Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Depuis 2009, le secteur de la distribution a connu une forte croissance qui a atteint une moyenne annuelle de 13%. La grande distribution s’est développée à un rythme important, dans un pays où plus de 70% de la population vit dans les centres urbains, notamment à Libreville, la capitale politique, et à Port-Gentil, la capitale économique.

Dans ces deux villes et dans d’autres, les grandes surfaces commerciales se sont multipliées. Actuellement, trois grands opérateurs se partagent le segment de la grande distribution. La Compagnie d’exploitation commerciale africaine et société gabonaise de distribution (Ceca-Gadis), avec plus de 1600 employés, fait dans l’agroalimentaire, le mobilier ou encore les matériaux de construction ; la Société de distribution gabonaise (Sodigab) qui a construit l’espace Géant Casino Mbolo, emblème de la grand distribution dans la capitale ; et enfin, Prix Import dont les activités se concentrent à Libreville. Outre ces entités, d’autres structures faisant dans le demi-gros se sont introduites dans le secteur, avec une forte hausse de la participation des locaux.

Plusieurs milliards de chiffre d’affaires

Les chiffres d’affaires dans les différentes branches s’envolent. Dans le commerce général, l’on est passé de 354 milliards FCFA de chiffre d’affaires en 2009 à un peu plus de 590 milliards FCFA en 2014. Des indicateurs de la Direction générale des statistiques montrent que cette courbe ascendante a continué à progresser dans les mêmes proportions au cours des trois dernières années. Il en est de même du segment des produits pétroliers où ces chiffres ont pratiquement triplé, passant de 162 milliards FCFA en 2009 à 483 milliards FCFA. Le commerce des produits pharmaceutiques est aussi en hausse : de 36 à 54 milliards FCFA sur la période concernée. Quant à la vente des véhicules, la hausse est également perceptible : de 144 à 159 milliards FCFA de chiffre d’affaires.

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Le commerce de détail se développe lui aussi. Le négoce de détail est le plus souvent géré de manière individuelle et est majoritairement effectué par des expatriés. Mais, lors des dernières années, l’on a constaté un véritable engouement des locaux dans ce domaine. Proposant une offre plus diversifiée aux consommateurs, des réseaux sans cesse grandissants de supermarchés et superettes ont également émergé ; avec une prédominance de l’alimentaire (plus de 75%), suivi du cosmétique et de la quincaillerie.

Baisse des prix des produits de base

Cette forte expansion de l’activité commerciale formelle dans le pays a cependant connu un bémol : la vie chère au Gabon. Dès lors, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement à prendre des mesures pour faire chuter les prix des produits de consommation de base. Parmi ces mesures, il y a les arrêtés du 14 août 2012 sur les produits importés, locaux, ainsi que sur la concurrence. D’autres mesures conduisant à l’exonération de la Tva et la suspension des droits de douanes sur plusieurs produits ont été prises…

Au bout du rouleau, les coûts de plusieurs produits de consommation de base ont connu une baisse non négligeable, facilitant ainsi la vie à des milliers de ménages. Le prix de la viande a chuté de 12%, tandis qu’une baisse de 5% était observée sur les prix des poissons et fruits de mer. Celui des huiles grasses a quant à lui reculé de 3%.

Synclair Owona

Les autorités gabonaises envisagent de déployer de moyens supplémentaires en vue du renforcement de ce mécanisme ainsi que son extension à l’ensemble de la population. Face à une pression financière déjà lourde, à laquelle s’ajoutent des mécanismes de mobilisation des ressources nécessaires à son autofinancement pas encore stabilisées, le gouvernement projette de renforcer le dispositif de financement des garanties sociales octroyées en s’assurant effectivement que les ressources nécessaires soient mobilisées pour couvrir les besoins de toute la population qui y a droit.

