L'ancienne Première dame du Gabon, Sylvia Bongo, et son fils Noureddin Bongo, détenus depuis le coup d’État d’août 2023, auraient été placés en résidence surveillée dans leur villa du quartier Sablière à Libreville, selon des informations concordantes de RFI et de plusieurs médias locaux.
Leur transfert, intervenu le 9 mai 2025, met fin à 19 mois d’incarcération à la prison centrale de Libreville, où ils étaient détenus sans jugement dans l’attente de leur procès pour détournement de fonds publics et blanchiment de capitaux.
Trois jours après la révélation de cette information par les médias, les autorités de Libreville restent muettes sur le sujet. Leur libération partielle constitue un soulagement pour l’ancien président Ali Bongo Ondimba, lui-même assigné à résidence dans la même villa depuis son renversement.
Leurs avocats avaient, à plusieurs reprises, dénoncé des conditions de détention « inhumaines », réclamant en vain une amélioration de leur traitement ou une mise en liberté provisoire. Bien que leur situation se soit aujourd’hui allégée, les charges pesant contre eux demeurent, et ils restent tenus de se tenir à la disposition de la justice gabonaise, selon la presse.
SG
L'activité des transports au Gabon a enregistré une forte baisse au quatrième trimestre 2024, selon les données du ministère de l'Économie. L'indice global du secteur s'est répondu de 25,3 %, sous l'effet conjugué du ralentissement du fret ferroviaire et, dans une moindre mesure, du transport aérien.
Le transport ferroviaire a accusé une chute brutale de 31,4 % sur la période, conséquence directe de la crise traversée par le secteur minier, notamment celui du manganèse. La saturation des marchés internationaux a provoqué un ralentissement, voire un arrêt temporaire de la production chez certains opérateurs, notamment mécaniquement les volumes de minéraux évacués vers le port d'Owendo.
Sur l'ensemble de l'année 2024, l'indice d'activité du rail affiche une réponse de 9,3 %. Cette baisse annuelle s'explique également par la réduction volontaire du nombre de trains pour permettre la poursuite des travaux de réhabilitation sur l'unique voie ferrée du pays.
Transport aérien
Le transport aérien a également connu une flexion au quatrième trimestre, avec une baisse de 5,5 % du nombre de passagers. Ce recul est essentiellement imputable au réseau international, qui a montré des signes de faiblesse. Le réseau domestique, en revanche, a conservé une dynamique positive, atténuant l'impact global.
Malgré cette contre-performance en fin d'année, le secteur aérien termine 2024 sur une note encourageante, avec une hausse annuelle de 13,6 %. Cette progression traduit une reprise progressive des flux de passagers à l'échelle mondiale, après plusieurs années de perturbations liées à la pandémie et aux tensions économiques.
Les perspectives pour 2025 s'annoncent plus favorables. Dans le secteur aérien, l'ouverture de nouvelles liaisons internationales devrait stimuler la croissance du trafic. Du côté ferroviaire, le rebond attendu dans la filière manganèse, couplé à l'avancement des travaux de modernisation de la voie ferrée, pourrait redonner de l'élan au secteur.
SG
Henri-Claude Oyima, président-directeur général du groupe BGFIBank, a été nommé ministre de l'Économie et des Finances du Gabon ce 5 mai 2025. Il fait partie des 30 membres du gouvernement désignés par le président de la République, Brice Oligui Nguéma, deux jours seulement après son investiture.
Figure influente de la finance régionale, Henri-Claude Oyima est également président du Conseil d'administration de la Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale (BVMAC) et de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). Sa nomination à ce ministère stratégique suscite de nombreux espoirs, dans un contexte où le pays cherche à relancer sa croissance, à améliorer la gestion des finances publiques et à attirer davantage d'investissements privés.
