La Caisse des pensions et des prestations familiales (Cppf) a lancé, il y a quelques jours à Libreville, la réflexion sur la réforme du nouveau système des pensions en cours de préparation.
Les responsables de cette administration sociale ont indiqué que ladite réforme va vers son aboutissement avec la présentation des travaux du comité technique auprès de celui en charge du pilotage au ministère du Budget et des comptes publics. Au cours des assises de Libreville, des recommandations ont été formulées. La Cppf souhaite notamment que puisse se tenir dans les meilleurs délais un comité national de rémunération pour améliorer la prise en charge des pensions des agents ayant des statuts particuliers.
Par ailleurs, elle préconise de veiller à assurer l’équilibre des pensions sur un moyen terme acceptable et de déterminer le taux de cotisation permettant d’assurer à moyen et long terme la viabilité du nouveau système à venir.
Pour mémoire, toutes ces propositions avaient déjà été soumises au Conseil des ministres du 2 juin 2016, qui a approuvé le projet de loi déterminant les principes fondamentaux des pensions de l’Etat.
L’adoption de toute la réforme suit actuellement le processus administratif avant la validation finale par les deux chambres du parlement, indique la Cppf.
S.A.
Au deuxième trimestre 2016, la part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon s’est établie à 46 000 barils par jour (b/j), en baisse de 2% par rapport au premier trimestre 2016 (47 000 b/j).
Selon la compagnie pétrolière, cette baisse s’explique principalement par l’arrêt pour maintenance préventive du compresseur KY440 dans le secteur Torpille, la difficulté de stabiliser certains puits d’Anguille après les arrêts planifiés et la réduction du potentiel liée au déclin du socle Rabi. Mais au plan financier, Total Gabon se porte bien.
Le chiffre d’affaires de la filiale gabonaise du Français Total s’élève à 194 millions de dollars (M$), en hausse de 33 M$ (+20%) par rapport au premier trimestre 2016 (161 M$). Cette augmentation s’explique principalement par celle du prix de vente des qualités de brut commercialisées par Total Gabon (+52 M$) et du négoce de pétrole brut pour le compte de tiers (+7 M$), partiellement compensée par la baisse des volumes vendus sur la période liée au planning des enlèvements (-22 M$) et des prestations fournies aux tiers (-2 M$).
Sylvain Andzongo
Le Secrétaire-général de l'ONU, Ban-Ki-moon a devisé ce mardi par téléphone, à quelques heures de la proclamation des résultats du scrutin présidentiel du 27 août dernier, avec Ali Bongo Ondimba, le président sortant de la République gabonaise candidat à sa succession, ainsi qu’avec Jean Ping, son principal challenger à sa cette élection.
Au cours de cet entretien, le diplomate onusien s’est dit réjoui du déroulement pacifique de l’élection présidentielle du 27 aout 2016. Il s’est par ailleurs félicité du niveau élevé de participation, ainsi que de la présence d’un grand nombre d’observateurs nationaux et internationaux.
Toutefois, Ban-Ki-moon n’a pas manqué d’exprimer sa préoccupation concernant des déclarations prématurées sur l’issue des élections, avant même l’annonce officielle des résultats.
Il a également demandé aux deux protagonistes d’insister auprès de leurs partisans sur la nécessité de faire preuve de retenue dans l’attente de l’annonce des résultats provisoires prévue ce 30 août 2016. Il les a enfin exhortés à résoudre tout grief éventuel après l’annonce des résultats par les moyens légaux existants, à la suite d’un processus transparent et démocratique.
Synclair Owona
La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a récemment organisé une visite guidée des installations du Complexe métallurgique de Moanda (Cmm) au profit des populations de la gare.
Des dizaines de visiteurs se sont installés dans l’une des salles de réunion où ils ont assisté à la projection d’un court métrage faisant la genèse et l’aboutissement du projet du CMM.
A la suite de cette projection, les hôtes, munis des équipements de protection individuelle, ont entamé la première étape de la découverte sous la conduite du Directeur adjoint du complexe, Didier Auriault. Ce dernier les a conduits à l’unité 524 pour assister à une coulée du silicomanganèse. Les rivrains ont également jeté un coup d’œil aux premières étapes du procédé de production du manganèse métal, notamment au broyage du minerai en fines particules à l’unité 511 et à la dissolution du minerai en acide sulfurique à l’unité 512.
Cette visite guidée a été l’occasion d’édifier les populations sur les normes de sécurité et environnement applicables sur les sites du CMM. Les riverains sont restés admiratifs des installations et équipements modernes utilisés au sein de ce complexe qui a permis au Gabon de rentrer dans l’ère industrielle.
Deuxième producteur mondial de manganèse, la Comilog a réalisé un chiffre d’affaires en 2014 de 340,6 milliards de FCFA.
S.A
Après Airtel Gabon en janvier 2016, c’est au tour de l’opérateur télécoms Moov de menacer suspendre les numéros de téléphone ses abonnés encore non identifiés « dans quelques jours ».
Pour ne pas en arriver à cette extrémité, Moov propose quatre solutions.
La première est de télécharger et installer l’application Moovface sur le Smartphone à travers Playstore et suivre les instructions qui s’afficheront.
La deuxième solution est de se rendre sur le site internet de l’opérateur, cliquer sur l’onglet « identification » et se laisser guider.
La troisième proposition est de se rendre dans une agence avec une pièce d’identification officielle (Carte nationale d’identité, passeport, carte de séjour, etc.).
En quatrième proposition, l’utilisateur peut envoyer à Moov une image de la pièce d’identité + son numéro de téléphone par WhatsApp ou Viber au « 05 42 42 21 ».
