Le groupe saoudien Al Sharif ASG, spécialisé dans la fourniture de l’énergie pourrait bientôt ouvrir une filiale au Gabon, a-t-on appris ce 16 octobre 2021 à l’issue d’une rencontre entre le vice-président du groupe, Husain Al Natiei, et le directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (Anpi), Ghislain Moandza Mboma.
Il était question « d’échanger sur les modalités d’installation de sa filiale au Gabon, en vue de la réalisation de projets dans le secteur de l’énergie. Cette rencontre représente une avancée importante après plusieurs mois de prospection au Gabon », indique-t-on à l’Anpi, sans plus de précisions.
Le groupe Saoudien Al Sharif ASG est sur les pas de l’entreprise turque Desiba Energy qui pourrait bientôt construire une centrale solaire à Mouila dans la Ngounié au Gabon. Un contrat d’achat d’énergie avec la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) a même été signé le 9 février dernier en vue de la matérialisation dudit projet.
Les projets qui seront mis en place au Gabon par ces deux structures viendront se greffer à d’autres déjà en cours dans le pays comme ceux du plan d’urgence de 11 milliards de FCFA lancé par la Seeg en 2020. Tous ces projets vont contribuer à répondre à la double volonté du gouvernement gabonais de sécuriser l’offre énergétique dans les grands centres urbains et péri-urbains du pays et d’accroître la part de l’énergie hydroélectrique dans son mix énergétique.
Sandrine Gaingne
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux ce 16 février, Didier Atome Bibang, le président du Syndicat national des professionnels des eaux et forêt (Synapef) du Gabon a annoncé que ses collègues et lui vont se remettre en grève le 17 février 2021.
« Par décision de l’assemblée générale extraordinaire tenue le jeudi 11 février 2021, la grève générale illimitée est relancée au ministère en charge des Eaux et forêts et de l’environnement, dès ce mercredi 17 février à 7h 30 dans tous les services concentrés et déconcentrés », a déclaré le président du Synapef. Selon lui, le Syndicat en est arrivé à cette décision parce que, face aux revendications des grévistes, « la tutelle s’est résolue de répondre par des subterfuges, du mépris, et de l’arrogance ».
Le Syndicat revendique le paiement et le retour des primes des agents du secteur, notamment la prime sectorielle. « Dans les dispositions de l’article 285 du Code forestier, l’État nous concède une prime sur la base des taxes et redevances qui sont payées en matière forestière. Et c’est cette ristourne, dont le gouvernement nous a privés depuis 2014, que nous voulons. D’autant plus que la prime sectorielle a été restaurée en 2015 dans d’autres départements ministériels comme les Mines et les Hydrocarbures », revendique le Syndicat.
Après deux mois de grève, le ministre de tutelle Lee White avait signé le 2 septembre 2020 avec le Synapef un protocole d’accord. M. White avait promis que paiement de la prime revendiquée serait prise en compte dans la loi de finances 2021. Une plateforme du dialogue avait été créée. Les syndicalistes avaient alors suspendu leur mot d’ordre de grève. Mais, déclare Didier Atome Bibang, cinq mois plus loin, cette régularisation tarde à être satisfaite.
S.A.
Au cours du mois de janvier 2021, le Gabon a mobilisé la somme de 49,7 milliards de FCFA sur le marché des titres de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), a-t-on appris en parcourant les résultats des adjudications disponibles sur le site de la Beac.
Ce montant représente un peu plus de la moitié (52,5%) de ce que le pays projetait de lever au cours du premier mois de l’année. Selon le calendrier des émissions, il était prévu des émissions de 94,5 milliards de FCFA sur le marché des titres publics de la Beac au cours de cette période.
Les fonds levés en janvier sont constitués de 27,7 milliards de FCFA de bons du Trésor assimilables (BTA) contre 54,5 milliards de FCFA de prévisions et 22 milliards de FCFA des obligations du Trésor assimilables (OTA) contre 40 milliards de FCFA espérés.
Ces résultats mitigés sont principalement dus au manque d’engouement des investisseurs de la sous-région. À titre d’illustration, les OTA de 25 milliards de FCFA émises le 20 janvier n’ont enregistré que 7 milliards de FCFA de soumissions, soit un taux de couverture de 28%. Celles-ci avaient une maturité de 3 ans pour un taux d’intérêt de 5,5%.
Pour les prochains mois de l’année, le Gabon devra donc relever le défi de susciter plus d’intérêt autour de ses titres. Surtout que le pays envisage de lever sur le marché des titres publics de la Beac, pour le compte de l’année 2021, 883,5 milliards de FCFA constitués de 563,5 milliards de FCFA de BTA et 320 milliards de FCFA de OTA.