À 67 ans, le nouveau ministre est un banquier aguerri qui cumule plus de quatre décennies d'expérience. Il a débuté sa carrière en 1982 à Citibank New York, avant de rejoindre Paribas Gabon en 1983, où il a gravi les échelons jusqu'à devenir administrateur-directeur général dès 1986. Il a par la suite dirigé le groupe BGFIBank, qu'il a transformé en premier groupe bancaire de la zone Cemac.
Henri-Claude Oyima a également présidé plusieurs institutions sectorielles, telles que l'Association professionnelle des établissements de crédit du Gabon (APEC-Gabon) ou encore le Club des dirigeants des banques et établissements de crédit d'Afrique. Il est diplômé en administration des affaires et titulaire d'un master en banque, acquis aux États-Unis.
Avec ce profil, le nouveau ministre semble disposer de toutes les armes pour relever les défis économiques du pays et insuffler une nouvelle dynamique à la politique budgétaire et financière du Gabon.
S.G
Voici la liste du gouvernement d’Alexandre Barreau Chambrier
Vice-Président du Gouvernement : Alexandre Barro Chambrier
1/ Ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la dette et des Participations, chargé de la lutte contre la vie chère : Henri-Claude Oyima
2/ Ministre d’État, de l’Education nationale, de l’instruction civique et de la formation professionnelle : Camelia Ntoutoume-Leclercq
3/ Ministre d’État, des transports, de la Marine Marchande et de la logistique : Ulrich Manfoumbi Manfoumbi
4/ Ministre de la Reforme et des relations avec les institutions : François Ndong Obiang
5/ Ministre des Affaires étrangères et de la coopération, chargé de la diaspora : Regis Onanga Ndiaye
6/ Ministre de la Défense nationale : Brigitte Onkanowa
7/ Ministre de l’Intérieur, de la sécurité et de la décentralisation : Hermann Immongault
8/ Ministre de la Justice, Garde des sceaux, chargé des droits humains : Séraphin Akure Davain
9/ Ministre de l’Accès à l’eau et à l’énergie : Phillipe Ntonangoye
10/ Ministre de la Communication et des médias : Paul-Marie Gondjout
11/ Ministre des Eaux et forêts, chargé du conflit Homme-faune : Maurice Ntossui Allogho
12/ Ministre de l’Environnement, de l’écologie et du climat : Mays Mouissi
13/ Ministre de la Mer, de la pêche et de l’économie bleue, porte-parole du gouvernement : Laurence Ndong
14/ Ministre des mines et des ressources géologiques : Giles Nembet
15/ Ministre du Pétrole et du Gaz : Sosthène Nguema Nguema
16/ Ministre de la Santé : Pr Adrien Mougougou
17/ Ministre du Logement, de l’Habitat, de l’urbanisme et du cadastre : Ludivic Megnie
18/ Ministre du tourisme durable et de l’artisanat : Pascal Ogowet Siphon
19/ Ministre de la planification et de la prospective : Louise Ovono
20/ Ministre des Affaires sociales et de l’inclusion : Nadine Awanang
21/ Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Simplice Désiré Mamboula
22/ Ministre de la Fonction publique et du renforcement des capacités : Pr Marcelle Ibounda
23/ Ministre du Travail, du plein emploi et du dialogue social : Patrick Barbera Isaac
24/ Ministre de l’Industrie et de la transformation local : Me Lubin Ntoutoume
25/ Ministre des Travaux publics et de la construction : Edgard Moukoumbi
26/ Ministre de l’Economie numérique, de la digitalisation et de l’innovation : Mark Alexandre Doumba
27/ Ministre de l’entrepreunariat, du Commerce et des PME-PMI : Zeinaba Gninga Chaning
28/ Ministre de l’Agriculture, de l’élévage et du développement durable : Odette Polo
29/ Ministre de la femme, de la famille et de la protection de l’enfance : Elodie Diane Fouefoue
30/ Ministre de la Jeunesse, des sports, du rayonnement culturel et des Arts, chargé de la vie associative : Dr. Armande Logo
En application des articles 48 et 69 de la Constitution, le président de la République gabonaise, Brice Oligui Nguéma, a procédé ce 5 mai 2025 à deux nominations majeures, à peine 48 heures après son investiture. Il a porté Séraphin Moundounga à la vice-présidence de la République, tandis qu'Alexandre Barro Chambrier a été désigné vice-président du gouvernement. Ces deux personnalités, bien connues de la sphère politique gabonaise, ont occupé de hautes fonctions sous l'ancien régime.
