Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) envisage d’acquérir sur fonds propres des équipements informatiques, de réseaux et de sécurité satellitaire, pour son siège social, sis à Brazzaville, République du Congo.

A cet effet, la Bdeac vient de lancer un appel d’offres international pour solliciter des offres sous pli fermé de la part de soumissionnaires en situation régulière, répondant aux qualifications requises, pour la fourniture desdits équipements en un lot unique non séparable.

Les candidats intéressés par cet appel à compétition doivent avoir, entre autres, réalisé avec succès, en tant qu’entreprise principale, au moins trois projets de nature et de complexité similaires ou supérieures (fourniture et installation de matériels incluant réseaux et sécurité) durant les cinq dernières années.

Les offres devront être déposées sans mention du nom du soumissionnaire sur l’enveloppe principale, au siège de la Bdeac au plus tard le 15 septembre. Elles seront ouvertes le lendemain. Une garantie de soumission d’un montant égal à 10 millions de FCFA est exigée.

 

S.A

L’ambassade de France au Gabon prévoit que les violences post-électorales vécues par le Gabon depuis la proclamation des résultats de la présidentielle du 27 août dernier devraient prendre fin au plus tard le 12 septembre prochain.

A preuve, la représentation diplomatique française annonce de nouveaux chronogrammes relatifs à l’ouverture de ses services. Annonce est faite que l’Institut français du Gabon rouvrira ses portes le 12 septembre 2016. Or il y a quelques semaines, un précédent communiqué programmait cette reprise d'activités le 5 septembre après une pause traditionnelle du 30 juillet au 4 septembre inclus. La rentrée scolaire 2016-2017 dans les établissements où elle devait avoir lieu le 06 septembre est reportée désormais au 13 septembre.

Entre temps, Jean-Marc Ayrault, ministre français des affaires étrangères et du développement international, a décidé le 1er septembre de l’ouverture d’une cellule de crise afin de répondre à l’inquiétude des ressortissants français, qu’ils soient résidents sur place ou de passage au Gabon. « Nous demandons à nos compatriotes de reporter tout projet de voyage au Gabon et à ceux qui sont sur place d’observer les consignes de prudence et de rester à leur domicile », conseille par ailleurs M. Ayrault.

 

S.A

Le ministère de l’Intérieur de la décentralisation, de la sécurité et de l’hygiène publiques a commis le 1er septembre un communiqué selon lequel, après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle proclamés mercredi 31 août 2016, vers 1h 00 du matin, les forces de sécurité sont intervenues afin de rétablir l’ordre et d’éviter le repli des assaillants vers le quartier général (QG) du leader de l’opposition, Jean Ping.

« Aucun hélicoptère n’a ouvert le feu durant l’opération de sécurisation du QG de M. Jean Ping. Les hélicoptères déployés dans la zone de Libreville ont pour unique mission la surveillance de la zone afin de s’assurer de la sécurité des populations », écrit le ministre de l’Intérieur de Pacôme Moubelet Bouleya (photo). Il ajoute que, « seules les forces de sécurité et de défense assurent le maintien de l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens. Aucune milice n’a participé et ne participe à ses opérations ».

Pacôme Moubelet Bouleya martèle que les forces de défense et de sécurité ne sont pas dépassées et assurent uniquement le maintien de l’ordre. Elles ont effectué un travail « professionnel », afin d’éviter tout affrontement que la situation aurait pu entraîner.

Sylvain Andzongo

Les violences qui ont suivi l’annonce des résultats de l’élection présidentielle au Gabon auraient fait trois morts et un millier d'interpellations.

Pour l’opposition, ces interpellations ont visé des militants pro-Ping. Selon le pouvoir, il s’agit d’arrestations de pilleurs et de casseurs. « Sur Libreville, il y a entre 600 et 800 interpellations, et 200 à 300 sur le reste du pays », a précisé le ministre de l'Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya.

Les deux camps se rejettent la responsabilité de la situation. Pour M. Ping qui revendique toujours la victoire, il s’agit d’une explosion de mécontentement populaire spontanée suite à une élection « volée ».

M. Bongo, de son côté, accuse son rival d’avoir sciemment préparé cette explosion de violence en s’autoproclamant élu avant même la fin du dépouillement et en diffusant massivement de faux décomptes sur les réseaux sociaux.

Une partie de l’opposition en appelle à l’intervention armée de la France qui, tout en appellant au calme et au règlement du conflit par voies pacifiques, a fermement écarté une telle hypothèse.

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) a récemment  rétrocédé à la mairie d'Owendo la voie bitumée de contournement le long de la clôture de délimitation du Centre des métiers Jean Violas d'Owendo.

Pour l’entreprise, cette action sociétale vise à faciliter l'accès aux riverains confrontés à la difficulté de rallier leurs habitations et sécuriser le Centre des métiers. Au total, 1500 habitations sont directement concernées par cette opération de désenclavement sur un linéaire de 1900 mètres, dont le coût des travaux s'élève à 720 millions de FCFA.