Plusieurs innovations sont prévues dans ce nouveau dispositif. Il s’agit, entre autres, de l’extension de l’offre de soins et de médicaments à rembourser aux assurés et l’élargissement du système de protection sociale. Dans cette logique, la gamme des prestations à d’autres risques sociaux, comme le chômage ou l’incapacité vieillesse, sera également élargie de manière progressive.

Pour matérialiser ces ambitions qui s’inscrivent dans la continuité de la marche du pays vers une dynamique de progrès et de prospérité partagée, les autorités entendent mener une réforme structurante dans ce sens, avec les partenaires sociaux, dans le strict cadre d’un dialogue inclusif.

Synclair Owona

Dans un contexte de baisse de la consommation des ménages, le groupe de distribution Ceca-Gadis (Compagnie d’exploitation commerciale africaine et société gabonaise de distribution), 4e entreprise gabonaise en termes de chiffre d’affaires et 1ère du secteur hors-pétrole, a réalisé un chiffre d’affaires de 224 milliards de FCFA en 2015, contre 233,5 en 2014 et 232 en 2013.

Cette baisse d’activités est due au ralentissement de l’économie nationale fortement impactée par la baisse des cours du pétrole, a expliqué le PDG du Groupe, Michel Essonghé (photo). Et face à cette situation, il a engagé une remobilisation des énergies et en même temps esquissé les actions à mettre en œuvre pour faire face à cette crise.

Entre autres mesures préconisées, il s’agit notamment de la poursuite du programme de renforcement des investissements par la rénovation et la création de nouvelles structures et magasins. Il s’agit également d’assurer d’une implication professionnelle totale afin d’éviter les errements préjudiciables à l’entreprise. «Vous connaissez tous la situation économique que traverse notre pays actuellement. Vous avez certainement entendu parler de tous ces licenciements, de ces entreprises qui n’arrivent plus à payer leurs salariés. Vous avez pu constater la baisse de la fréquentation de nos magasins, et beaucoup d’entre vous attendent quelques fois de longues heures avant de voir un client. Ceci est la conséquence de cette crise, difficile, aux conséquences encore inconnues », a-t-il indiqué à nos confrères de Direct Infos Gabon.

Créé dans les années 30 par un investisseur privé, le groupe Ceca-Gadis avec plus de 1600 employés, possède 10 enseignes commerciales (CK2, Sogam Equip, Matelec, Géant CKdo, Super CKdo, Maxi CKdo, Gaboprix, Cecacado, Intergros et Supergros) et plus de 150 magasins répartis sur l’ensemble du territoire national.

 

Synclair Owona

Dans un souci de renforcer la culture du service aux usagers au sein de l’administration des forces de sécurité, le gouvernement envisage de mener une réforme en profondeur des Forces de police nationales (FPN), afin de réorienter leur action, avant tout autre mission, vers la protection de la sécurité des personnes physiques et des biens.

La matérialisation de ce processus passerait par l’affectation de la majorité des forces de police à des services de proximité, en charge de la prévention, de la dissuasion et de la gestion rapide des actes d’incivilité et de délinquance dans les quartiers populaires. Au-delà de sa mission sécuritaire, la police de proximité serait appelée jouer un rôle important dans la vie sociale des quartiers. Dans ce cadre, son rôle consisterait d’alerter les services publics compétents lorsque des cas sociaux ou environnementaux appellent à une intervention de la force publique. Elle aurait aussi pour rôle de projeter une image positive de l’Etat, protecteur des populations, conciliateur et facilitateur.

Selon ce projet, la dématérialisation des transactions financières fera que les agents de police n’auront plus à percevoir directement de l’argent suite à des contraventions. Un numéro vert sera rendu public et largement diffusé, afin que les cas d’abus puissent être dénoncés et sanctionnés, lorsque les preuves de ces abus sont irréfutables. Ces réformes contribueront à rehausser l’image des policiers au sein de la population. «Cette réforme des Forces de police nationales devra contribuer à rehausser l’image déjà bien écornée de ce corps auprès des populations. En outre, elle est sensée amener ce corps à jouer tout son rôle pour la qualité de notre vivre ensemble.», explique Ali Bongo Ondimba, avant de conclure : «Il est donc absolument nécessaire que ce corps administratif soit exemplaire, suscite l’admiration et le respect de notre communauté nationale.».