Dans les prochaines semaines, on appréciera l’efficacité de l’opération de charme, effectuée, le 13 janvier, auprès des spécialistes des valeurs du Trésor (SVT) par les autorités gabonaises à Douala au Cameroun.
Calendrier d’émission des titres publics du Gabon

Source : Trésor public gabonais
Sandrine Gaingne
Le ministre camerounais des Travaux publics (Mintp), a procédé, le 15 février à Yaoundé, à la signature d’un contrat commercial avec l’entreprise italienne Seas, représentée par son directeur général, Francesco Pauseli, pour la construction de la route Olounou-Oveng (70 km), première d’une route devant relier le Cameroun au Gabon.
« Ce contrat va permettre de mettre à contribution l’entreprise italienne Seas dans la phase I du projet de construction de la route Olounou-Oveng-frontière Gabon (105 km au total), pour un coût prévisionnel des travaux d’un montant de 67 milliards de FCFA », explique-t-on au Mintp. Dans cette perspective, l’étape suivante est la signature du marché public proprement dit entre l’Etat du Cameroun et Seas.
Le projet prévoit une route de 1 x 2 voies de 3,5 m d’une vitesse de référence de 60 km/heure. Il est prévu une réalisation de 59 ouvrages de drainage transversal ; la construction de 13 ponts de longueurs diverses pour un linéaire total de 260 ml ; l’aménagement des carrefours ; la réalisation des signalisations horizontale et verticale et des équipements de sécurité. La durée d’exécution des travaux est de 24 mois.
Le financement, objet de ce contrat commercial prend également en compte : les contrôles techniques et géotechniques, la construction d’un poste de péage automatique, d’un poste de pesage, d’un poste de comptage.
C’est au cours du forum des affaires tenu en marge de la visite d’État du président Paul Biya en Italie, effectuée du 20 au 22 mars 2017, que l’Italie a manifesté son intérêt pour le financement des travaux de construction de la route Olounou-Oveng-Frontière Gabon. Un protocole d’accord avait alors été signé en précisant que les entreprises italiennes Seas, Italfer et le groupe Leonardo se chargeront de réaliser les travaux. Finalement c’est uniquement Seas qui devrait s’y atteler.
« Le choix de cet axe comme faisant partie d’un projet du volet routier du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (PLanut), est justifié d’une manière générale par la volonté de désenclaver des bassins de production en reliant chacune des villes concernées par ce projet au réseau structurant ; à étendre le réseau bitumé de la région du Sud vers les grands bassins de production ; à faciliter l’écoulement de la production agropastorale vers les grands pôles de consommation du pays et du Gabon ; à améliorer l’accès des populations aux infrastructures de bases ; à améliorer les revenus des populations en facilitant l’écoulement de leur production », explique-t-on au Mintp.
Sylvain Andzongo
Les banques en activité au Gabon vont désormais fermer tôt du fait du couvre-feu dont le début a été ramené de 20h à 18h dans le Grand-Libreville, pour juguler la 2e vague des contaminations au coronavirus.
Le leader du marché BgfiBank Gabon a annoncé dès le 15 février un « réaménagement » des horaires d’ouverture et de fermeture de ses agences. La banque qui ouvre à 7h 30 ferme désormais 3h plus tôt en semaine, soit à 13h 00. La banque invite par ailleurs à respecter scrupuleusement l’ensemble des mesures barrières mis en place dans son réseau d’agences pour la sécurité des usagers et à privilégier les offres de banque à distance pour diverses opérations.
À UBA Gabon, les horaires d’ouverture et de clôture dans ses agences de Libreville et Port-Gentil sont désormais fixés entre 7h 45 à 14h du lundi au vendredi. Et le samedi, toutes les agences sont fermées pour cause de désinfection. Auparavant, l’établissement ouvrait le samedi et fermait en semaine autour de 17h.
La filiale de UBA conseille de se mettre au Mobile Banking, Internet Banking, Leo WhatsApp, etc. Ceci afin d’éviter les déplacements non-essentiels. Dans le même sillage, les guichets automatiques de billets restent fonctionnels. Les aménagements d’horaires du même type sont signalés chez Union gabonaise de banque et les microfinances du Grand-Libreville.