Parallèlement à ces travaux de voirie, la Seeg a initié une opération d'extension des réseaux d'eau potable, en vue du raccordement des quartiers  « Ça-M’Étonne » et de la zone dite « CDM » au réseau de Libreville. Lancés en 2016, ces travaux ont nécessité la fourniture d'une conduite de diamètre 160mm. Plus de 7 kilomètres de nouvelles canalisations seront à terme posées et alimentées par la conduite de diamètre 600mm, actuellement en cours d’installation à Mélen-rails.

Le raccordement et la réhabilitation des nouvelles extensions du réseau répondent ainsi à l'engagement de la Seeg d'améliorer les conditions de desserte en eau potable de ces nouveaux quartiers de la zone sud de Libreville.

 

S.A

Suite aux échauffourées observées hier dans les rues de Libreville dès l'annonce officielle de la défaite de Jean Ping face au président Ali Bongo Ondimba, à l’issue de la présidentielle du 27 août dernier, l’ambassade de France au Gabon a publié un communiqué qui indique : « la France demande aux acteurs gabonais d’inscrire leur action dans le cadre de la loi et de récuser toute forme d’intimidation ou de confrontation ».

La représentation diplomatique ajoute : « la contestation des résultats doit se faire selon les voies juridictionnelles. L’examen des recours devra être impartial et dédié à l’établissement incontestable de la sincérité du scrutin. Aux côtés de ses partenaires africains et internationaux, la France sera vigilante ». En outre, l’ambassade réitère ses consignes de prudence et de neutralité et demande aux Français basés au Gabon d’éviter tout déplacement jusqu’à nouvel ordre.

Pour mémoire, d’après les résultats de la présidentielle que la Commission électorale nationale et autonome (Cenap) a transmis au ministère de l’Intérieur hier, Ali Bongo Ondimba a été réélu pour un second mandat de sept ans avec 5594 voix d’avance sur un total de 627 805 inscrits. L’opposition menée par Jean Ping conteste ce verdict et revendique un recomptage des bulletins de vote.

Sylvain Andzongo 

De violentes émeutes ont éclaté à Libreville suite à l’annonce des résulats de la présidentielle remportée par Ali Bongo Ondimba avec 5594 voix d’avancce sur un total de 627 805 inscrits.

Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, porte-parole du Gouvernement, « des personnes armées qui ont incendié le siège de l'Assemblée nationale se sont repliées au QG de Jean Ping en même temps que des centaines de pilleurs et de casseurs ».

L’opposant Jean Ping a déclaré que son QG a été pris d'assaut par les forces de sécurité vers minuit : « Ils ont bombardé par hélicoptères puis ils ont attaqué au sol. Il y a 19 blessés dont certains très graves », assure-t-il.

L’opposition qui, dès dimanche, avait auto-proclamé sa victoire à 60%, conteste les résultats officiels et revendique un recomptage des voix.

L’Union européenne et la France dénoncent un manque de transparence et demandent la publication des résultats détaillés par bureau de vote.

L’Ambassade des Etats-Unis, plus modérée, déplore des irrégularités et dysfonctionements durant le scrutin mais se tient à la disposition du gouvernement pour l’aider à améliorer son système électoral.

Les ministres africains, la Banque mondiale et leurs partenaires se réunissent aujourd’hui 1er septembre à Maurice pour stimuler les investissements en faveur de l’économie bleue.

Avec près d’un tiers (31 %) de la population de l'Afrique de l'Ouest vivant sur le littoral, les océans sont un moteur de croissance et de prospérité. Ils créent des emplois, garantissent la sécurité alimentaire et demeurent une source importante de loisirs et de valeurs symboliques. Ils sont pourtant actuellement menacés, alors qu’ils représenteraient une ressource extraordinaire pour l’Afrique s’ils étaient exploités de manière durable.

Le changement climatique constitue l’une des plus grandes menaces pour les écosystèmes côtiers et marins, et, de nombreux pays africains en ressentent déjà les effets, en particulier les pays plus pauvres. « Les océans, les côtes et les mers du continent africain sont indissociables de son développement et de sa prospérité, » explique Jamal Saghir, conseiller régional senior pour la Banque mondiale et coprésident de la Conférence interministérielle africaine sur les économies bleues et le changement climatique. « La communauté internationale doit prendre davantage conscience de leur importance dans le contexte des actions sur le climat, et plus particulièrement de l’adaptation au changement climatique ».

Le développement d’économies bleues soucieuses de l’évolution du climat et permettant assurer la subsistance de millions de personnes est l’une des principales priorités des gouvernements africains. L’économie bleue demeure néanmoins un nouveau domaine avec de nombreux défis, notamment des besoins importants en matière de renforcement des capacités, de technologie,  d’innovation, de financement, d’expertise et de partenariats qui façonnent durablement  le continent. .