 

Synclair Owona

En pleine campagne électorale pour l’élection présidentielle du 27 août, le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), initié au début de mandat du chef de l’Etat sortant, Ali Bongo Ondimba et dont l’un des objectifs consiste à sortir le Gabon de la dépendance de l’industrie pétrolière fait l’objet de fortes attaques de la part de l’opposition.

Le processus de diversification lancé par les autorités gabonaises consistant à sortir le pays de la dépendance de l’industrie pétrolière pour créer d’autres sources de croissance se heurte à un certain nombre de facteurs à la fois endogènes et exogènes, malgré quelques avancées. Il ne manque pas aujourd’hui de cristalliser toutes les attentions et tensions en cette double période électorale et de crise pétrolière.

Car, si les conséquences de la crise pétrolière mondiale sont peu visibles à Libreville, Port-Gentil, capitale économique au sud du pays et principale cité pétrolière du pays, subit de plein fouet les conséquences de la chute des cours de l’or noir.

Selon plusieurs médias nationaux, des milliers de travailleurs dans des entreprises sous-traitantes, sur une population totale de 150 000 habitants, ont perdu leur emploi. «Sans le développement de nouvelles filières d’activités dans le pays, on aurait un chômage élevé à l’heure actuelle », se défend toutefois le gouvernement. D’après les statistiques de la Banque mondiale de 2015, le taux de chômage atteint 16% sur une population de 1,8 millions d’habitants. Chez les jeunes, il y a un an, il atteignait les 30%.

Mais en pleine campagne électorale pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 27 août, l’opposition s’interroge sur les résultats de ce plan de diversification économique, lancé par l’équipe sortante. Un plan de transformation que Jean Ping, candidat à la présidentielle et ses partisans déplorent et critiquent avec véhémence.

Quelle que soit l’issue du scrutin présidentiel du 27 août prochain, le Gabon pourrait être contraint de demander une aide du FMI pour soutenir son économie, en raison de la baisse des cours et d’une dépendance encore très forte à la rente pétrolière. Une note publiée au mois de mars, par l’institution financière de Washington indique que la croissance globale devrait tomber à 3,2 % sous l’effet principalement de la baisse de la recette pétrolière.

Synclair Owona avec TSA

Dans le cadre de la mise en œuvre du règlement n°01/15/Cemac/Umac/Cobac, relatif à la supervision des holdings financières et à la surveillance transfrontière, le Secrétaire général adjoint de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), Christian Ouanzin, a organisé récemment à Libreville, un atelier de travail réunissant Express Union Group et ses filiales.

Il a indiqué qu’il est question de l’inclusion de la société de microfinance camerounaise, holding financière implantée dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), et détentrice de cinq filiales de microfinance dans la zone (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon et au Tchad), dans le périmètre des établissements assujettis à la surveillance sur base consolidée de la Cobac

Christian Ouanzin a aussi précisé qu’en dehors des filiales de la Cemac, celle de monnaie électronique implantée en Côte d’Ivoire (Qash services) et en République démocratique du Congo sont placées sous la surveillance d’un organe de supervision bancaire. Il a invité les représentants de la holding à une franche collaboration avec la Cobac, en vue d’une meilleure connaissance du groupe Express Union dans sa globalité et d’une meilleure appréciation de son profil de risque.

Express Union est une société financière de droit camerounais créée en 1997 avec pour siège social Yaoundé. A l'origine, elle est spécialisée dans l'envoi rapide d'argent et son rayon d'action est le territoire camerounais dont elle est leader sur le marché. Depuis 2006, la société a obtenu un agrément de la Cobac et du ministère camerounais des Finances pour la création d'une structure de microfinance de seconde catégorie.