Ces réajustements pourraient impacter les performances du secteur en 2021 comme ce fût le cas en 2020. En effet, selon direction générale de l’économie et de la politique fiscale, au 30 septembre 2020, le total agrégé des bilans des banques a baissé de 1,4% pour s’établir à 2 656,4 milliards de FCFA contre 2 695 milliards un an plus tôt. Cette évolution est essentiellement liée au repli des dépôts de la clientèle (-2,8% à 2 081,2 milliards de FCFA) et des provisions pour dépréciation des comptes de la clientèle (-24,5%).
S.A.
En partenariat avec le ministère de l’Agriculture, l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) envisage de mettre en place un plan de formalisation des coopératives agropastorales. Ce plan ambitionne de former ces coopératives « afin de favoriser leur accès aux services financiers et aux techniques de production », justifie-t-on à l’ANPI.
Il sera question pour l’ANPI, apprend-on, de donner aux coopératives l’accès aux agréments et permettre aux investisseurs de financer le secteur. Et le ministère de l’Élevage pour sa part accompagnera le projet en orientant les agriculteurs dans le choix des techniques de production et des engrais.
À terme, la formalisation de ces coopératives vise à accroitre la production locale et permettre de réduire la dépendance alimentaire du Gabon de l’extérieur. Dans son plan d’accélération de la transformation de sa croissance, le pays prévoit de produire localement plus de 50% de la consommation alimentaire du pays d’ici 2025. Et les coopératives agricoles pourraient jouer un rôle dans l’atteinte de ces objectifs.
Plusieurs agriculteurs sont en effet réunis au sein de ces coopératives. Celles-ci bénéficient déjà d’un accompagnement dans le cadre du projet GRAINE (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés). Ce projet vise à soutenir la création de coopératives agricoles industrielles. Il a permis la distribution des terres aux agriculteurs pour la production de la banane, manioc, piment, tomate et huile de palme.
SG
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En lien avec les récentes mesures prises par le gouvernement gabonais visant à contenir la nouvelle vague de la pandémie de la Covid-19, les ministres de l’Intérieur et de la Défense ont diffusé ce 15 février un communiqué conjoint apportant des précisions concernant la délivrance des laissez-passer (déplacement hors du Grand Libreville) et des autorisations spéciales de circuler pendant les heures du couvre-feu (18h-6h).
« S’agissant des laissez-passer individuels pour des raisons sociales, les usagers sont invités à formuler leur demande auprès du ministère de l’Intérieur, munis des pièces justifiant le déplacement envisagé. Concernant les autorisations spéciales de circuler, il est précisé que l’ensemble des demandes liées aux déplacements professionnels doivent être déposées auprès des départements sectoriels pour ensuite être transmises au ministère de l’Intérieur pour leur traitement », apprend-on du document.
Les deux membres du gouvernement précisent que les demandes concernant les administrations publiques doivent être adressées directement au cabinet du ministre de l’Intérieur. En outre, elles doivent obéir à un nombre limité de bénéficiaires essentiellement réduits aux personnels d’astreinte. Pour les services ayant leur siège social situé dans les provinces, de même que pour les particuliers résidents ou de passage, ces différents documents sont délivrés par les gouverneurs. Par ailleurs, il est rappelé que l’ensemble des autorisations de circuler et des laissez-passer délivrés aux services essentiels restent valables jusqu’à leur renouvellement progressif.
Le but ici est de limiter les mouvements de masse des personnes. Car, le coronavirus se transmet rapidement quand il y a de grands rassemblements. Surtout que le Gabon est frappé par une seconde vague de la pandémie. Après être passé sous la barre de 100 cas positifs, le pays comptait au 12 février 2021, 970 cas actifs. Et le variant britannique du coronavirus, sept fois plus contagieux que, est en circulation dans le pays.
Sylvain Andzongo
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Pour l’élaboration d’une stratégie nationale efficace de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le Gabon a fait appel au cabinet Konfidants, apprend-on au ministère du Commerce. C’est un cabinet qui est impliqué dans la Zlecaf depuis 2017 en qualité de conseiller technique de plusieurs structures panafricaines, à l’exemple d’AfroChampions, l’Union africaine (UA), d’Afreximbank..., soutiennent les autorités gabonaises pour justifier leur choix.
Pour matérialiser ce partenariat, une convention a été signée ce 15 février par les deux parties représentées par le ministre gabonais du Commerce, des PME et de l’Industrie, Hugues Mbadinga Madiya, et le président directeur général de Konfidants, Michael Kottoh.
« Pour réussir la présente mission, le Cabinet Konfidants compte mener des consultations auprès de toutes les parties prenantes de ce vaste marché continental », soutient-on au ministère du Commerce sans donner les détails sur les termes de cette convention.
