Pour assurer la productivité de la gestion des ressources et des charges de l’Etat, à travers l’amélioration des instruments de pilotage de l’économie, de programmation, de gestion et de contrôle des finances de l’Etat, le conseil des ministres a approuvé la réforme de la direction générale du Budget et des finances publiques (DGBFIP) initiée depuis la fin de l’exercice 2016.
Celle-ci consacre la réorganisation de la direction centrale des affaires financières qui comprend désormais quatre services pour son fonctionnement, la suppression de la direction du patrimoine ainsi que la transformation de la direction de l’exécution budgétaire en direction du suivi et de la régulation de l’exécution budgétaire dans le but d’optimiser son fonctionnement.
En lieu et place de l’ancienne direction du patrimoine administratif, l’Etat vient de créer Gabon Patrimoine Immobilier, un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité juridique, jouissant de l’autonomie administrative et financière dont la mission vise à s’assurer pour le compte de l’Etat, de la gestion administrative et financière.
SeM
Le conseil des ministres du 28 septembre 2017 tenu au palais présidentiel a désigné le remplaçant de Jean Fidèle Otandault à la direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP). L’ancien directeur général adjoint, en charge de l’audit et du contrôle interne dans cette institution Fabrice Andjoua Bongo Ondimba (photo), a été nommé à la tête de la DGBFIP.
Le nouveau directeur général arrive à un poste où il a longtemps été pressenti pour remplacer son prédécesseur, à la suite de la réforme initiée il y a quelques mois, afin de dynamiser les performances de ce mastodonte de l’administration.
Jusqu’ici, il était le président du Comité interministériel d’audit et de certification de la dette intérieure de l’Etat (CIADCIE), chargé de s’assurer de l’exécution des travaux sur le terrain et de la conformité du niveau d’évolution des chantiers avec les sommes réclamées par les entreprises à l’Etat.
A cette époque, il indiquait aux patrons des PME que les entreprises ne seront payées qu’après vérification des travaux réalisés par les entreprises adjudicataires, et que les sociétés fictives et opportunistes, souvent plus nombreuses que celles qui ont réellement réalisé les travaux, n’auraient plus voix au chapitre.
L’on peut être sûr que seules les entreprises ayant véritablement réalisé les prestations passeront à la caisse avec son arrivée à la DGBFIP.
SeM
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour implémenter la mesure de la réduction des dépenses, contenue dans les recommandations du dernier séminaire gouvernemental. Le ministère du Budget et des Comptes vient de lancer une opération de recensement et de déclassement du parc automobile de l’Etat.
Cette opération concerne les véhicules administratifs vieux de plus de sept ans et va s’étendre du 2 au 7 octobre à Libreville. Pour cela, informe le communiqué du ministère, «les agents publics concernés par cette mesure sont priés de se rapprocher des secrétaires généraux de leurs ministères ou institutions respectifs pour disposer du calendrier relatif à l’expertise de ces derniers».
Le parc automobile de l’Etat constitue un important poste de dépenses pour l’administration. En décidant de réduire et de plafonner l’acquisition des véhicules chaque année, les autorités entendent réaliser des économies substantielles, susceptibles d’être réaffectées vers d’autres postes.
SeM
Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) a reçu le prix du Fonds souverain africain de l’année, décerné par le cabinet international Africa investor, durant le 11e sommet Africa investor CEO qui s’est déroulé à New-York, en marge des travaux de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Sollicitée par une dizaine d’entités, cette récompense qui prime les institutions africaines les plus performantes, a été décernée au FGIS, sur la base de neuf critères parmi lesquels l'engagement à stimuler l'investissement en Afrique, la transparence, la bonne gouvernance et la performance financière.
Une récompense qui n’a pas laissé l’Administrateur-directeur général du FGIS, Serge Thierry Mickoto (photo) insensible. «Nous sommes ravis de recevoir ce prestigieux prix qui souligne le travail acharné de notre équipe ainsi que son engagement envers l'excellence. Cette année a été marquée par de nombreuses réalisations pour notre institution : des accords pour le développement de barrages hydroélectriques ont été signés et de nombreux autres projets sont sur le point de voir le jour. Nous remercions Africa investor pour cette récompense et pour le travail que cette institution accomplit pour favoriser un climat propice à l’investissement en Afrique.», a-t-il déclaré.
Le 11e sommet Africa investor CEO, dont le thème portait sur la « Croissance régionale africaine et rôle du capital à long terme », a réuni plus de 150 dirigeants, investisseurs institutionnels, leaders du marché des capitaux et régulateurs.
Pour rappel, le Fonds gabonais d'investissements stratégiques (FGIS) est le mandataire exclusif du Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG), premier fonds souverain d’Afrique centrale. Créé en février 2012, l’institution est un investisseur avisé qui prend des participations dans des entreprises nationales et étrangères, ou des fonds d’investissements capables de générer suffisamment de revenus pour se substituer à ceux dérivés du pétrole, et ainsi contribuer à la diversification de l’économie gabonaise.