 

S.A

 

Au regard de la forte dégradation des recettes des recettes pétrolières qui contribuaient de la création de richesse dans l’économie à hauteur de 45% en 2010, contre 23% en 2015, Ali Bongo Ondimba veut donner plus de moyens pour soutenir les filières économiques moins dépendantes de la conjoncture internationale, en anticipant par des études, analyses et prévisions. «Je pense par exemple à notre secteur du BTP et de la promotion immobilière, je pense à l’économie numérique, au tourisme, à la pêche et l’aquaculture, et bien entendu à l’agriculture.» a-t-il spécifié.

Selon lui : «Ce sont autant de filières qui créent massivement des emplois et qui peuvent nous permettre d’offrir des opportunités de qualité à nos jeunes, tant sur notre marché intérieur que sur les marchés régional et international.», a-t-il ajouté.

A l’endroit des acteurs économiques, le chef de l’Etat sortant tenu à affirmer, sur la base de faits et réalisations économiques avérés, sa certitude d’être le candidat le mieux à même de redynamiser l’économie pour créer massivement des richesses et des emplois privés, en cette période d’incertitude liée à une conjoncture économique internationale défavorable.

En clair, huit actions phares résument les grandes ambitions d’Ali Bongo Ondimba sur le plan économique. Des actions qui, selon lui, visent à accélérer sensiblement la transformation structurelle de l’économie gabonaise et permettre de générer des milliers d’emplois dans le secteur privé formel.

Il s’agit de :

  1. La poursuite et le renforcement du programme GRAINE (25 000 emplois agricoles)
  2. L’opérationnalisation de la ZERP de l’Ile Mandji pour la filière pétrochimie (5000 emplois)
  3. Le Développement du cluster de l’ameublement de Nkok
  4. La création de la Cité Numérique du Savoir (2000 emplois)
  5. L’accélération de l’exploration et de l’aménagement minier
  6. L’aménagement et le développement des Zones d’intérêt touristique (5000 emplois)
  7. La restructuration de la filière pêche / aquaculture (1000 emplois)
  8. La réforme du dispositif des Activités génératrices de revenus (AGR) pour financer la montée en capacité des petits opérateurs de services informels.

 

Synclair Owona

Dans le cadre d’un partenariat entre l’entreprise de téléphonie mobile Airtel et la mairie d’Akanda, une municipalité située au nord de Libreville, en vue de protéger la mangrove, les deux parties viennent de lancer une opération de collage des vignettes de sensibilisation sur les taxis de cette localité.

Selon le représentant du directeur général d’Airtel Gabon, Franck Sinclair Eneme Atomo, ce partenariat qui vise à la protection de l’environnement d’Akanda, entre dans le cadre de la politique sociale de la filiale gabonaise de la firme indienne Bharti Airtel : «Nous sommes partisans de la conservation des espèces et aujourd’hui ce partenariat, qui vise à la protection de l’environnement d’Akanda, a été justement confirmé par notre ligne de conduite. Nous avons voulu accompagner la mairie d’Akanda dans ce challenge.», a-t-il indiqué.

Le message véhiculé par les vignettes porte sur une prise de conscience, en vue de la protection de cette espèce végétale qui participe à la préservation de l’écosystème, pratiquement aujourd’hui en voie de disparition. « La mangrove participe à la préservation des eaux, ensemble nous luttons contre pour sa protection.», peut-on parcourir sur les vignettes.

Pour cette opération, près de 500 vignettes estampillées Airtel Gabon et intégrant le message de la préservation de l’environnement seront apposées sur les portières des taxis exerçant dans la commune d’Akanda, située au nord de Libreville.

