La direction générale de la comptabilité publique et du Trésor annonce que l'Etat du Gabon a levé, le 14 septembre dernier sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), un montant de 10 milliards de FCFA, bien au-delà des 8 milliards initialement recherchés.
Ces soumissions de bons du trésor assimilables gabonais à 26 semaines avec une échéance fixée au 17 mars 2016, représente un taux de couverture de 125%, pour un taux d’intérêt minimum de 4,4%, le maximum étant de 5%.
Ce qui est le symbole même d’une remontée de la cote du Gabon sur le marché de la Cemac quand on se souvient de l’émission de bons du trésor du 7 septembre 2016 donc, une semaine avant. Le Gabon recherchait alors 6 milliards de FCFA pour un taux proposé de 4,00% et un taux limite de 4,35%. Mais à la fin de l’opération, c'est timidement que 4 milliards ont pu être levés. Taux de couverture du montant en adjudication : seulement 66,66%.
Toutefois, il faut noter que le niveau de souscription de l’émission du 14 septembre (125%) est encore inférieure à celui du 24 août (146,875%), juste avant la présidentielle du 27 août dernier. Le Gabon avait, à cette occasion, réussi a levé 11,750 milliards de FCFA, montant largement supérieur aux 8 milliards initialement recherchés.
Sylvain Andzongo
Selon un communiqué datant de la semaine dernière, l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), invite ses membres à rester chez eux dès ce 22 septembre. Ceci, dans le cadre de leur propre sécurité compte tenu du contexte post-électorale actuel.
Selon les termes dudit communiqué : « Le climat socio-politique actuel est empreint de plusieurs craintes. Les travailleurs doivent rester chez eux dès le 22 septembre, à la veille de la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle».
Pour le principal syndicat du secteur pétrolier du pays : « C’est une mesure de sécurité importante. Nous redoutons des troubles et des violences plus graves que celles notées lors de la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle par le ministre de l’intérieur le 31 aout dernier ». Ce message à haute teneur sécuritaire est également relayé par d’autres sociétés. A travers tous les sites des sociétés pétrolières des Assemblées générales sont tenues pour informer les travailleurs de l’opportunité de cette mesure.
Synclair Owona
Le spectre d’une hausse incontrôlée des denrées de premières nécessité qui planait sur les ménages, suite aux actes de vandalisme et de pillages perpétrés dans la plupart de commerces de Libreville, ainsi que de l’intérieur du pays, dès la proclamation des résultats provisoires par la CENAP le 31 août dernier, fini peu à peu par se dissiper.
Selon une enquête menée par l’Organisation gabonaise des consommateurs (OGC), en vue d’observer la tendance des produits, biens et services dans les marchées et places commerciales, notamment les produits très prisés, tels que le lait, le sucre, la tomate, les conserves, les oléagineux, les produits carnés, la volaille, le poisson et les œufs, il ressort que la majorité de ces produits, quoique pour la plupart importés, n’a pas connu de fluctuation de prix.
Selon le président de l’OGC, Ibrahim Tsendjelet Mboulou, les petites différences de variations de prix observables ici et là, sont pour la plupart, imputables au jeu normal de la concurrence.
Quant aux importations des marchandises, le président de l’OGC à indique que «les échanges avec quelques importateurs font redouter une grave pénurie de denrées alimentaires en fin d’année, si l’administration n’anticipe pas sur cette situation».
Et pour cause, explique-t-il : «Les commandes d’imploration des produits alimentaires doivent être effectuées deux mois avant leurs livraisons». Or dans le cas d’espèce, poursuit-il : «Les commandes des marchandises qui devaient se faire au mois d’août 2016, pour des livraisons d’octobre n’ont pas été passées compte tenu de la situation de crise actuelle».
Synclair Owona
Suite aux arrestations faites lors des violences post-électorales à Libreville le 31 août 2016, le bureau du procureur de la République informe que sur près de 800 personnes interpellées, 407 ont été relâchées au terme de leurs auditions sous le régime de la garde à vue et 397 autres ont été déférées au parquet de Libreville.
