Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans un communiqué signé, il y a quelques jours, la société Fret service logistique porte à la connaissance de ses clients que les coûts de délivrance de la Lettre de transport aérien (LTA), vont subir une augmentation de 10%.

Selon Air France KLM Cargo, ce document obligatoire délivré par le transporteur, et qui constitue le contrat de transport aérien entre le transporteur (compagnie aérienne) et le chargeur, qui peut également être le transitaire, passe désormais de 55 000F CFA à 60 000F CFA.

Pour rappel, Fret Services Logistique est le représentant d’Air France KLM Cargo au Congo et au Gabon. Elle dispose de deux agences au Gabon, à savoir Libreville et Port-Gentil. Dans la gamme de ses prestations, Fret Services Logistiques propose à ses clients, la messagerie et le colis express via le réseau Sodexi sur tous les continents.

Stéphane Billé

Examinant les dossiers inscrits à l’ordre du jour de la 2ème réunion du Comité de pilotage (COPIL) tenue le 6 mai dernier, et portant sur l’examen de la matrice des réformes, devant permettre à la zone Cémac de rétablir les équilibres macroéconomiques avec sérénité, les experts financiers de la sous-région ont, au nombre des mesures adoptées, invité les Etats de la CEMAC à établir les passeports CEMAC avant le 31 décembre 2017.

Selon le COPIL, cette résolution s’inscrit dans le cadre des initiatives mises en œuvre en vue de garantir la libre circulation des personnes et des biens au sein de la communauté. Elle fait suite à cette volonté réitérée le 17 février 2017 à Djibloho, en Guinée-équatoriale, par les chefs d’Etat de la CEMAC, en marge de la 13ème session ordinaire de leur conférence. Laquelle planchait également sur la perspective d’une application intégrale de la politique commune d’émi-immigration et d’équipement en dispositifs de contrôle dignes, adaptés au système I-24/7 d’Interpol, de tous les postes de contrôle-frontières de la Cémac.

Au chapitre des politiques macroéconomiques, les experts du Comité de pilotage ont également examiné le document de programme du PREF-CEMAC, le suivi du programme des réformes, en vue d’affiner la principale matrice des actions à mettre en œuvre pour la réalisation de ces objectifs.

Sur ce volet, le COPIL a exigé aux Etats membres de finaliser, dans un délai raisonnable, les négociations en cours avec cette institution financière internationale, et instruit son secrétariat technique de proposer un nouveau canevas de restitution de la mise en œuvre des programmes conclus avec le FMI.

Abordant le volet lié à la restitution des réserves de change, le COPIL a invité les Etats membres à mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, quelques mesures complémentaires ambitieuses. Il s’agit entre autres : d’engager les structures étatiques, toutes les entreprises à rapatrier l’intégralité de leurs recettes d’exportation, conformément à la règlementation de change communautaire en vigueur ; exiger de l’exportateur, une caution bancaire chaque fois qu’il réalise une opération d’exportation hors zone CEMAC, ainsi que de diversifier l’économie et le commerce intra-régional afin de réduire les sorties de devises.

Stéphane Billé

Une forte délégation conduite par le PM, Emmanuel Issoze Ngondet, composée du ministre de l’Economie numérique, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et des maires de Libreville, Port-Gentil, Owendo et Akanda, invités dans le cadre d’un forum continental des villes connectées, prend part au sommet TransformAfrica 2017, qui se tient à Kigali (Rwanda), jusqu’au 12 mai, à l’initiative du Président du Rwanda, Paul Kagamé.

En qualité de représentant du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, Emmanuel Issoze Ngondet va ainsi confirmer l’engagement du Gabon en faveur d’une démocratisation des technologies de l’information propice au développement de l’entrepreneuriat digital porteur d’emplois.

Ce sommet auquel prennent également part, le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications et la directrice générale de l’Unesco et dont la thématique port sur ‘’Se connecter-innover-transformer’’, va résumer les enjeux du présent pour gagner la bataille des services et des contenus, imaginer des services publics urbains digitalisés et répondre aux attentes spécifiques des femmes et des jeunes.

