Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Sur une enveloppe globale de 190,5 milliards de FCFA des financements issus des prêts projets en 2025, le Gabon compte consacrer 59% aux secteurs des routes et des infrastructures de bâtiments et travaux publics (BTP), selon le document de « stratégie d’endettement de l'Etat » pour l’année en cours.

Dans ce financement, les prêts dédiés aux infrastructures routières représentent à eux seuls 36,9 % du total des décaissements sur prêts projets. Ces fonds doivent financer des projets tels que la réhabilitation et la construction de 166 km de route entre Kougouleu et Medouneu, incluant le drainage et la signalisation. D’après les données officielles, le réseau routier gabonais s’étend sur 10 384 km (hors voiries urbaines), avec moins de 20 % en bon état. Sur ce total, environ 1 800 km sont bitumés et 467 km, tandis que 467 km sont des routes non classées.

Les BTP quant à eux absorbent 22,1 % des financements. Parmi les initiatives financées figurent le Programme d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (PASIG), le projet d’aménagement du bassin versant Terre-Nouvelle et la construction de deux flyovers, quatre passerelles piétonnes, ainsi qu’un pont métallique à Ebel-Abanga.

Les autres secteurs bénéficiaires des prêts projets se partageront les 41% restants. Notamment l’éducation et la formation professionnelle (13,1 %), les communications et télécommunications (8%), la santé (6,3 %), ainsi que l’agriculture (3,5%) et l’eau potable.

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Pour financer ces projets, le Gabon mobilise des ressources auprès de plusieurs partenaires, notamment la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), et des acteurs privés tels que Standard Chartered et Deutsche Bank. Le Gabon recourra également au marché financier régional via des émissions d’obligations en FCFA pour limiter son exposition aux risques de change.

L'accent mis sur les routes et le BTP reflète l'engagement du gouvernement à renforcer les bases du développement économique et social. Ces investissements devraient non seulement désenclaver les zones rurales et améliorer la mobilité urbaine, mais aussi faciliter les échanges commerciaux et attirer davantage d'investissements étrangers dans le pays.

Si ces investissements infrastructurels sont censés stimuler la croissance et l’emploi, leur succès dépendra de la capacité du gouvernement à concilier développement économique et soutenabilité budgétaire.

Sandrine Gaingne

En visite au Gabon le 12 mai 2025, le président angolais João Lourenço, qui est par ailleurs président en exercice de l’Union africaine, a obtenu la libération d’Ali Bongo Ondimba et de sa famille. Ces derniers ont quitté Libreville pour Luanda dans la nuit du 15 au 16 mai, d’après la présidence angolaise.

« Suite aux discussions faites par le président de la République d'Angola et le président en charge de l'Union Africaine, João Lourenço, avec le président Brice Oling Nguema, du Gabon, la famille Bongo a été libérée et vient d'arriver à Luanda », a indiqué la présidence angolaise il y a quelques heures sur sa page Facebook.

Ce départ discret, effectué à bord d’un avion aux couleurs de l’Angola, intervient quelques jours après la libération de l’ex-Première Dame Sylvia Bongo et de son fils Noureddin Bongo. En effet, avant la visite du président de l’Union africaine, ils avaient été relâchés et avaient retrouvé l’ancien président dans leur résidence du quartier Sablière à Libreville.

Par ailleurs, cette libération intervient moins d’un mois après la levée de la suspension du Gabon par l’Union africaine, imposée en août 2023 suite au coup d’État qui avait renversé Ali Bongo.

Pour l’heure, aucune communication officielle des autorités gabonaises n’a été faite sur cette libération, tandis que les termes de l’accord entre le Gabon et l’Union africaine ainsi que le statut de l’ex-président en Angola restent à clarifier.

SG

La Gabon Oil Company (GOC), entreprise publique du secteur pétrolier au Gabon, a finalisé l’acquisition des actifs de la société britannique Tullow Oil pour un montant de 300 millions de dollars, soit environ 177 milliards de FCFA. L’accord matérialisant cette transaction a été officialisé le 13 mai 2025 par le pétrolier Britannique.