Le FGIS investit aujourd’hui dans des secteurs aussi variés que les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, les assurances, les banques, la pêche et l’écotourisme. Il est aussi le gestionnaire des participations de l'Etat gabonais dans certaines entreprises.
Stéphane Billé
Réuni ce jeudi 27 septembre 2017, le Conseil d’Administration a nommé Madame Ludwine OYENI AMONI Directeur Général de BGFIBank Gabon et Monsieur Yonnel SOUMBOU, Directeur Général Adjoint.
Pur produit du Groupe BGFIBank, la nouvelle équipe dirigeante dispose, selon le communiqué du groupe, « des leviers nécessaires à l’accélération de la performance commerciale, humaine, organisationnelle et prévisionnelle de BGFIBank Gabon. »
Ludwine OYENI AMONI a intégré le Groupe BGFIBank en février 2006 comme auditeur interne. Elle passe ensuite Chef de mission, Chef de Département Audit Interne puis Directeur de l’Audit Interne de BGFIBank Gabon avant de rejoindre BGFI Holding Corporation en qualité de Directeur de l’Audit Interne du Groupe BGFIBank son dernier poste.
Yonnel SOUMBOU intègre le Groupe en 2003 comme Chef de Département Contrôle comptable au sein de BGFIBank Congo. Il y restera jusqu’en 2009 avant d’être affecté à BGFIBank Guinée Equatoriale au poste de Directeur Administratif et comptable, fonction qu’il a occupé jusqu’à cette nomination.
Le Conseil d’Administration a en outre procédé à la révision du dispositif commercial de la banque en mettant en place une nouvelle organisation basée sur un nouveau plan qui place les Directeurs d’Agences bancaires au cœur de ce nouveau dispositif. « Tous ces changements n’ont d’intérêt que parce qu’ils participent à assurer la performance et au renforcement de la pérennité de notre filiale principale. Nous avons pour ce faire redéfinit le projet commercial de BGFIBank Gabon que nous avons appelé « Réinventer la proximité avec le client ». Notre objectif est de rester un partenaire de confiance pour nos clients dans un environnement bancaire fortement concurrentiel » a expliqué Henri Claude OYIMA, Président Directeur Général du Groupe BGFIBank.
Dans le cadre de la mise en œuvre du processus d’harmonisation des contrôles de commerce, la ministre de la Promotion des investissements, du Commerce et de l'Industrie, Madeleine Edmée Berre (photo), a présidé, ce mercredi 27 septembre 2017, à une réunion à son cabinet.
Cette réunion qui faisait suite à celle tenue le 6 septembre dernier, et dont la mise en application des résolutions tardait à être effective, a constitué l’occasion pour la responsable, de recadrer et de signifier une fois de plus, l'intérêt du démarrage effectif de ce processus aux partenaires sociaux.
Elle a également saisi cette opportunité pour rappeler aux différents partenaires que «l'harmonisation des contrôles ne vise nullement à suspendre, encore moins à leur retirer leurs prérogatives. Tout au contraire, il s'agit de redéfinir le rôle de chacun d'entre eux afin que les missions soient clairement distinctes et effectuées.», a-t-elle indiqué.
Mme Berre a, enfin, rappelé à ces derniers, la procédure liée à l'application des textes réglementaires vis-à-vis des opérateurs économiques, qui consiste à informer, sensibiliser et, au besoin, sanctionner.
Stéphane Billé
L'Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Intosai), à travers l’Initiative de développement de cette institution et la Cour des comptes du Gabon, ont signé un protocole d’accord visant la promotion de l’indépendance des contrôles financiers dans les entreprises publiques et parapubliques ainsi que dans les administrations du pays.
Par cet accord qui a pour fondement un meilleur suivi de l’emploi des ressources publiques, les deux institutions s’engagent à travailler ensemble afin de garantir une plus grande fluidité dans le travail des institutions de contrôle des finances des Etats.
«Les magistrats de la Cour des Comptes ont le pouvoir d’entendre tout responsable ou représentant des services et des organismes soumis à leur contrôle, tout gestionnaire des fonds publics, tout dirigeant d’entreprise publique ou privée ou encore tout membre d’une institution ou corps de contrôle», explique Gilbert Ngoulakia, premier président de la Cour des comptes du Gabon, qui espère que cet accord sonnera la fin du désordre observé dans la gestion des finances publiques.
Car, d’après lui, la Cour des Comptes et ses membres, «sont protégés, conformément aux dispositions du code pénal et des lois spéciales en vigueur, contre les menaces, attaques, outrages, injures ou diffamation dont ils pourraient être l’objet».
