Le Nouveau Gabon

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23% des banques de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ont renoncé à durcir leurs conditions d’octroi de crédit au 3e trimestre 2020, selon les résultats de deux enquêtes menées par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).

Le but recherché par ces études était de recueillir le ressenti du système bancaire sur les effets économiques potentiels de la crise sanitaire à coronavirus afin de mieux adresser, avec les outils à disposition de la Beac, les difficultés auxquelles ces dernières pourraient être confrontées. Elles se sont principalement focalisées sur trois thématiques : l’évolution des critères d’octroi des crédits, la gestion de la liquidité et la qualité du portefeuille.

À l’issue de la première enquête, indique la banque centrale, environ 80% des banques interrogées envisageaient un resserrement des conditions d’octroi de crédit (dont un léger durcissement pour 69% et un durcissement pour les 11% restants). Les unités institutionnelles les plus affectées par ces mesures seraient les entreprises individuelles et les particuliers tandis que celle la moins impactée correspondrait aux grandes entreprises.

Mais, « cette perception des banques a évolué positivement au cours du troisième trimestre 2020, avec seulement 57% de l’échantillon envisageant un resserrement de leurs conditions d’octroi de crédit (dont un léger durcissement pour 52% et un durcissement pour 5%). », indique la Beac. Entre les deux périodes donc, 23% des banques ont donc renoncé à durcir leurs conditions d’octroi de crédit.

Action de la Beac

La Beac explique que cette évolution positive résulterait « de la mise en œuvre des mesures d’assouplissement des conditions monétaires adoptées par le Comité de politique monétaire [CPM] de la Beac pour rassurer le secteur productif et les établissements de crédit, en particulier, du soutien indéfectible de la banque centrale au maintien de la chaine de production dans un contexte caractérisé par de nombreuses incertitudes ».

Pour comprendre le rôle que pourrait avoir joué la Beac de façon concrète pour amener les banques de la sous-région à ne pas durcir les conditions d’octroi de crédits et par conséquent, il faut rappeler que depuis mars 2020, elle a procédé à la révision à la baisse des principaux taux d’intérêt. À cet effet, le taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO) a été réduit de 25 points de base, en revenant de 3,50 à 3,25%. Le taux de la facilité de prêt marginal a, quant à lui, été réduit de 100 points de base, reculant de 6,00% à 5,00%.

Il y a aussi eu le relèvement du montant de liquidités à injecter sur le marché monétaire de 240 milliards à 500 milliards de FCFA. Et la Beac s’est engagée à relever ce montant en cas de besoin.

Mais l’action de la banque centrale n’aurait pas été la seule à influencer les banques. « Les financements extérieurs reçus par les États de la Cemac pour la mise en œuvre de leur stratégie de riposte de la Covid-19 ainsi que les engagements des différents bailleurs de fonds pourraient justifier l’évolution de la perception des banques relativement au resserrement des conditions d’octroi de crédits en faveur du secteur des administrations publiques », ajoute, en effet, la banque centrale.

Sylvain Andzongo

Dans le cadre de la Stratégie nationale d’efficacité énergétique, la Caisse des Dépôts et Consignations vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt international pour le recrutement de cabinets-conseils devant effectuer un audit énergétique au Gabon.

« Ces derniers seront appelés à soumissionner pour la mission d’audit énergétique, dans le cadre de la subvention octroyée par le Fonds Vert pour le Climat, pour le développement d’une stratégie d’efficacité énergétique en République gabonaise », indique le communiqué d’appel à manifestation.

Selon le communiqué, seuls les bureaux d’études nationaux et internationaux qui ne sont pas concernés par les mesures d’exclusion et d’incapacité de l’article 93 du Code des marchés publics du 17 janvier 2018 peuvent soumissionner à cet appel. Ils ont jusqu’au 19 mars 2021 pour le dépôt de leurs dossiers.