Cette opération inclut l’ensemble des participations non opérées par Tullow Oil au Gabon, cédées via sa filiale Tullow Oil Gabon SA. Les actifs transférés représentent des réserves estimées à environ 36 millions de barils, avec une production prévue à 10 000 barils par jour.

Cette acquisition renforce significativement le portefeuille de la Gabon Oil Company dans un contexte où le Gabon intensifie ses efforts pour reprendre le contrôle de son secteur pétrolier. Désormais, le pays contrôle environ 33 % de sa production pétrolière. En 2024, l’acquisition d’Assala Energy pour 1,3 milliard de dollars avait déjà permis au Gabon d’augmenter sa production à 52 000 barils par jour, soit 25 % de la production nationale. L’intégration des actifs de Tullow Oil consolide encore davantage la souveraineté énergétique du pays.

Pour le Britannique Tullow Oil, le produit de cette vente, dont le versement est attendu d’ici la mi-2025, servira principalement à réduire sa dette estimée à plus d’un milliard de dollars.

SG

Banji Fehintola a été nommé président du Conseil d’administration du Port Minéralier d’Owendo (OMP), infrastructure stratégique dédiée à la logistique du secteur minier au Gabon. La nomination a été annoncée par Arise Ports & Logistics, l’un des partenaires du projet.

Actuellement directeur exécutif des services financiers à Africa Finance Corporation (AFC), M. Fehintola dispose de plus de vingt ans d’expérience dans le financement d’infrastructures. Il a également siégé dans plusieurs instances de gouvernance sur le continent africain.

À l’occasion de sa prise de fonction, il s’est rendu au Gabon pour visiter les installations portuaires et échanger avec les équipes locales. « Ma visite au Gabon a renforcé ma conviction sur le potentiel logistique et économique du port. Je me réjouis de contribuer, avec l’ensemble des équipes, à consolider la performance d’OMP au service du développement du Gabon », a-t-il déclaré.

Le directeur général d’OMP, Jean-Télesphore Ella Zé, a salué cette arrivée en soulignant l’apport de son expérience pour faire face aux défis à venir : « Sa fine compréhension des enjeux financiers et des écosystèmes d’infrastructure en Afrique sera un atout majeur. »

OMP, situé dans la zone industrielle du Barracuda à Owendo, assure l’exportation de minéraux tels que le manganèse et l’importation de matériaux de construction. Doté de sa propre flotte ferroviaire, le port offre une chaîne logistique complète, de la mine jusqu’au navire. Il est le fruit d’un partenariat public-privé réunissant l’État gabonais, Arise Ports & Logistics et le fonds Méridiam.

L'ancienne Première dame du Gabon, Sylvia Bongo, et son fils Noureddin Bongo, détenus depuis le coup d’État d’août 2023, auraient été placés en résidence surveillée dans leur villa du quartier Sablière à Libreville, selon des informations concordantes de RFI et de plusieurs médias locaux.

Leur transfert, intervenu le 9 mai 2025, met fin à 19 mois d’incarcération à la prison centrale de Libreville, où ils étaient détenus sans jugement dans l’attente de leur procès pour détournement de fonds publics et blanchiment de capitaux.

Trois jours après la révélation de cette information par les médias, les autorités de Libreville restent muettes sur le sujet. Leur libération partielle constitue un soulagement pour l’ancien président Ali Bongo Ondimba, lui-même assigné à résidence dans la même villa depuis son renversement.

Leurs avocats avaient, à plusieurs reprises, dénoncé des conditions de détention « inhumaines », réclamant en vain une amélioration de leur traitement ou une mise en liberté provisoire. Bien que leur situation se soit aujourd’hui allégée, les charges pesant contre eux demeurent, et ils restent tenus de se tenir à la disposition de la justice gabonaise, selon la presse.

