Les Groupes BGFIBank et BFI (Banque de Financement et d’Investissement) se sont montrés intéressés respectivement par le Plan d’accélération de la transformation (PAT) et la modernisation de système d’informations du Gabon. Ils l’ont fait savoir au cours de deux audiences avec des autorités gabonaises.
La première audience a été accordée par la ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Janine Lydie Roboty au président directeur général du Groupe BGFIBank, Henri-Claude Oyima. Au cours de l’échange, ce dernier a présenté les capacités de financement de son groupe. « Nous avons la capacité et les moyens d’accompagner ce plan à la fois au niveau direct, mais, aussi au niveau des entreprises qui constituent l’écosystème de notre pays. Nous ne créons pas les entreprises, nous les accompagnons dans les mécanismes de financement », a affirmé Henri-Claude Oyima.
Pour le ministre l’Économie et de la Relance, « BGFI est une banque qui a toujours été un grand partenaire de l’État sinon le partenaire privilégié et qui s’est toujours montré disposé à pouvoir nous accompagner dans la mise en œuvre de ce PAT ».
La deuxième audience a été accordée par le directeur général de l’ANPI-Gabon, Ghislain Moandza Mboma, au directeur général du Groupe BFI, Sami Ben Hariz. Ce dernier a assuré que la structure qu’il dirige souhaite appuyer le Gabon dans la réalisation de ses projets de modernisation de système d’informations.
La politique de dématérialisation et de digitalisation des démarches administratives au Gabon vise à faciliter les procédures d’investissements et les relations avec les établissements financiers, apprend-on. Le plan de l’accélération de la transformation 2021-2023, quant à lui, s’inscrit dans la dynamique du plan stratégique Gabon émergent 2025 dont la vision est de moderniser et de diversifier l’économie gabonaise.
Une implication des partenaires financiers aiderait le pays à relever le pari du ralentissement de la chute de la production pétrolière, de la diversification de la filière hydrocarbures et bois, le développement des filières agro-industrielles et le renforcement de la souveraineté alimentaire.
SG et BG
A la suite des nouvelles mesures de riposte contre la Covid-19 annoncées par gouvernement le 12 février dernier, la direction générale du Commerce a établi un « protocole sanitaire pour la reprise des activités commerciales ». Celui-ci précise les mesures barrières que les populations doivent respecter dans les marchés et grandes surfaces.
« Dans les grandes surfaces, les commerçants doivent adopter communément les meilleures solutions permettant l’organisation des clients afin d’éviter la constitution de foules », prescrit le document. Il est question de gérer la fille d’attente à l’extérieur et à l’intérieur des magasins, organiser et surveiller les flux d’entrée et de sortie des clients dans les espaces commerciaux pour en limiter le nombre, garantir un circuit de circulation fluide pour les clients en respectant une distance de sécurité de plus d’un mètre à l’intérieur de l’espace commercial. Il faut également prévoir une ouverture pour le paiement, porter le masque, limiter le nombre de clients à l’intérieur du magasin et encourager le paiement électronique sans contact (paiement mobile, virement, cartes bancaires, QR code…)
Et dans les marchés, les commerçants doivent gérer également la file d’attente ; recevoir par vague d’une ou deux personnes, selon la superficie de l’étal ; se désinfecter les mains avant de toucher tout article et éviter l’essayage de vêtements…
D’après la direction du commerce, ce protocole a pour objectif de lutter contre la propagation du coronavirus et assurer la sécurité de tous dans les établissements commerciaux. Ceci, dans un contexte où les cas de contamination ne cessent de croitre au Gabon avec en plus un nouveau variant (britannique) découvert dans le pays.
Depuis le 12 février, de nouvelles mesures de ripostes sont appliquées dans le pays. Entre autres, l’interdiction des déplacements entre le Grand Libreville et le reste du pays, sauf autorisation spéciale ou sur présentation d’un test Covid négatif. Le couvre-feu a également été ramené de 18h-5h.
SG
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Le Gabon vient de créer 20 task-forces pour mettre en œuvre des réformes prioritaires de son Plan d’accélération de la transformation (2021-2023), apprend-on d’un arrêté du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, signé le 17 février. Ce texte nomme les 20 chefs de projets de ces structures.
« Les nominations des chefs de projets sont réparties selon les secteurs », indique l’arrêté du Premier ministre. Ainsi, dans le volet économique, les domaines visés sont : la stratégie gazière ; l’optimisation de la gouvernance du secteur pétrole ; la consolidation de l’amont forestier ; la filière pêche thonière ; la réforme foncière ; la réforme du cadastre cadre des affaires ; la promotion des investissements privés ; la rationalisation des services publics personnalisés et des autorités administratives indépendantes ; et le règlement de la dette intérieure.