Cet appel à manifestation d’intérêt survient après la réception par président de la République, Ali Bongo Ondimba, d’une équipe de consultants en énergie et ressources hydrauliques. Ces derniers sont chargés, selon la présidence de la République, de diagnostiquer et proposer rapidement des améliorations de la qualité de service en électricité et eaux au bénéfice des populations gabonaises.

L’audit va par ailleurs être réalisé dans un contexte où l’État gabonais tente de trouver des solutions pour garantir à la population gabonaise une offre énergétique qui satisfait la demande nationale. Pour atteindre cet objectif, le Gabon prévoit d’investir d’ici 2023, plus de 300 milliards de FCFA pour améliorer l’accès des populations à l’eau potable et à l’électricité sur l’ensemble du territoire national.

SG

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Au cours de l’année 2020, le chiffre d’affaires de Total Gabon a chuté de 46% par rapport à l’exercice 2019 pour s’établir à 435 millions de dollars contre 808 millions de dollars un an plus tôt, indique un communiqué rendu public par l’entreprise française à l’issue du conseil d’administration du 10 février à Libreville. Selon la direction de la société pétrolière, cette contreperformance « est principalement liée à la baisse du prix de vente moyen et de la production ».

En effet, à l’image du cours du Brent, le prix de vente moyen de la qualité de pétrole brut commercialisée par Total Gabon s’est élevé à 36,5 $/b, en baisse de 41% par rapport à 2019, apprend-on.  Le prix moyen du Brent a quant à lui reculé de 35%.

S’agissant de la production, la part de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon  s’est élevée en 2020 à 25 600 barils par jour, en baisse de 18% en glissement annuel. Total Gabon explique ce recul par la mise en œuvre des quotas OPEP+, principalement aux troisième et quatrième trimestres. A noter que l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) avait demandé à ses pays membres de réduire leur production pour maintenir l’équilibre dans le secteur, face à la baisse des cours.

Aussi responsable de la baisse de la production de Total, le déclin naturel des champs, l’indisponibilité du compresseur du champ d’Anguille de mars à juillet, l’arrêt pour maintenance du compresseur du champ de Torpille au quatrième trimestre, un décalage et une moindre performance des projets, ainsi qu’une indisponibilité partielle des compresseurs sur le secteur non opéré de Grondin.

De ce que l’entreprise a produit en 2020, elle a vendu 10,2 millions de barils de volumes de brut contre 11,9 millions de barils en 2019. Ce qui consacre une baisse de 14%.

Par ailleurs, l’entreprise a cédé cette même année, ses participations dans sept champs matures en mer, ainsi que ses intérêts et le rôle d’opérateur dans le terminal pétrolier du Cap Lopez, à Perenco Oil & Gas Gabon. Cependant, la cession de ces actifs n’a pas encore été finalisée au 31 décembre 2020, apprend-on dans le rapport.

Selon Nicolas Terraz, président du conseil d’administration de Total Gabon et directeur exploration et production du groupe, cette transaction devait permettre à l’entreprise « de se concentrer sur ses principaux actifs opérés afin d’en tirer le meilleur parti », et aussi « d’assurer la pérennité du terminal du Cap Lopez en permettant la consolidation des volumes de deux acteurs majeurs au Gabon au sein d’un même terminal ».

Le pétrolier français est présent au Gabon depuis plus de 80 ans dans le domaine de l’exploration-production.

SG

Face à la 2è vague du coronavirus qui fait rage actuellement au Gabon, Ali Bongo Ondimba, le chef de l’Etat, a annoncé ce 11 février à la télévision nationale, des mesures susceptibles de « perturber » le quotidien des Gabonais.

« Dans les jours à venir, des décisions complémentaires sont susceptibles d’être prises. Celles-ci pourraient venir perturber nos vies quotidiennes. Mais elles sont faites pour vous protéger, vous et vos proches. Et accélérer le retour à une vie normale, ce qui est et demeure notre vœu le plus cher », a déclaré le président de la République.