La stratégie que va élaborer le cabinet Konfidants vient s’ajouter à une autre déjà élaborée dans le pays. Il s’agit de la stratégie normative nationale, présentée en octobre 2020 par l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor). Elle vise à encadrer l’exportation, la mise en place de l’évaluation de la conformité des produits importés dans le cadre de cet accord continental.
Effective depuis le 1er janvier 2021, la Zlecaf ambitionne de créer un marché unique en vue d’augmenter le commerce intra-africain. Le Gabon souhaite s’appuyer sur ses atouts pour faire de la Zlecaf un levier de croissance de ses exportations vers l’Afrique. Selon des informations de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, seulement 3,3% des exportations du pays sont orientées vers le continent.
Sandrine Gaingne
Les Gabonais vivant avec un handicape espèrent obtenir du président Ali Bongo Ondimba, la nomme d’un membre de leur communauté comme sénateur. Le Syndicat national autonome des professionnels handicapés et assimilés du Gabon (Synaphag) a formulé une requête dans ce sens le 14 février 2021 au cours d’un point de presse, donnée à leur siège à Libreville.
« Nous pensons que lors de la composition imminente de la 5e législature au Sénat, votre attention soit à nouveau sollicitée pour que notre frange de la population y soit représentée », a déclaré le porte-parole du syndicat, Wilfried Mouelé, en s’adressant le président de la République. Les personnes vivant avec un handicap souhaitent avoir un sénateur pour que celui-ci défende leurs multiples préoccupations en vue d’améliorer leurs conditions de vie et d’existence, a ajouté Wilfried Mouelé.
Le Synaphag adosse sa demande sur le programme de l’égalité des chances d’Ali Bongo Ondimba, « qui prône la participation des personnes vivantes avec un handicap à la vie publique et politique ». Selon le Recensement général de la population et de l’habitat effectué en 2003, les personnes en situation de handicap représentent 2,1% de la population.
Les élections sénatoriales organisées le 30 janvier dernier, afin de renouveler aux suffrages indirects les membres du sénat gabonais, ont été remportées sans surprise par Parti démocratique gabonais au pouvoir (42 sièges sur 52). Un second tour est annoncé à la fin du mois pour les deux sièges restés en ballotage.
Il s’agit des premières élections depuis la réforme qui a réduit le nombre de sénateurs élus de 102 à 52 et donné la possibilité au chef de l’État de nommer 15 sénateurs. Un total 67 sénateurs devront donc désormais siéger au sein de la chambre haute du parlement. Les sénateurs nommés sont désignés parmi les personnalités ayant honoré le service de l’État, âgée de 40 ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant frappées d’aucun cas d’incapacité par la loi.
Brice Gotoa
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Le variant de la Covid-19 détecté au Royaume uni est déjà au Gabon. La présence de ce variant a été confirmée ce 15 février 2021 par le ministre de la Santé publique, Guy Patrick Obiang Ndong (photo), au cours d’un point de presse.
« Les résultats des prélèvements analysés au CIRMF (Centre international de recherches médicales de Franceville) révèlent la présence du nouveau variant britannique sur un des 60 prélèvements effectués au Gabon. Il s’agit d’un cas de virus importé. Actuellement, les équipes de surveillance épidémiologique sont en train de faire des enquêtes pour identifier tous les cas contacts possibles au variant britannique », a affirmé Guy Patrick Obiang Ndong.
Ce variant, selon le ministre de la Santé, est sept fois plus dangereux et plus contagieux que la souche initiale du virus de la Covid-19. « C’est pourquoi, la présence du variant britannique dans notre pays doit nous obliger à redoubler de vigilance devant l’ennemi invisible. Actuellement, nous sommes face à une pandémie redoutable et virulente qui affecte de nombreux compatriotes. La situation est préoccupante ». Il invite donc les populations au respect strict des mesures barrières mises en place par le gouvernement. Il s’agit notamment, du port obligatoire du masque, du lavage des mains, du respect de la distanciation sociale, du respect du couvre-feu...
Le membre du gouvernement n’a pas manqué de prévenir les récalcitrants qui pourraient avoir une « attitude défiante » en exposant les populations au coronavirus. Ceux-ci écoperont d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 millions de FCFA.
Le Gabon enregistre cette nouvelle variante dans un contexte où le pays est frappé par une seconde vague de la Covid-19 qui se caractérise par une très forte augmentation journalière des nouveaux cas de contaminations. Après être passé sous la barre de 100 cas positifs, le pays comptait au 12 février 2021, 970 cas actifs.
Sandrine Gaingne
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