Au plan social, les task-forces constituées vont travailler sur la refonte des programmes pédagogiques et des curricula de formation ; l’ouverture des centres de formation professionnelle ; le programme de facilitation à l’emploi ; la mise à niveau des soins primaires et la mise en place d’un système national d’information sanitaire.
Le groupement des task-forces au plan transversal va s’occuper de l’accélération des investissements dans les secteurs de l’eau et l’énergie ; la structuration des investissements en infrastructures numériques ; la digitalisation de l’administration gabonaise ; la relance des chantiers immobiliers ; la maîtrise de la massa salariale et le suivi du programme routier prioritaire.
Le Plan d’accélération de la transformation (2021-2023) vise, selon le gouvernement, à accélérer la transition vers l’après-pétrole, en activant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays. En présentant ce plan en janvier dernier, Rose Christiane Ossouka Raponda a indiqué son objectif est de rattraper le retard accusé dans la transformation du Gabon au cours des 12 dernières années. Cette mission s’étale sur les 36 prochains moins, en dépit de l’impact négatif de la pandémie de la Covid-19 sur l’économie nationale.
« Nous devons combler ce retard dans un contexte de restrictions budgétaires, ce qui nous oblige à être innovant dans les modalités de mobilisation de financements de nos investissements, en privilégiant les investissements privés et les partenariats publics privés dont nous devons toutefois maîtriser les risques », avait déclaré le Premier ministre.
Sylvain Andzongo
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Selon la Société nationale immobilière (SNI), « des personnes malintentionnées », s’illustrent par la vente illégale des parcelles aménagées dans son lotissement de Bikélé. « La Société nationale immobilière, propriétaire dudit lotissement, invite les potentiels acheteurs à faire preuve de prudence et de vigilance face à ces arnaques récurrentes », souligne le communiqué de la direction générale de l’entreprise.
Situé dans le 3e arrondissement de la commune de Ntoum, non loin de Libreville, le site de Bikele compte plus de 1000 logements en location-vente (Lot Estuaire) et vente directe (Lot Atlantique). Depuis le début du projet en 2014, les logements n’ont pu être livrés. En concertation avec les clients, l’État avait décidé de céder les maisons en l’état, quel que soit leur niveau d’avancement. Cette situation profite aux arnaqueurs qui d’après nos sources se passent pour les propriétaires des parcelles pour escroquer leurs victimes.
Par ce communiqué, la SNI espère attirer l’attention des populations sur la nécessité d’être vigilantes et d’utiliser les voies légales quand ils veulent acheter un terrain. Elle annonce, par ailleurs, des procédures judiciaires qui pourraient permettre de réduire le phénomène.
Face aux problèmes de logements au Gabon, un comité technique a été mis en place par le gouvernement. Celui-ci devra, dans un bref délai, trouver des solutions juridiques et financières pour permettre à ce secteur de répondre aux attentes des populations.
Brice Gotoa
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Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, vient de décider de la « semestrialisation » de l’aide de l’État aux tenanciers de débit de boissons (bars, bar-dancing, snack-bars et boîtes de nuit), apprend-on d’un communiqué du ministre gabonais du Commerce, des PME et de l’Industrie, Hugues Mbadinga, signé ce 18 février 2021.
Depuis le 15 février, 182 tenanciers de débits de boissons, tous localisés dans le Grand Libreville, et donc les dossiers de demande d’aide ont été jugés complets, sont invités à passer au siège de la Caisse des Dépôts et de Consignation (CDC) pour récupérer cet appui de l’État au titre de compensations pour la réduction de leurs activités. Les montants varient de 200 000 à 300 000 FCFA, selon les catégories de débit de boissons.
On ignore cependant l’incidence que cette décision aura sur ce processus. « Ainsi donc, les tenanciers régulièrement recensés auprès du guichet spécial percevront le montant de leur aide durant une période de six mois », indique le ministre sans préciser à quelle fréquence (journalière, hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle).
Malgré cette décision, certains acteurs du secteur demeurent mécontents. Réunis dans un collectif, ils jugent les sommes accordées insuffisantes et souhaitent rencontrer le ministre du Commerce ou le Premier ministre.
Face à la nouvelle vague de contamination au Coronavirus, les autorités gabonaises ont pris de nouvelles mesures conservatoires. Elles imposent des restrictions encore plus défavorables aux débits de boissons. Du fait de la première vague, « le chiffre d’affaires du secteur a reculé de 11,2% à 105,8 milliards de FCFA pour les 9 premiers mois de 2020, contre 119,1 milliards de FCFA l’année dernière sur la même période », apprend-on de la note de conjoncture publiée par le ministère de l’Économie et de la Relance.