Né le 29 février 1964 à Tchibanga, dans la province de la Nyanga, Séraphin Moundounga a été ministre de l'Éducation nationale de 2010 à 2014, puis ministre de la Justice et deuxième Vice-Premier ministre de 2014 à 2016. En désaccord avec la réélection contestée d'Ali Bongo Ondimba en 2016, il a quitté le gouvernement avant de s'exiler en France pendant sept ans. Rappelé en 2023 pour participer à la transition, il a dirigé le Conseil économique, social et environnemental de la transition jusqu'à sa récente nomination.
De son côté, Alexandre Barro Chambrier accède à un poste stratégique : celui de Vice-président en charge du Gouvernement, une fonction créée par la nouvelle Constitution de novembre 2024 pour remplacer celle de Premier ministre. Né en 1958, il a été ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures entre janvier 2011 et février 2012. Ancien cadre du Parti démocratique gabonais (PDG), qu'il a quitté en 2016 pour fonder le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), il a passé plusieurs années dans l'opposition avant de rejoindre le gouvernement en janvier 2024 comme Vice-Premier ministre chargé de la Planification. Il est désormais chargé de la coordination de l'action gouvernementale et du pilotage des grandes réformes.
SG
La Société gabonaise de raffinage (Sogara) a récemment dévoilé un projet ambitieux visant à augmenter la capacité de production pétrolière du pays. Ce projet stratégique, dont le coût est estimé à 40 milliards de FCFA, va consister à la réhabilitation de la raffinerie de Port-Gentil et à la construction d'une nouvelle raffinerie. « Nous avons défini un plan de réhabilitation et de construction en deux phases, à terminer respectivement en 2027 et 2030. Le projet sera financé à 30 % sur fonds propres par la Sogara et à 70 % par dette extérieure, et couvrira les besoins gabonais jusqu’en 2050 », a indiqué Christian Avaro Yeno, administrateur-directeur général de la Sogara.
La première phase, déjà en cours, consiste donc à la réhabilitation de l'usine de Port-Gentil dans le but d’augmenter la capacité de production afin de la porter à 1,25 million de tonnes/an d’ici 2027. Elle est évaluée à 2,5 milliards de F CFA. La seconde phase comprend la construction d'une nouvelle unité de production. « S’agissant de l’extension de la raffinerie actuelle, à l’horizon 2029 nous pouvons démarrer cette unité de sorte que le Gabon puisse produire près de 2,7 millions de carburant et couvrir son marché jusqu’à l’horizon 2050 », poursuit Christian Avaro Yeno.
Actuellement, le Gabon ne compte qu'une seule raffinerie, créée en 1964 et gérée par la Sogara. Cette dernière produit 900 000 tonnes de produits pétroliers par an, dont la moitié de carburant blanc et 350 000 tonnes de gasoil. Avec ces nouveaux projets, le Gabon espère non seulement satisfaire les besoins nationaux, mais aussi réduire significativement la dépendance aux importations.
SG
L'agriculture de rente au Gabon, pilier de la diversification économique, a connu une année 2024 contrastée. Si le caoutchouc affiche une performance annuelle positive, le palmier à huile plombe les résultats du secteur, selon les données du ministère de l'Économie. L'indice annuel de l'agriculture de rente enregistre une légère baisse de 1 %, reflet d'une année marquée par des défis climatiques et environnementaux.