Il a expliqué que cette annonce tient compte de la situation sanitaire préoccupante que traverse le pays après une première vague de l’épidémie de Covid-19 au Gabon. « Mi-décembre [2020] le nombre de cas actifs, c’est-à-dire positifs au même moment à la Covid-19, est tombé à moins de 100. Mais depuis, ce chiffre a de nouveau fortement augmenté. Nous pourrions prochainement repasser au-dessus des 1000 cas actifs avec des clusters de plus en plus importants. De fait, comme beaucoup de pays dans le monde, le Gabon est confronté à une deuxième vague. Une vague plus haute que la précédente avec un nombre de contaminations journalières plus élevé et accompagné par la menace des nouveaux variants du virus », a affirmé le président de la République.

Il a appelé au sens de la responsabilité et de la solidarité des populations. Et a rappelé qu’il est plus que nécessaire de porter un masque et de respecter la distanciation physique comme l’ensemble des gestes barrières.

D’aucuns pensent que le président de la République pourrait réinstaurer un confinement total du pays pour contrer la pandémie. Au 10 février 2021, le Gabon enregistrait 12 171 cas testés positifs (2,6%), 469 811 prélèvements dont 11 275 guéris (92,6%) et 71 décès ; 67 personnes hospitalisées dont 22 en réanimation.

Sylvain Andzongo

Après quatre années de service au Gabon, le Coordonnateur du Système des Nations Unies au Gabon, Stephen Jackson, quitte le pays  pour le Kenya. Au cours d’une audience d’au revoir que lui a accordée ce 11 février le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, il a dressé le bilan de la coopération entre le Gabon et l’ONU durant ces dernières années.

 « C’était un honneur d’échanger sur les différentes réussites que nous avons eu dans le secteur du changement climatique en aidant le Gabon à jouer son rôle primordial sur la scène internationale. Concernant la protection sociale nous avons travaillé étroitement avec le ministre des Affaires sociales et le ministre de la Justice pour vulgariser l’octroi d’actes de naissances aux Gabonais et Gabonaises. Dans le secteur des droits de l’homme nous avons beaucoup travaillé pour renforcer les institutions comme la Commission nationale des droits de l’homme.», a déclaré Stephen Jackson au sortir de l’audience.

Sur le plan sanitaire, le Gabon a également bénéficié de l’accompagnement des Nations Unies ces dernières années et particulièrement depuis le début de la Covid-19 dans le pays. « On a pu ensemble bien gérer la crise avec les mécanismes conjoints de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) et le gouvernement gabonais », a-t-il souligné.

Concernant l’avenir, il y aura un énorme besoin d’accélérer la transformation économique du pays tel que prévue dans le plan mis en place au mois de janvier par le gouvernement. « La transformation et l’accélération doivent être basées sur des activités durables comme le bois, l’agriculture et l’écotourisme. Et là, les partenaires internationaux doivent jouer un grand rôle », a-t-il souligné.

Stephen Jackson va désormais poursuivre sa mission à Nairobi au Kenya. Selon lui, les quatre années passées au Gabon constituaient le sommet de sa carrière.

Brice Gotoa

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Dans une note publiée sur son compte Facebook, le ministère de la Justice dénonce l’usurpation du nom et des fonctions du ministre Erlyne Antonela Ndembet Damas sur les réseaux sociaux.

 « Il a été constaté que des personnes mal intentionnées utilisent l'image et le nom du ministre de la Justice, garde des sceaux, chargé des droits de l'homme à d'autres fins à travers différents comptes Facebook », lit-on.

Le ministère de la Justice saisit l’occasion pour mettre en garde les internautes contre ces usurpateurs qui pourraient être un « réseau d'escrocs ».

A en croire le ministère de la Justice, des « recours ont été initiés auprès de l'opérateur Facebook, pour détruire les comptes » incriminés.