Plusieurs autres secteurs, comme ceux du tourisme, du bois, de l’automobile, du commerce général de gros et de détails ou encore des matériaux de construction, connaissent aussi des difficultés du fait de la crise sanitaire. Les opérateurs de ces secteurs suivent l’évolution des discussions avec le secteur des débits des boissons et pourraient, pour ceux qui ne l’on pas encore fait, aussi poser leurs revendications.
Tout ceci complexifie la situation pour le gouvernement qui n’a pas des moyens illimités pour aider indéfiniment les opérateurs économiques surtout qu’il doit faire face en même temps à la hausse des dépensés de santé. Il doit, en plus, arbitrer entre la santé de l’économie et celle des populations.
Brice Gotoa
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À l’agonie du fait de la Covid-19, le secteur touristique gabonais appelle l’État au secours
L’intervention du Saoudien Al Sharif dans le secteur électrique au Gabon se précise. Après plusieurs mois d’échanges sous l’égide de l’Agence nationale de la promotion des investissements (Anpi), le groupe, représenté par son vice-président Husain Al Natiei, a procédé, ce 18 février 2021 à Libreville, à la signature d’un contrat avec la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg).
« Cette signature s’inscrit dans le cadre de la réalisation du projet de sécurisation de l’alimentation en électricité de la ville de Moanda, qui permettra d’améliorer la qualité et la stabilité de l’énergie fournie dans cette zone minière », indique l’Anpi.
Selon un communiqué de la SEEG, les termes de l’engagement confient au groupe saoudien la sécurisation de l’alimentation en électricité de la ville de Moanda à travers le renouvellement et le renforcement des capacités des ouvrages électriques desservant la ville minière. Dans le détail, il s’agira entre autres des travaux d’extension du réseau, de remplacement des transformateurs et de la réalisation d’autres travaux techniques.
Il y a quelques jours, l’on apprenait d’ailleurs que le groupe saoudien, qui revendique 40 ans d’expertises et 90 projets réalisés à travers le monde (Émirats, France, Tunisie, Égypte, Tchad…), compte ainsi installer une filiale au Gabon dans la production de l’énergie. On sait désormais qu’elle interviendra notamment dans une zone où est déjà installé un géant comme la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du Français Eramet.
Le contrat avec la Seeg va contribuer à répondre à la double volonté du gouvernement gabonais de sécuriser l’offre énergétique dans les grands centres urbains et péri-urbains du pays et d’accroître la part de l’énergie hydroélectrique dans son mix énergétique.
S.A.
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Après plus de 20 ans passés dans le secteur bancaire, la nigériane Eugenia Onyekwelu, directrice générale de United Bank for Africa (UBA) Gabon est un banquier expérimenté.
Titulaire d’un bachelor en Finance de l’Université d’Ilorin au Nigéria et d’un master en administration des affaires, elle s’appuie sur cette expérience pour mettre en œuvre des stratégies devant permettre à cette structure qu’elle dirige depuis fin 2020, de se hisser dans le trio de tête des meilleures banques au Gabon. Ce, malgré le contexte économique et sanitaire peu favorable. A noter que le marché bancaire gabonais est dominé par BGFI Bank, BICIG et UGB qui concentrent plus de 75% des emplois.
Les responsables de la banque du Nigérian Tony Elumelu la décrivent comme un « véritable leader pour ses équipes qui la considèrent comme la personnalisation des valeurs d’excellence du Groupe. Elle possède de solides compétences en finance et management, atouts de taille pour mener à bien ses fonctions et tirer plus haut encore la filiale gabonaise ». Eugenia Onyekwelu a intègré UBA Gabon en 2012 comme directrice des opérations.
Depuis le 9 décembre dernier, Nicole Janine Lydie Roboty, épouse Mbou est le ministre de l’Economie et de la Relance du Gabon. Elle a été portée à cette haute fonction en remplacement de Jean Marie Odangada, démissionnaire.
A la tête de ce ministère, Nicole Janine Lydie Roboty devra désormais piloter la relance de l’Economie du pays, affaiblie par les effets de la Covid-19. La stratégie de relance de l’économie mise en place par le gouvernement gabonais s’appuie sur sept secteurs identifiés comme porteurs de croissance. Notamment les mines, les hydrocarbures, l’agriculture, la pêche, le commerce, le tourisme et l’énergie.
Nicole Janine Lydie Roboty a les capacités professionnelles nécessaires pour accomplir cette mission. Ce d’autant plus qu’elle a travaillé pendant plusieurs mois aux côtés de son prédécesseur Jean-Marie Ogandaga, comme ministre délégué à l’Economie et à la relance. Elle a également occupé plusieurs fonctions à la direction générale de la dette
Déjà affaiblis par les effets de la crise de la Covid-19, les opérateurs du secteur touristique gabonais redoutent un effondrement de leurs activités. Cette crainte s’est amplifiée avec les nouvelles mesures prises, le 12 février dernier, par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Coronavirus. Il s’agit de l’obligation de présenter un test Covid négatif d’une validité d’au moins 7 jours pour accéder aux restaurants, hôtels et autres lieux de loisirs de même que l’exigence du même test pour chaque employé, chaque semaine.