Au sujet des personnes déférées, indique le bureau procureur, 31 ont été incarcérées et ont été traduites devant le Tribunal correctionnel de flagrant délit pour répondre des faits de « violences, attroupement armé et non armé ayant troublé l’ordre et la tranquillité publics, pillages et destructions de biens publics et privés ». 39 personnes ont été présentées à un juge d’instruction et sont placées en détention préventive pour les infractions « d’incendie volontaire de biens publics, pillages et destructions de biens meubles ou immeubles ». 323 autres ont été remises en liberté après un rappel à la loi en audience publique.
Par ailleurs, informe le bureau du procureur de la République, une information judiciaire a été ouverte contre un ressortissant étranger et des nationaux. L’instruction en cours permettra de les juger pour des faits d’association de malfaiteurs, crime contre la paix publique, diffusion ou reproduction de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongères ayant troublé l’ordre public, transmission sans autorisation de signaux ou correspondances d’un lieu à un l’autre à l’aide d’installations de télécommunications, utilisations frauduleuse d’un réseau de télécommunications.
Sylvain Andzongo
Le lycée Henri Sylvoz de Moanda fait peau neuve avant la rentrée scolaire 2016-2017, grâce à un vaste chantier de réaménagement et de rénovation mené par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog).
La Compagnie entend ainsi augmenter la capacité d’accueil de l’établissement scolaire et améliorer les conditions de vie des élèves et du corps professoral. C’est dans cette optique que, depuis le 22 juillet 2016, plus de 150 millions de FCFA ont été investis dans des travaux de rénovation et d’entretien de ce lycée.
Ces travaux consistent à la construction de 3 nouvelles salles de classes, à la réhabilitation des vestiaires ainsi qu’au rafraichissement en peinture des bâtiments.
Les nouvelles salles de classes seront livrées le 30 septembre 2016. Celles-ci viennent en appui aux trois construites l’an dernier.
Le groupe scolaire Henri Sylvoz garanti gratuitement à près de 1000 élèves, du pré-primaire à la terminale, un enseignement dit de qualité. Sans oublier les fournitures scolaires qui sont gracieusement offertes par la Compagnie minière.
La Sodepal, filiale de la Comilog, gère la seule école maternelle de la ville de Bakoumba où se trouve le parc de la Lékédi.
S.A
Libreville se réjouit de l’appel à la retenue et à la sagesse lancé par Rabat, suite à la crise post-électorale au Gabon. Cette information a été communiquée au cours d’une conférence de presse donnée le 17 septembre dernier à Rabat, par l’ambassadeur du Gabon au Maroc, Abdu Razzaq Guy Kambogo (photo), rapporte le360.ma.
Au cours de cet entretien, poursuit la même source, Abdu Razzaq Guy Kambogo a affirmé que Libreville a vivement apprécié l’appel à la retenue et à la sagesse adressé par le Maroc sur fond de crise post-électorale, marquée par la contestation des résultats de l’élection présidentielle qui a donné Ali Bongo Ondimba vainqueur.
«Il y a eu des appels qui ont trouvé une oreille attentive à Libreville, notamment ceux de l’Union africaine et du Maroc auxquels nous sommes profondément reconnaissants pour avoir exhorté les parties adverses à faire preuve de retenue et d’emprunter la voie de la démocratie pour trouver une issue à la crise.», a-t-il salué.
Synclair Owona
Faisant le point de la situation post-électorale au Gabon, le 17 septembre dernier, les porte-paroles de la Haute-représentante / vice-Présidente, Federica Mogherini (photo) et du Commissaire pour la coopération internationale et le développement, Neven Mimica, ont affirmé que « l'Union européenne continue à suivre avec attention la situation au Gabon».
Et qu’en outre, «elle rejoint le Comité de paix et de sécurité de l'Union africaine en réitérant l'importance d'un processus des recours à la Cour constitutionnelle transparent et régulier afin de préserver la stabilité dans le pays».
A cette fin, l’UE affirme soutenir le déploiement d'observateurs, sélectionnés parmi les membres de hautes juridictions africaines francophones, en vue d’assister la Cour constitutionnelle du Gabon.
Au terme de sa déclaration, elle a invité les autorités gabonaises à apporter toute coopération pour faciliter leur déploiement.