Cette baisse s'explique principalement par la chute continue de la production des régimes de palme. Sur l'ensemble de l'année 2024, la récolte a reculé de 9,6 %, en raison d'une pluviométrie insuffisante, notamment dans la province de la Ngounié, et des dégâts causés par les pachydermes dans les régions de Mouila et d'Awala. Ces conditions défavorables ont freiné la production et accentué la pression sur un secteur déjà en difficulté.
Contrairement au palmier à huile, le caoutchouc humide a enregistré une performance annuelle positive, avec une hausse notable de 23,3 % sur l'ensemble de 2024. Cette progression s'explique par les bons rendements de l'opérateur Olam Rubber Gabon (ORG), qui bénéficie de plantations récentes et en phase de croissance. Toutefois, le dernier trimestre a marqué un recul de 1,7 %, rompant avec la dynamique positive des trois premiers trimestres. Cette diminution est imputable à la reprise tardive des pluies et au vieillissement des parcelles exploitées par Agro Business Group (ex-SIAT Gabon).
Ces résultats interviennent dans un contexte où le Gabon cherche à réduire sa dépendance au pétrole et aux importations. Le gouvernement mise sur l'agriculture pour stimuler l'emploi et les exportations, mais les défis climatiques et logistiques subsistent.
SG
La Banque de développement des États de l'Afrique centrale (BDEAC) a annoncé un investissement de 5,9 milliards de FCFA dans la construction du Laboratoire La Santé Pharmaceutique au Gabon. Ce financement vise à renforcer la production locale de médicaments et à développer les activités de l'entreprise pharmaceutique.
Ce projet permettra la création d'une deuxième unité de production spécialisée dans la fabrication d'injectables et de solutés glucosés, ainsi que dans l'importation et la distribution de consommables et équipements médicaux. À terme, La Santé Pharmaceutique disposera de deux usines et deux laboratoires, portant sa capacité de production de 35 à 100 tonnes de médicaments. Cette initiative s'inscrit dans la stratégie gabonaise visant à réduire la dépendance aux importations pharmaceutiques et à renforcer la souveraineté sanitaire nationale.
Première usine de fabrication de médicaments génériques au Gabon, La Santé Pharmaceutique est implantée dans la Zone Économique de Nkok. Opérationnelle depuis 2020 après sa création en 2017, cette structure produit actuellement plus d'un million de médicaments par jour, contribuant ainsi à améliorer l'accès aux soins pour la population gabonaise.
SG
L’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) annonce un bond significatif dans la création d’entreprises au Gabon au cours du premier trimestre 2025. Selon les chiffres publiés par l’institution, 4 018 entreprises ont été créées entre janvier et mars, dont 93 % via des procédures numériques grâce au guichet numérique de l’investissement (GNI) lancé en juin 2020.
Dans le détail, 3 755 entreprises ont vu le jour par voie dématérialisée, contre seulement 263 enregistrées physiquement. Ce déséquilibre témoigne de l’adoption massive des outils numériques par les porteurs de projets, qui y voient un gain de temps et de simplicité.
La dynamique est portée par les très petites entreprises (TPE) : 3 421 structures enregistrées sont des entreprises individuelles, contre 597 personnes morales (sociétés, coopératives, etc.). Un signe fort de l’essor de l’auto-entrepreneuriat dans un contexte où l’emploi salarié reste limité.
Autre enseignement : le visage de l’entrepreneuriat se diversifie. D’après l’ANPI, 58 % des entreprises ont été créées par des Gabonais, 30 % par des femmes et 54 % par des jeunes, illustrant un engouement transversal pour la création d'activités.
Cette dynamique confirme l’impact du GNI, conçu pour alléger les démarches administratives et élargir l’accès à l’entrepreneuriat. Toutefois, les autorités soulignent que la formalisation n’est qu’un premier jalon. Pour que ces jeunes entreprises deviennent de véritables leviers économiques, des défis restent à relever.