En mai 2015, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) déplorait un nombre élevé d’abonnés non identifiés chez les opérateurs de téléphonie mobile et avait alors instruit l’identification systématique des utilisateurs des réseaux télécoms.
Moov, troisième opérateur de télécoms sur quatre au Gabon, revendique 429 890 abonnés et 15,04% du marché de la téléphonie mobile, au premier trimestre 2016, selon les données de l’Arcep.
S.A
Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale daté de ce mardi 30 août 2016, le Gabon fait actuellement l’objet de trois types de menaces à savoir : la cybercriminalité, les atteintes aux données à caractère personnel et l’importation illégale de matériel de télécommunication, satellitaire et militaire.
Face à cette menace multiforme, le ministère de la Défense nationale recommande une plus grande prudence quant à l’application dénommée ‘’REGAG’’, une application ‘’hackers’’, mise en place au Gabon. Car, derrière cette application, poursuit ledit communiqué, se cache une cellule de cybercriminels ivoiriens, chargés d’alimenter l’application et les réseaux sociaux de faux contenus. Outre l’échange de données incontrôlées, ce type d’application est reconnu pour pirater l’ensemble des données personnelles de ses utilisateurs.
A la tête de cette cyber-cellule, se trouve un individu de nationalité ivoirienne, bien connu des services de renseignements pour des causes similaires dans d’autres pays de la sous-région qui exploite cette application sur le territoire national.
Toujours dans ce cadre, «Les services de douanes gabonaises ont récemment procédé à la saisie de téléphones portables satellitaires de type Iridium, Thuraya et Motorola compatibles avec les fréquences utilisées par les forces de défense et de sécurité.», précise ledit communiqué, avant de poursuivre : «Aucune demande de fréquence n’a été émise auprès de l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Ce qui sous-entend que ce matériel entré illégalement au Gabon interfère dans les communications électroniques de nos forces de défense et de sécurité».
Au regard de la gravité des faits exposés, le ministère de la Défense nationale recommande d’observer la plus grande vigilance, tout en affirmant que les forces de défense et de sécurité entendent garantir l’intégrité du territoire national, la sécurité des biens et des personnes et prendront les mesures qui s’imposent pour faire respecter l’Etat de droit.
Synclair Owona
Alain-Claude Bilie-By-Nze, porte-parole du gouvernement gabonais accuse Mamadi Diané (photo), conseiller d’Alassane Ouattara, Président de Côte d'Ivoire, d’avoir tenté d’obtenir par corruption la démission de 3 membres de la CENAP.
« Aujourd’hui, nous avons une preuve tangible et irréfutable mettant en cause Jean Ping et Mamadi Diané, conseiller du président de la République de Côte d’Ivoire, dans un complot visant à faire démissionner ce jour des membres de la CENAP par corruption. » affirme le communiqué du gouvernement gabonais.
Les autorités des deux pays seraient actuellement en contact pour tenter de s’expliquer sur cette affaire : « Cette tentative de corruption d’une institution essentielle à l’Etat, du fait d’un représentant d’une puissance étrangère amie, est inacceptable » relève Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Selon le site ivoirien l’Infodrome, le président Ouattara aurait limogé Mamadi Diané sur le champ.
La CENAP (Commission électorale nationale autonome et paritaire), présidée par René Abogho Ella (photo), autorité publique, autonome et paritaire, reconnue par tous les acteurs politiques du pays, va désormais entamer son processus de validation des procès-verbaux produits par les 2580 bureaux de vote du pays et de l’étranger.
C’est cette institution que la Loi autorise seule à annoncer les résultats officiels de l’élection présidentielle au Gabon par la voix du Ministre de l’Intérieur.
« Ces résultats officiels ne pourront être annoncés que lorsque les travaux au sein de la CENAP auront touché à leur fin et abouti à une validation commune, finale et définitive des résultats officiels de l’élection présidentielle 2016. Il n’est donc pas impossible que ce processus s’engage jusque tard dans la nuit » annonce le Ministère de l’Intérieur.
Le ministère de l’Intérieur confirme que les résultats de l’élection présidentielle du 27 août dernier seront proclamés après la réunion de la Commision électorale nationale autonome et permanente (Cenap) qui débutera à Libreville ce mardi à 19h 00.
« Tout autre prétendu résultat diffusé avant, pendant ou après la proclamation officielle n’est que mensonge et violation de la loi », martèle le ministre Pacôme Moubelet-Boubeya (photo). Il indique que dans l’attente de la transmission des résultats de la Cenap, les Gabonais sont invités à la plus grande vigilance quant à leurs sources d’information.
« Des organes obscurs relayés sur les médias sociaux participent à une campagne de désinformation massive. Ainsi, une application intitulée REGAB procède en simulant la collecte et la restitution du scrutin, et des comptes Twitter se réclamant d’organisations inexistantes diffusent des résultats faux », averti le membre du gouvernement.
Moubelet-Boubeya rappelle que « les différentes missions d’observation de l’Union européenne, de la Ceeac [Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale] et de l’Union africaine ont salué le travail du gouvernement gabonais […] et ont constaté un processus libre, transparent et équitable ».
Sylvain Andzongo
Gabriel Mally Hodjoua, SG du ministère gabonais de la Défense met en garde les personnes qui auraient téléchargé l’application Regab, rapporte le site Koaci.com.
Cette application présentée comme capable de diffuser les résultats électoraux en temps réel serait en fait un logiciel pirate conçu par une équipe de cybercriminels d'ivoiriens «chargés d'alimenter l'application et les réseaux sociaux de faux contenus ».
Toujours selon le Ministère, à la tête de cette cybercellule se cacherait un certain Yeo Sihifowa connu des services de renseignement pour « des actions similaires dans d'autres pays de la sous région. »