« La demande du test Covid à nos clients est infaisable. Pour preuve, depuis le 13 février aucun client n’a pu nous présenter un test et cela s’est soldé par zéro client donc zéro franc en caisse à la fin de la journée », a déclaré Jean-Claude Ngoma, porte-parole du Club de tourisme de Libreville (CTL) au cours d’une rencontre le 17 février 2021 à Libreville.
Pour limiter les dégâts, les opérateurs (de l’hôtellerie, restauration, bars, agences de voyage et de tourisme, compagnies aériennes, établissements de nuit et de l’événementiel), réunis au sein du CTL, demandent au gouvernement de suspendre la mesure incriminée. Ils souhaitent aussi que le délai de validité du test exigé aux employés du secteur soit ramené à 14 jours et qu’un taux forfaitaire de 5000 FCFA soit appliqué pour la réalisation des tests Covid. Il est actuellement de 10 mille FCFA. « Nous souhaitons également le déplacement de la Brigade mobile pour les prélèvements sur nos lieux de travail comme promis par le gouvernement ainsi que des délais d’exécution plus rapide pour le retour des résultats », explique Jean-Claude Ngoma.
Des besoins financiers de 10 milliards de FCFA
L’idéal pour ces opérateurs économiques serait que seules les mesures barrières que le respect de la distanciation, le port du masque, l’usage du gel hydro alcoolique leur soit imposé pour l’ouverture de leurs entreprises.
Ces opérateurs espèrent par ailleurs bénéficier le plus tôt possible de l’accompagnement financier promis par le gouvernement pour la relance du tourisme gabonais. Le CTL estime à 10 milliards de FCFA les besoins du secteur pour se relever de la crise.
Comme pour tout à ailleurs dans le monde, le secteur touristique gabonais est frappé de plein fouet par la crise sanitaire. Il y a quelque mois, la présidente du Club de tourisme de Libreville, Jocelyne Halajko, estimait que le chiffre d’affaires des opérateurs du secteur avait chuté de 80% avec des fermetures des établissements et un impact sur 4000 emplois.
À l’heure de l’accélération de la diversification de l’économie du pays, les acteurs du secteur touristique ont espoir que leurs doléances seront prises en compte par le gouvernement, qui doit cependant arbitrer entre la santé des citoyens et celle de l’économie.
Brice Gotoa
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« L’appel de la Fédération gabonaise [Fegafoot] est recevable dans la forme. Sur le fond, le jury rejette les prétentions de la Fédération gabonaise de football ». Ceci est le verdict rendu par la Confédération africaine de football (CAF), le 17 février au Caire, dans l’affaire opposant la Fegafoot à la Fédération gambienne de football.
La Fegafoot a soumis à l’instance faîtière du football africain une plainte pour dénoncer la réception de sa délégation à l’aéroport de Banjul avant le déroulement du match Gambie vs Gabon comptant pour les qualifications de la CAN 2022, prévue au Cameroun.
Car, le 15 novembre 2020 de cette rencontre, les joueurs du Gabon ont été bloqués à l’aéroport par les autorités gambiennes pour une affaire de tests Covid. Ceux-ci ont dû dormir sur place, à même le sol. Le lendemain, les Panthères du Gabon ont perdu 1 contre 2.
En date du 8 décembre 2020, le jury disciplinaire de la CAF a notifié sa décision imposant une sanction financière à la Gambie pour « non-respect des principes de loyauté et d’intégrité, d’esprit sportif et d’éthique ». Seulement, la Fegafoot ainsi que la Fédération gambienne ont interjeté appel contre cette décision.
En date du 8 février 2021, le jury d’appel de la CAF statuant sur ces recours a entendu les arguments des deux parties. « Ainsi, la Fegafoot considère dans ses prétentions que la sanction infligée par le jury disciplinaire à la Fédération gambienne est insuffisante et prétend à des sanctions sportives » à l’encontre des Gambiens.
Au final, le jury d’appel a estimé que « la considération de la défaite de l’équipe du Gabon sur tapis comme résultante de cet évènement n’a pu être apprécié (…) en raison du défaut d’établissement de causalité ».
La CAF indique au Gabon que, conformément à l’article 48 alinéa 3 des statuts de la Confédération, sa décision est susceptible de recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). Cette option, selon des sources à la Fegafoot, pourrait être utilisée par les autorités sportives gabonaises.
Sylvain Andzongo