Le protocole d’accord, conclu le 27 septembre entre les deux institutions, à Libreville, procède d’un processus de sélection conduit par l’Initiative de développement de l’Intosai (IDI), un organisme spécialisé.
La Cour des comptes du Gabon, rapporte la presse locale, fait partie des trois institutions de contrôle des finances publiques retenues par l’IDI, représentée à la cérémonie par son directeur général adjoint, Ola Hoem, sur la base de critères qu’elle n’a pas divulgués.
SeM
Après plusieurs semaines de négociations, un protocole d’entente et de trêve sociale vient d’être signé entre le gouvernement et les organisations syndicales des régies financières.
C’est très tôt ce jeudi 28 septembre 2017, qu’il a été paraphé entre d’un côté les chefs de départements ministériels concernés et de l’autre, les organisations syndicales représentant les personnels de la Direction générale des impôts, la Direction générale des douanes et des droits indirects, la Direction générale des hydrocarbures, la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor, ainsi que l’ensemble des services centraux et ministériels.
Au cours de cette signature, le ministre d’Etat, en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault (photo) qui était accompagné de son collègue du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue, ainsi que de la déléguée à l’Economie, Edwige Betah, a tenu à louer la compréhension et le patriotisme des organisations syndicales.
En retour, les organisations syndicales ont indiqué avoir mis en avant, le pragmatisme des autorités ainsi que leur volonté de sortir à tout prix, de cette impasse, en raison des risques que peut engendrer une grève illimitée au niveau de ces différentes entités.
Faut-il le rappeler, les pertes entraînées par ce mouvement d’humeur sont déjà énormes ; et tout le monde en convient. Raison pour laquelle, les deux parties ont jugé nécessaire de trouver le plus tôt possible, un consensus dans l’intérêt de la Nation gabonaise. Et pour y arriver, indique-t-on, la mobilisation a été quasi générale ces derniers jours au sein des différents départements ministériels concernés.
Stéphane Billé
Pour donner les outils de compréhension de la finance-climat au secteur financier ainsi qu’aux banques et aux parties prenantes à la protection de l’environnement, le Conseil national du climat et la Caisse des dépôts et consignations ont organisé une formation sur ce concept à Libreville.
Il s’agit, selon l’expert français Thomas Legrand, animateur de la formation, de mettre à la disposition des institutions bancaires et des opérateurs de la finance, les éléments permettant de cerner son fonctionnement, les mécanismes et les instruments, les principales composantes, son architecture ainsi que les principaux concepts associés à la finance-climat.
Pour la BGFIBank, représentée à cette formation par Loïc Ben Pechera Igouwé, directeur Banque des entreprises, les établissements de crédits doivent s’imprégner de ce nouveau concept et surtout connaître les types de financement adaptés au climat.
«En tant que banque d'affaires et commerciale, il est important pour nous de savoir dans quelle mesure les banques peuvent contribuer, participer, et par quel type de financement. Nous devons également savoir à quel type de fonds les banques peuvent avoir accès dans le cadre du financement sur le climat.», indique-t-il dans les colonnes du quotidien pro gouvernemental L’Union.
D’après l’expert français, «le secteur financier est en cours de transformation au niveau international pour intégrer, dans toutes les opérations, le changement climatique».
Aussi est-ce la raison pour laquelle, la structuration de la finance-climat dans les négociations internationales sur le changement climatique, a constitué l’un des pans de cette formation qui a permis aux acteurs de comprendre les mécanismes de financement sur le climat.
SeM
Au cours de la visite de chantier effectuée par le vice-Président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, sur le site de construction du palais des sports de Libreville devant accueillir la coupe d’Afrique des nations de handball, l’entreprise chinoise, en charge des travaux, a indiqué que la date de livraison initiale de l’infrastructure, prévue pour le mois de novembre, pourrait être prolongée au 25 décembre afin que toutes les composantes soient opérationnelles.
Pierre Claver Maganga Moussavou est allé voir le déroulement des travaux de ce complexe sportif qui abritera l’évènement en janvier 2018, en compagnie du ministre des Sports. «Il est de mon devoir en tant que vice-président de la République nouvellement nommé, d’aller partout où le chef de l’Etat m’envoie pour vérifier la qualité et l’avancement des travaux pour cette compétition, avant l’inauguration», explique-t-il sur les antennes de la télévision publique.
Au cours de cette visite de chantier, les responsables de la société chinoise China state construction engineering corporation (CSCEC), qui a construit, entre 2015 et 2016, le stade Michel Essonghé de Port-Gentil ayant abrité les matchs de la CAN 2016 de football, ont indiqué que le taux de réalisation se situe désormais à 50%. Soit une augmentation de 10%, deux semaines après la dernière visite des travaux.
SeM