise ledit communiqué.

Et de poursuivre : « L'UE regrette par ailleurs que le travail de la mission d'observation de l'Union africaine n'ait pu être exploité davantage. Face aux graves tensions qui ont marqué les élections, l'ensemble les parties prenantes doit faire preuve de retenue et s’abstenir de recourir à la violence. La sécurité des responsables politiques doit être garantie. Les forces de sécurité doivent agir en conformité avec les principes de l'état de droit, dans le plein respect des droits de l’homme ».

«Les clivages, profonds, nécessitent une réponse politique, seule de nature à préserver la stabilité et l'unité du pays, renforcer la confiance des Gabonais et donner une véritable légitimité aux institutions.», poursuit le communiqué.

Et de conclure : «L'action de l'Union africaine et des Nations Unies sera importante pour aider les parties gabonaises dans la recherche d'une solution pacifique et juste. L'UE se dit enfin prête à soutenir ces efforts. En vue de futures élections, le besoin d'une réforme du système électoral s'impose, de façon à le rendre plus crédible».

Synclair Owona

Après cinq années de forte croissance, l’activité économique, a nettement ralenti pour atteindre 3,9% en 2015, contre 5% en moyenne de 2010 à 2014. Malgré la légère hausse de la production pétrolière (+0,9%) début 2016, la situation ne permet pas encore de compenser la baisse de plus du tiers du prix du brut gabonais par rapport à 2015.

En revanche, le taux de change moyen du FCFA par rapport au dollar s’est apprécié de 2,2% à la fin du mois de mars 2016. Ce qui pourrait reculer la croissance cette année à 3,2%, souligne le Fonds monétaire international (FMI).

Les tensions induites sur le budget de l’Etat, en raison du repli des recettes pétrolières ont par ailleurs dégradé le profil de la dette. Celle-ci a ainsi plus que doublé de 2012 à 2015, passant de 20 à 43,9% du PIB. Un taux bien au-delà du plafond national d’endettement qui est arrêté à 35%.

A la fin du mois de décembre 2015, le stock de la dette publique comprendrait officiellement 2845,8 Mds FCFA de dette extérieure et 316,8 Mds FCFA de dette intérieure, sans compter tous les arriérés. Ainsi, l’encours extérieur se composerait de 25% environ de dettes commerciales.

Autre détail significatif, les agences de notation se sont également exprimées sur la note souveraine du Gabon. Ainsi, à la suite de Standard & Poor’s qui a abaissé la note souveraine du Gabon de « B+ perspectives négatives » à « B » en janvier 2015, Fitch Rating a également revu cette note du Gabon en mai 2015 de « 2B-» à « B+ » avec une perspective stable. Pour boucler ce volet de notation, à la fin du mois avril 2016, Moddy’s l’a tout simplement abaissée d'un cran, à « B1 ».

Synclair Owona

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