SG

L'activité des transports au Gabon a enregistré une forte baisse au quatrième trimestre 2024, selon les données du ministère de l'Économie. L'indice global du secteur s'est répondu de 25,3 %, sous l'effet conjugué du ralentissement du fret ferroviaire et, dans une moindre mesure, du transport aérien.

Le transport ferroviaire a accusé une chute brutale de 31,4 % sur la période, conséquence directe de la crise traversée par le secteur minier, notamment celui du manganèse. La saturation des marchés internationaux a provoqué un ralentissement, voire un arrêt temporaire de la production chez certains opérateurs, notamment mécaniquement les volumes de minéraux évacués vers le port d'Owendo.

Sur l'ensemble de l'année 2024, l'indice d'activité du rail affiche une réponse de 9,3 %. Cette baisse annuelle s'explique également par la réduction volontaire du nombre de trains pour permettre la poursuite des travaux de réhabilitation sur l'unique voie ferrée du pays.

Transport aérien

Le transport aérien a également connu une flexion au quatrième trimestre, avec une baisse de 5,5 % du nombre de passagers. Ce recul est essentiellement imputable au réseau international, qui a montré des signes de faiblesse. Le réseau domestique, en revanche, a conservé une dynamique positive, atténuant l'impact global.

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Malgré cette contre-performance en fin d'année, le secteur aérien termine 2024 sur une note encourageante, avec une hausse annuelle de 13,6 %. Cette progression traduit une reprise progressive des flux de passagers à l'échelle mondiale, après plusieurs années de perturbations liées à la pandémie et aux tensions économiques.

Les perspectives pour 2025 s'annoncent plus favorables. Dans le secteur aérien, l'ouverture de nouvelles liaisons internationales devrait stimuler la croissance du trafic. Du côté ferroviaire, le rebond attendu dans la filière manganèse, couplé à l'avancement des travaux de modernisation de la voie ferrée, pourrait redonner de l'élan au secteur.

SG

Henri-Claude Oyima, président-directeur général du groupe BGFIBank, a été nommé ministre de l'Économie et des Finances du Gabon ce 5 mai 2025. Il fait partie des 30 membres du gouvernement désignés par le président de la République, Brice Oligui Nguéma, deux jours seulement après son investiture.

Figure influente de la finance régionale, Henri-Claude Oyima est également président du Conseil d'administration de la Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale (BVMAC) et de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). Sa nomination à ce ministère stratégique suscite de nombreux espoirs, dans un contexte où le pays cherche à relancer sa croissance, à améliorer la gestion des finances publiques et à attirer davantage d'investissements privés.

À 67 ans, le nouveau ministre est un banquier aguerri qui cumule plus de quatre décennies d'expérience. Il a débuté sa carrière en 1982 à Citibank New York, avant de rejoindre Paribas Gabon en 1983, où il a gravi les échelons jusqu'à devenir administrateur-directeur général dès 1986. Il a par la suite dirigé le groupe BGFIBank, qu'il a transformé en premier groupe bancaire de la zone Cemac.

Henri-Claude Oyima a également présidé plusieurs institutions sectorielles, telles que l'Association professionnelle des établissements de crédit du Gabon (APEC-Gabon) ou encore le Club des dirigeants des banques et établissements de crédit d'Afrique. Il est diplômé en administration des affaires et titulaire d'un master en banque, acquis aux États-Unis.

Avec ce profil, le nouveau ministre semble disposer de toutes les armes pour relever les défis économiques du pays et insuffler une nouvelle dynamique à la politique budgétaire et financière du Gabon.