Il faut préciser que l’usurpation des titres est condamnée par les lois gabonaises. Comme on peut le lire dans le code pénal, « quiconque a exercé une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ou d’une activité réservée aux officiers publics ou ministériels, est puni d’un emprisonnement de trois ans au plus et d’une amende de 2 millions de FCFA au plus ou de l’une de ces deux peines ».

Magistrate de formation, Erlyne Antonela Ndembet épouse Damas occupe les fonctions de ministre de la Justice depuis 2019. Avant son entrée au gouvernement, elle a été présidente de la première chambre d’accusation de la Cour d’appel, et juge d’instruction au tribunal de première instance de Libreville. Elle est née en 1971 à Nantes en France.

SG

Malgré la crise de la Covid-19 et ses effets néfastes sur l’activité économique du Gabon, la Zone économique spéciale (Zes) de Nkok a enregistré de bonnes performances au cours de l’année 2020.

Selon des chiffres communiqués par la structure, 775 000 m3 de bois ont été transformés à la ZES de Nkok au cours de l’année écoulée, en augmentation de plus de 75 000 m3 par rapport à l'année précédente. Soit une hausse de 10,7 %. « Ces performances ont été rendues possibles grâce aux entreprises installées sur site pour la 1ère, la 2ème et la 3ème transformation du bois, donnant ainsi une valeur ajoutée optimale à nos essences locales », explique-t-on à la Zes de Nkok.

Ces résultats confortent le Gabon dans son ambition de devenir d’ici 2023 le champion du monde du bois tropical transformé. Le pays est déjà le premier producteur de contreplaqués en Afrique, selon le Premier ministre. Il est également le premier exportateur de bois en Afrique et le second sur le plan international.

Pour atteindre les objectifs fixés, les entreprises installées dans la Zes de Nkok devront transformer davantage de bois. Aussi, d'après le Premier ministre, il faudra mettre en place des réformes pour la consolidation du nombre d’exploitants forestiers et renforcer la production de bois. À fin septembre 2020, la production des bois ouvrés au Gabon s’est située à 870 410 m3 et la production des unités industrielles de contreplaqué a progressé de près de 27%, pour se situer à 37 358 m3 au cours de la même période.

Située à 27 km de la capitale Libreville, la Zes de Nkok est un territoire de 1126 ha accueillant 88 entreprises nationales et internationales. Cette zone économique inspire aujourd’hui plusieurs pays. Notamment le Togo qui veut répliquer le modèle de la Zes à la Société d’administration de la Zone franche (Sazof).

Sandrine Gaingne

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L'Agence nationale des parcs nationaux du Gabon (Anpn) vient de publier les résultats préliminaires des recherches archéologiques effectuées dans le parc national de la Lopé dans les années 1980.

« Les résultats préliminaires montrent que ces outils ont au moins 620 000 ans et au plus 850 000 ans, ce qui représente la plus ancienne preuve de l'existence humaine dans le bassin du Congo en Afrique centrale atlantique », affirme l’Anpn.

Cette découverte dépasse les espérances et les hypothèses de départ. En effet, explique l’Agence, les premières recherches archéologiques dans le Parc national de la Lopé dans les années 1980 ont permis de découvrir des outils en pierre taillée, révélant une présence humaine très ancienne, estimée à près de 400 000 ans selon des critères géomorphologiques et paléoclimatiques.

Mais, afin d'obtenir une date plus précise de cette présence, une nouvelle expédition scientifique sur la terrasse alluviale d'Elarmékora dans le parc national de la Lopé a été réalisée en 2019 par le géoarchéologue Richard Oslisly, qui travaille au Gabon depuis près de 40 ans, en partenariat avec le Centre de recherche et d'enseignement de géosciences de l'environnement (Cerege), l’Initiative pour le patrimoine mondial forestier d’Afrique centrale (Cawhfi) et l'Institut de recherche pour le développement (IRD).