Pour y parvenir, le Groupe de la Banque mondiale organise conjointement  avec la République de Maurice, la Conférence interministérielle africaine sur les économies bleues et le changement climatique, qui se tiendra du 1er au 3 septembre 2016. Cette conférence réunira des pays africains, des partenaires au développement, des scientifiques, des leaders d’opinion ainsi que des représentants du secteur privé, de la société civile, du monde universitaire, des médias et des communautés dont le quotidien dépend de la bonne santé des océans.

« Maurice est heureuse d'accueillir la conférence et de réaffirmer son engagement envers le développement durable de notre région. L'économie océanique est une priorité nationale et nous serons ravis d’échanger avec les experts internationaux afin d’intégrer la dimension du changement climatique dans nos plans d’investissement, » a déclaré  Xavier-Luc Duval, Premier ministre adjoint, ministre du Tourisme et des Communications extérieures de la République de Maurice et coprésident de la Conférence interministérielle africaine sur les économies bleues et le changement climatique. « Nous sommes également impatients de partager notre expérience avec d'autres pays africains ».

Cette conférence servira de table ronde pour débattre des actions à engager  afin d’exploiter  pleinement le potentiel de l’économie bleue dans un contexte de changement climatique. Elle entend aider les participants à développer une stratégie pour bâtir une économie bleue, tout en réfléchissant aux éventuelles retombées positives, à la  faisabilité économique et technique ainsi qu’à la pérennité environnementale de ce projet.

Les conclusions de cette conférence éclaireront de futurs événements sur les océans et le changement climatique, dont la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) qui se tiendra en novembre 2016 à Marrakech au Maroc.

Selon les mots de Benoît Bosquet, directeur sectoriel Environnement et Ressources naturelles pour la région Afrique à la Banque mondiale, « il faut intégrer le changement climatique  aux plans de développement de l’économie bleue, en utilisant divers scénarios et en s’inspirant des meilleures pratiques dans le monde entier ».

Synclair Owona avec la Banque mondiale

Plus d’info : http://climatesmartoceans.org

Dans sa toute première adresse à la nation, quelques heures après la publication des résultats du la présidentielle du 27 août dernier par le ministre de l’Intérieur, Ali Bongo Ondimba a décliné les priorités de son nouveau septennat.

Reconnaissant d’emblée le verdict des urnes très étriqué, le président a reconnu que cette victoire au score serré l’oblige à prendre en compte toutes les aspirations du peuple gabonais : «Mes chers compatriotes, c’est un honneur d’être à votre service pour un nouveau mandat. Je vous ai entendu. Et je vais travailler avec tous les Gabonais, de tous horizons pour réaliser ces changements. Je suis engagé à réaliser ces plus grands changements que nous attendons tous».

L’ancien et nouveau chef d’Etat envisage également améliorer le système institutionnel. « Comme je m’y étais engagé devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, je vais m’employer à remplir les conditions nécessaires à l’évolution de notre système institutionnel, politique, économique et social dans l’inclusion, avec le soutien du peuple gabonais et des partenaires qui consentiront à nous accompagner.», a-t-il déclaré.  

A l’endroit de la jeunesse et de la gente féminine, principaux piliers de son programme d’Egalité des chances, pour le nouveau et ancien locataire du ‘’Palais du bord de mer’’, « le mandat qui va s’ouvrir devra apporter une place très importante à la formation des femmes, des jeunes, par l’éducation et la formation professionnelle, mais aussi en leur accordant, comme je m’y suis engagé, une place plus forte et plus représentative dans notre démocratie ».

Car, selon lui : « La jeunesse gabonaise est celle qui doit retenir toute notre attention : c'est elle qui doit faire vivre l'héritage que nous avons reçu. Cette victoire je la dédie à la jeunesse», a-t-il déclaré.

Synclair Owona

mercredi, 31 août 2016 12:51

Gabon : Ali Bongo élu avec 49,85%

La longue attente des résultats de l’élection présidentielle gabonaise a pris fin. Ali Bongo est réélu avec 49,85% des voix. Jean Ping est crédité de 48,16%.

L’information est donnée par le site Koaci.com qui cite des sources de la CENAP. Le ministre de l’intérieur s’apprêterait à diffuser les résultats officiels.

Ali Bongo a sauvé son siège grâce à une mobilisation massive des électeurs de sa province d’origine, le Haut Ogooué, où son score dépasserait les 95% des suffrages exprimés.

Ces résultats tombent alors qu’un nouveau scandale est annoncé. Après les cybercriminels ivoiriens qui diffusaient de faux procés-verbaux annoçant Jean Ping à 60%, après le conseiller d’Alassane Ouattara qui agissait dans l’ombre pour corrompre la Commission électorale gabonaise, c’est maintenant un membre de la mission de surveillance de l’UE qui se trouve soupçonné de corruption.

L’opposition, appuyée par l’UE, revendique un nouveau décompte des voix.

A noter que l’UE ne s’est pas encore exprimée sur le limogeage du conseiller à la Présidence ivoirienne Mamadi Diané, suite à ses manoeuvres en faveur du candidat Jean Ping.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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