Il s’agit notamment de renforcer la production locale, de favoriser la création d’emplois durables, et d’accroître la contribution fiscale du tissu entrepreneurial. Le gouvernement promet à cet effet un accompagnement renforcé, en partenariat avec les acteurs publics et privés, pour soutenir la croissance, la structuration et la résilience des nouvelles entreprises.
Un chantier essentiel alors que le pays mise sur la diversification économique pour réduire sa dépendance aux hydrocarbures.
SG
L'activité des industries de transformation au Gabon a marqué un net ralentissement au quatrième trimestre 2024, selon les dernières données du ministère de l'Économie. L'indice composite, qui mesure la performance des différentes branches du secteur, a reculé de 13,9 % par rapport au trimestre précédent, une baisse principalement imputée aux contreperformances des segments de production des tôles, du ciment et des peintures.
La production de tôles a reculé de 17,2 %, pénalisée par des difficultés d'approvisionnement en matières premières. Le ciment a vu son activité baisser de 12,6 %, en raison d'un ralentissement des chantiers de routes en béton armé et d'une demande domestique expiatoire. Les peintures ont également subi une réplique de 10,6 %, malgré un bon approvisionnement, en raison d'un carnet de commandes moins fourni.
Malgré ce ralentissement trimestriel, le secteur affiche, sur l'ensemble de l'année 2024, une progression de 3 % de l'indice composite. Plusieurs segments ont tiré cette performance, notamment les peintures (+33,1 %), grâce aux chantiers du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le ciment (+17,9 %), soutenus par une demande consolidée, et les gaz industriels (+10,0 %), portés par les commandes des secteurs minier et hospitalier. Seules les tôles affichent un recul annuel marqué (-12,9 %).
Cependant, la durabilité de cette croissance enregistrée sur l'année dépendra de la capacité du secteur à surmonter les contraintes d'approvisionnement, à stimuler la demande et à diversifier ses débouchés.
SG
Au quatrième trimestre 2024, les importations du Gabon en provenance de France ont reculé de 16,9 % par rapport au trimestre précédent, selon les données du ministère de l'Économie. Ce repli a entraîné une baisse de la part de marché française, passée de 21,3 % à 16,1 % des importations totales du pays sur la période. Malgré ce recul, la France reste le premier fournisseur du Gabon.
La Belgique se hisse au deuxième rang avec 14,5 % de parts de marché, suivie de la Chine (12,3 %), du Togo (6,1 %), de l’Inde (5,6 %), des États-Unis (5,4 %) et des Émirats arabes unis (4,7 %). Des pays émergents comme la Turquie (3,4 %) et le Brésil (2,9 %) renforcent progressivement leur présence, tandis que Hong Kong fait son entrée dans le top 10 des principaux fournisseurs, contribuant à une diversification croissante des sources d’approvisionnement du Gabon.
En dépit du recul des importations françaises, les importations globales du Gabon ont progressé de 9,7 % par rapport au troisième trimestre 2024. Cette hausse est portée par l’augmentation des livraisons en provenance d’Amérique (+29 %), d’Asie (+23,5 %), d’Europe (+10,3 %) et d’Océanie (+34 %).
L’Europe demeure le principal fournisseur de biens au Gabon, avec une part de marché de 43,1 %, soutenue notamment par les exportations en provenance de la Belgique, de la Turquie et des Pays-Bas. Certains pays enregistrent une forte progression, à l’image de la Belgique (+67,2 %), des États-Unis (+36,8 %) et du Brésil (+33,4 %).
Globalement, les importations en provenance des dix principaux partenaires commerciaux du Gabon ont augmenté de 11,7 % sur la période, sous l’effet notamment de la hausse des commandes adressées à la Chine (+2,5 %), à la Belgique (+67,2 %), aux États-Unis (+36,8 %) et au Brésil (+33,4 %).
Cette dynamique traduit une dépendance croissante du Gabon vis-à-vis de l’extérieur, malgré les efforts engagés par les autorités pour stimuler la production locale et réduire les importations, en particulier dans le secteur alimentaire.
SG