S.G

Voici la liste du gouvernement d’Alexandre Barreau Chambrier

Vice-Président du Gouvernement : Alexandre Barro Chambrier

1/ Ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la dette et des Participations, chargé de la lutte contre la vie chère : Henri-Claude Oyima

2/ Ministre d’État, de l’Education nationale, de l’instruction civique et de la formation professionnelle : Camelia Ntoutoume-Leclercq

3/ Ministre d’État, des transports, de la Marine Marchande et de la logistique : Ulrich Manfoumbi Manfoumbi

4/ Ministre de la Reforme et des relations avec les institutions : François Ndong Obiang

5/ Ministre des Affaires étrangères et de la coopération, chargé de la diaspora : Regis Onanga Ndiaye

6/ Ministre de la Défense nationale : Brigitte Onkanowa

7/ Ministre de l’Intérieur, de la sécurité et de la décentralisation : Hermann Immongault

8/ Ministre de la Justice, Garde des sceaux, chargé des droits humains : Séraphin Akure Davain

9/ Ministre de l’Accès à l’eau et à l’énergie : Phillipe Ntonangoye

10/ Ministre de la Communication et des médias : Paul-Marie Gondjout

11/ Ministre des Eaux et forêts, chargé du conflit Homme-faune : Maurice Ntossui Allogho

12/ Ministre de l’Environnement, de l’écologie et du climat : Mays Mouissi

13/ Ministre de la Mer, de la pêche et de l’économie bleue, porte-parole du gouvernement : Laurence Ndong

14/ Ministre des mines et des ressources géologiques : Giles Nembet

15/ Ministre du Pétrole et du Gaz : Sosthène Nguema Nguema

16/ Ministre de la Santé : Pr Adrien Mougougou

17/ Ministre du Logement, de l’Habitat, de l’urbanisme et du cadastre : Ludivic Megnie

18/ Ministre du tourisme durable et de l’artisanat : Pascal Ogowet Siphon

19/ Ministre de la planification et de la prospective : Louise Ovono

20/ Ministre des Affaires sociales et de l’inclusion : Nadine Awanang

21/ Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Simplice Désiré Mamboula

22/ Ministre de la Fonction publique et du renforcement des capacités : Pr Marcelle Ibounda

23/ Ministre du Travail, du plein emploi et du dialogue social : Patrick Barbera Isaac

24/ Ministre de l’Industrie et de la transformation local : Me Lubin Ntoutoume

25/ Ministre des Travaux publics et de la construction : Edgard Moukoumbi

26/ Ministre de l’Economie numérique, de la digitalisation et de l’innovation : Mark Alexandre Doumba

27/ Ministre de l’entrepreunariat, du Commerce et des PME-PMI : Zeinaba Gninga Chaning

28/ Ministre de l’Agriculture, de l’élévage et du développement durable : Odette Polo

29/ Ministre de la femme, de la famille et de la protection de l’enfance : Elodie Diane Fouefoue

30/ Ministre de la Jeunesse, des sports, du rayonnement culturel et des Arts, chargé de la vie associative : Dr. Armande Logo

En application des articles 48 et 69 de la Constitution, le président de la République gabonaise, Brice Oligui Nguéma, a procédé ce 5 mai 2025 à deux nominations majeures, à peine 48 heures après son investiture. Il a porté Séraphin Moundounga à la vice-présidence de la République, tandis qu'Alexandre Barro Chambrier a été désigné vice-président du gouvernement. Ces deux personnalités, bien connues de la sphère politique gabonaise, ont occupé de hautes fonctions sous l'ancien régime.

Né le 29 février 1964 à Tchibanga, dans la province de la Nyanga, Séraphin Moundounga a été ministre de l'Éducation nationale de 2010 à 2014, puis ministre de la Justice et deuxième Vice-Premier ministre de 2014 à 2016. En désaccord avec la réélection contestée d'Ali Bongo Ondimba en 2016, il a quitté le gouvernement avant de s'exiler en France pendant sept ans. Rappelé en 2023 pour participer à la transition, il a dirigé le Conseil économique, social et environnemental de la transition jusqu'à sa récente nomination.