Cette nouvelle expédition a alors permis de dater les plus anciennes preuves de présence humaine dans cette région, au cœur de l’Afrique, dont on a souvent dit qu’elle était réservée aux grands singes.

S.A.

Madeleine E. Berre, le ministre en charge de la Fonction publique, a pris part le 10 février par visioconférence, à la réunion de lancement officiel des activités de la phase 2 du dialogue social permanent, proactif et structuré, mené par le gouvernement et les partenaires sociaux avec l'appui du Bureau International du Travail (BIT).

Au terme de cette réunion, le membre du gouvernement a indiqué que, « les résultats attendus pour cette seconde phase sont notamment : la mise en place d'un cadre permanent de dialogue social interne et inclusif dans la fonction publique ou des cadres de dialogue sont encore inexistants, à la différence du secteur privé où il existe des cadres de discussions bien établis ; le renforcement des capacités de l'ensemble des mandants tripartites (Gouvernement  et partenaires sociaux) sur les fondamentaux du dialogue social et de l'action syndicale ; l'organisation des élections professionnelles afin de dégager une représentativité claire et une légitimité des principaux partenaires du gouvernement ».

La mise en place d’un cadre de dialogue permettra souvent au gouvernement de désamorcer des grèves des agents de la fonction publique. Si un rapport officiel sur l’impact de ces grèves n’a pas encore été produit, la présidence de la République, en novembre 2020, a par exemple indiqué qu’un récent débrayage des régies financières entamées le 13 juillet 2020 a coûté environ 30 à 40 milliards de FCFA à l’État par mois. Ce qui ferait environ 200 milliards de FCFA de retards de recettes pour l’État au bout de cinq mois de grève.

La première phase dialogue social permanent engagée depuis 2019 avec le soutien du BIT, a été marquée par le forum de la fonction  publique dont les conclusions sont actuellement mises en œuvre. A cet effet, un projet de révision du code du travail au Gabon s'est soldé par l'adoption d’une mouture consensuelle, validée et paraphée par l'ensemble des partenaires sociaux et le gouvernement.

Sylvain Andzongo

La société indépendante britannique Tullow Oil a annoncé avoir signé deux accords distincts de vente et d’achat avec Panoro Energy pour céder l’ensemble de son portefeuille équato-guinéen et ses parts dans le périmètre de Dussafu, au large du Gabon. Le montant des deux transactions est de 180 millions de dollars. Plus précisément, il s’agit de 105 millions de dollars pour les parts en Guinée équatoriale et 70 millions $ pour les 10 % d’intérêt dans Dussafu, au Gabon.

Au Gabon, Panoro s’offrira les 10 % de participation de Tullow dans le contrat de partage de production de Dussafu, contre un paiement initial de 46 millions de dollars en espèces sous réserve des ajustements habituels. Un supplément de 24 millions de dollars a été prévu une fois que la production commencera à partir des découvertes d’Hibiscus et de Ruche en 2023.

De plus, ce paiement sera effectif une fois que la production quotidienne moyenne associée aux développements liés aux découvertes d’Hibiscus et de Ruche sera égale ou supérieure à 33 000 barils par jour sur une période continue de 60 jours, pour un baril à 55 dollars.

Au Gabon, Tullow possède des participations dans 24 licences. Au total, 23 champs sont en production pour une production estimée à 16 700 barils équivalents pétrole en 2019.

L’achèvement de cette opération est prévu pour le 1er juillet prochain.

« Il s’agit d’importantes transactions à valeur ajoutée pour Tullow qui auront un effet positif sur notre situation financière, alors que nous cherchons à réduire davantage notre dette nette et à poursuivre des discussions constructives avec nos créanciers. Ces transactions s’inscrivent également dans le cadre de notre stratégie consistant à investir notre capital dans des opportunités d’investissement à haut rendement et génératrices de liquidités dans notre portefeuille de base », a commenté Rahul Dhir (photo), directeur général de Tullow Oil.

Olivier de Souza

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