Synclair Owona
Suite à un arrêté signé ce vendredi 16 septembre 2016, par le ministre des Transports, Ernest Mpouho Epigat, le terminal aéroportuaire de l’aérodrome de Mayumba, dans la province de la Nyanga, est désormais réouvert au trafic aérien.
La réhabilitation de l’aéroport de Mayumba, en état de décrépitude avancée depuis de nombreuses années, a été lancée en juillet dernier par le président gabonais Ali Bongo Ondimba. C’était au cours de la tournée républicaine qui l’a conduit dans la province de la Nyanga.
La mise en service de cette infrastructure vient ainsi sonner le glas de l’enclavement aérien qui coupait le département de la Basse-Banio du reste du pays où, pour se rendre à Libreville, il fallait aller jusqu’à Tchibanga (plus de 2h de route) afin de prendre l’avion.
Selon les autorités gabonaises, à l’instar du port en eaux profondes de cette localité, du pont sur la Banio et de la construction de la route Tchibanga-Mayumba, la remise en service de l’aéroport de Mayumba s'inscrit dans une dynamique et une perspective visant à faire de cette localité, un pôle économique porteur de croissance. Quant à l’exécution de cette décision, elle sera ainsi assurée par le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile.
Synclair Owona
Située dans l’enceinte de l’Aéroport international de Libreville et dotée de quatre bureaux, la nouvelle antenne du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), inaugurée ce vendredi 16 septembre, aura pour principale mission d’assister le gouvernement dans la mise en œuvre des politiques d’encadrement du trafic aérien de marchandises et d’assistance des chargeurs dans la maitrise de leurs opérations, en matière de commerce national et international.
Cette nouvelle antenne est en outre appelée à servir de cadre d’échanges de transmission des avis et conseils entre le CGC, les chargeurs, les compagnies aériennes et d’autres entreprises administrations de la chaine de transport aérien. Tout comme il servira à la délivrance des Bordereaux d’identification des cargaisons (BIC) d’importations en application des dispositions législatives en vigueur ainsi que des cartes de chargeurs, servant à identifier et à assister les importateurs et les exportateurs.
Selon Liliale Nadège Ngari (photo), directrice générale du Conseil gabonais des chargeurs, « la CGC, à travers les activités de cette antenne, contribue à la mise en œuvre de la vision stratégique de devenir, à l’horizon 2021, un établissement de référence au Gabon et en Afrique pour la compétitivité des chargeurs, des services de transports et de l’économie nationale »
Au terme de la cérémonie, la directrice générale du CGC a lancé une invite aux différentes parties prenantes pour l’atteinte de ces objectifs. «Nous invitons toutes les administrations et opérateurs ici présents à œuvrer de concert pour la réussite de notre mission à l’aéroport de Libreville.».
Synclair Owona
L’information est relative à la visite de la ministre du Commerce, Madeleine Berre, cette semaine, du chantier de construction du futur espace PME. Située à Awendjé, cet espace couvrira une superficie de 650 m2, avec trois salles de réunion, un centre de formation multimédia, deux salles de travail, un centre de formation AGOA, 2 salles de présence, une cafétéria, un centre de formation et deux salles techniques, pour un coût estimé à 300 millions de francs. Il sera destiné à l'accompagnement pratique des entrepreneurs gabonais.
La construction de cet espace par le ministère du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, de l'Artisanat, du Tourisme et du Développement des services, procède également du souci de cette institution de jouer pleinement son rôle d’encadrer et de promouvoir l’essor des Petites et moyennes entreprises gabonaises en jugulant les carences liées à l’exercice, ainsi qu’au déficit d’expertise de nombreuses d’entre elles. « Au vu du constat fait sur le terrain, auprès des PME gabonaises, nous avons initié ce projet destiné à accompagner les PME vers la performance. Dans cet espace, ils recevront des formations en ressources humaines, gestion de projet financier, ressources administratives et en fiscalité », a indiqué Madeleine Berre.
Et de conclure : « L'autre particularité est l'espace AGOA. Ce centre permettra à nos artisans et autres entrepreneurs de savoir quels produits exporter aux Etats-Unis, dans quelles conditions et comment procéder».
Synclair Owona