De son côté, Alexandre Barro Chambrier accède à un poste stratégique : celui de Vice-président en charge du Gouvernement, une fonction créée par la nouvelle Constitution de novembre 2024 pour remplacer celle de Premier ministre. Né en 1958, il a été ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures entre janvier 2011 et février 2012. Ancien cadre du Parti démocratique gabonais (PDG), qu'il a quitté en 2016 pour fonder le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), il a passé plusieurs années dans l'opposition avant de rejoindre le gouvernement en janvier 2024 comme Vice-Premier ministre chargé de la Planification. Il est désormais chargé de la coordination de l'action gouvernementale et du pilotage des grandes réformes.

SG

La Société gabonaise de raffinage (Sogara) a récemment dévoilé un projet ambitieux visant à augmenter la capacité de production pétrolière du pays. Ce projet stratégique, dont le coût est estimé à 40 milliards de FCFA, va consister à la réhabilitation de la raffinerie de Port-Gentil et à la construction d'une nouvelle raffinerie. « Nous avons défini un plan de réhabilitation et de construction en deux phases, à terminer respectivement en 2027 et 2030. Le projet sera financé à 30 % sur fonds propres par la Sogara et à 70 % par dette extérieure, et couvrira les besoins gabonais jusqu’en 2050 », a indiqué Christian Avaro Yeno, administrateur-directeur général de la Sogara.

La première phase, déjà en cours, consiste donc à la réhabilitation de l'usine de Port-Gentil dans le but d’augmenter la capacité de production afin de la porter à 1,25 million de tonnes/an d’ici 2027. Elle est évaluée à 2,5 milliards de F CFA. La seconde phase comprend la construction d'une nouvelle unité de production. « S’agissant de l’extension de la raffinerie actuelle, à l’horizon 2029 nous pouvons démarrer cette unité de sorte que le Gabon puisse produire près de 2,7 millions de carburant et couvrir son marché jusqu’à l’horizon 2050 », poursuit Christian Avaro Yeno.

Actuellement, le Gabon ne compte qu'une seule raffinerie, créée en 1964 et gérée par la Sogara. Cette dernière produit 900 000 tonnes de produits pétroliers par an, dont la moitié de carburant blanc et 350 000 tonnes de gasoil. Avec ces nouveaux projets, le Gabon espère non seulement satisfaire les besoins nationaux, mais aussi réduire significativement la dépendance aux importations.

SG

L'agriculture de rente au Gabon, pilier de la diversification économique, a connu une année 2024 contrastée. Si le caoutchouc affiche une performance annuelle positive, le palmier à huile plombe les résultats du secteur, selon les données du ministère de l'Économie. L'indice annuel de l'agriculture de rente enregistre une légère baisse de 1 %, reflet d'une année marquée par des défis climatiques et environnementaux.

Cette baisse s'explique principalement par la chute continue de la production des régimes de palme. Sur l'ensemble de l'année 2024, la récolte a reculé de 9,6 %, en raison d'une pluviométrie insuffisante, notamment dans la province de la Ngounié, et des dégâts causés par les pachydermes dans les régions de Mouila et d'Awala. Ces conditions défavorables ont freiné la production et accentué la pression sur un secteur déjà en difficulté.

Contrairement au palmier à huile, le caoutchouc humide a enregistré une performance annuelle positive, avec une hausse notable de 23,3 % sur l'ensemble de 2024. Cette progression s'explique par les bons rendements de l'opérateur Olam Rubber Gabon (ORG), qui bénéficie de plantations récentes et en phase de croissance. Toutefois, le dernier trimestre a marqué un recul de 1,7 %, rompant avec la dynamique positive des trois premiers trimestres. Cette diminution est imputable à la reprise tardive des pluies et au vieillissement des parcelles exploitées par Agro Business Group (ex-SIAT Gabon).

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Ces résultats interviennent dans un contexte où le Gabon cherche à réduire sa dépendance au pétrole et aux importations. Le gouvernement mise sur l'agriculture pour stimuler l'emploi et les exportations, mais les défis climatiques et logistiques subsistent.

SG

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