 

Synclair Owona

Faisant le point de la situation sur l’affaire des malversations de la compagnie SinoHydro, dans laquelle est impliqué Franck Ping, le procureur de la République près le tribunal judiciaire de première instance de Libreville, Steve Ndong Essame Ndong, a signifié qu’un juge d’instruction sera mis à contribution afin de délivrer un mandat d’arrêt international contre ce dernier.

D’après Steve Essame Ndong, «Wang Ping, directeur général adjoint de la société chinoise Sinohydro, a déféré aux convocations de la justice pour faire la lumière sur l’affaire de rétro commissions dont aurait bénéficié Frank Ping dans le cadre de l’exécution de contrats énergétiques au Gabon. C’est à la suite de ces convocations, qu’il a fourni des pièces comptables sur les transactions financières prouvant que des virements de plus de cinq milliards de FCFA ont été effectués sur le compte de Frank Ping logé dans une banque basée à Hong Kong ».

A ce jour, regrette-t-il, Frank Ping n’a jamais déféré à une convocation de la justice dans le cadre de cette affaire. Il est absent du territoire depuis le début de cette affaire et, à ce jour, personne ne semble savoir où il se trouve.

Aussi dans ce cadre, « nous avons saisi Interpol afin de localiser Frank Ping», a-t-il indiqué. D’après lui, après cette saisine d’Interpol, le juge d’instruction sera mis à contribution afin de délivrer un mandat d’arrêt international.

Synclair Owona

C’est la substance du deuxième rapport de l’Observatoire de la couverture médiatique des élections gabonaises de 2016 (OCME-Gabon 2016), qui assure le monitoring de la couverture journalistique de l’actualité politique gabonaise depuis le 1er mars 2016, publié le 19 août dernier.

Selon ledit rapport, il ressort que la plupart des médias couvrent l’actualité politique sans respecter le principe de recherche de la vérité, de l’équité et de l’équilibre des informations. Le tout, en violation des principes déontologiques et des normes internationales en matière de couverture journalistique du processus électoral. Pire, ils prennent parti pour un camp dont ils font la propagande, en même temps qu’ils s’adonnent au dénigrement systématique du camp adverse.

Les médias publics ont privilégié le candidat du parti au pouvoir en lui accordant, sur l’échantillon analysé, 92% à 95% du temps d’antenne. Résultat, sur un classement de 19 organes de presse observés (classés en fonction du niveau d’équilibre des informations et des sources), Gabon Television est 11e et Radio Gabon 14e. Venant en 4e position de ce classement, Africa N°1 est cependant un peu plus impartiale.

Dans ce rapport, les médias privés ne sont pas non plus de bons exemples. Pendant que certains s’adonnent à la propagande du candidat du parti au pouvoir, d’autres s’évertuent systématiquement à le dénigrer.

Tout n’est cependant pas sombre, puisque quelques organes de presse émergent du lot et se rapprochent des standards d’équilibre souhaités. C’est le cas notamment de la chaîne de télévision privée TVS, qui vient en tête de ce classement, malgré ses moyens fort limités. Co-leader de ce classement, le site d’informations en ligne Gabonreview.com est également un bon exemple de professionnalisme. Tout comme, dans une moindre mesure, le site d’informations en ligne Gaboneco.com, classé 3e.

L’échelle de notation de ce classement varie de 0 (équilibre parfait des informations) à 10 (déséquilibre maximum des informations). Les critères d’observation quant à eux, se fondent sur les normes contenues dans les instruments internationaux, à l’instar de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui prescrit l’égalité d’accès aux services et biens publics. Il y a ensuite la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance qui recommande un accès équitable aux médias d’État de tous les candidats et partis politiques, et la Déclaration de l’OUA/UA sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique qui prescrit le respect de l’impartialité dans la couverture du processus électoral.

L’observation se fonde enfin sur le principe de la déontologie des journalistes qui recommande de «ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ». Un premier rapport a été publié en mai 2016.

Synclair Owona

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