Au cours de ce TransformAfrica 2017, Emmanuel Issoze Ngondet exprimera la vision du chef de l’Etat gabonais, lors d’une table-ronde de haut niveau consacrée au thème ‘’Du local au global : comment libérer le potentiel d’innovation de l’Afrique ?’’.

Créée lors de TransformAfrica 2013 à l’initiative des chefs d’Etat rwandais et gabonais, l’alliance SmartAfrica pour une Afrique connectée, regroupe une vingtaine de pays-membres. Elle a tenu son dernier Conseil d’administration fin janvier 2017 à Addis-Abeba en présence d’Ali Bongo Ondimba.

Le manifeste SmartAfrica porte l’engagement des leaders africains à «accélérer le développement socio-économique durable et à engager l’Afrique sur la voie de l’économie du savoir à travers l’accès abordable aux services à haut-débit». Continent du ‘’portable’’, l’Afrique est au cœur de cette révolution du web nomade boostée par la croissance la plus rapide de l’histoire humaine.

Stéphane Billé

La ministre de l’Economie forestière, Estelle Ondo a pris part à la 12ème session des Nations Unies sur les forêts, du 1er au 5 mai dernier, au siège des Nations Unies à New York (Etats-Unis), où elle a présenté les initiatives entreprises par le Gabon dans le secteur de la forêt.

Le membre du gouvernement gabonais a fait savoir à l’assemblée que l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire et l’implication des femmes constituent les grands axes de la politique menée pas son pays dans ce secteur. Elle a ainsi indiqué les objectifs poursuivis par ces initiatives, qui visent à concilier la gestion durable des forêts et la lutte contre la pauvreté pour la sécurité alimentaire.

Dans ce cadre, le Gabon, dans sa politique nationale a consignée cette politique dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), à travers son pilier «Gabon Vert». Lequel pilier, avec l’élaboration du Plan national d’affectation des terres présente les attributions et les usages sur l’ensemble du territoire national. Et conformément à cette politique, près de 90% des forêts gabonaises sont aménagées, soit dans un processus de concessions forestières, soit dans les aires protégées.

En outre, a-t-elle soutenu, «le secteur bois constitue le deuxième employeur après l’Etat ; c’est vous dire l’importance de ce secteur pour le pays». Et de poursuivre : «l’interdiction d’exportation des grumes, décidée en 2009, par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a permis de réduire les superficies annuelles parcourues par l’exploitation forestière ». Elle a par ailleurs indiqué que « cette décision avait pour objectif de promouvoir la transformation locale de l’ensemble de la production de bois et, par conséquent, booster la création d’emplois».

Désormais au Gabon, «afin de permettre à l’exploitation forestière de contribuer au développement local, le gouvernement a également décidé que chaque opérateur négocie et signe un cahier de charges contractuelles avec les populations riveraines. Les montants ainsi récoltés sont affectés à la réalisation des projets collectifs décidés par les populations elles-mêmes».

A propos des forêts communautaires, Estelle Ondo a indiqué que ces aires instaurées par le Code forestier promulgué en 2001, ont pour objectif de permettre aux communautés locales de participer à la gestion durable des ressources forestières.

A ce jour, près de 150 000 hectares, représentant 30 forêts communautaires ont été attribuées dans ce cadre, et dans lesquelles, diverses activités sont menées. Le Gabon a également lancé le processus de développement du secteur des produits forestiers non ligneux dont la valorisation pourrait directement bénéficier aux communautés rurales.

L’ensemble de ces actions est soutenu par des initiatives visant à améliorer la gouvernance du secteur forestier. C’est ainsi que le Gabon a engagé des négociations APV/FLEGT avec l’Union Européenne, aux fins d’assurer la légalité de l’ensemble de sa production.

Parallèlement, le gouvernement a lancé le processus d’élaboration d’un nouveau Code des Eaux et Forêts. Il consistera à renforcer la politique du pays et de démontrer, par la même occasion, le ferme engagement de faire de la forêt, la pierre angulaire de son développement durable.

En matière de sécurité alimentaire, «le Gabon a décidé d’assurer une sécurité alimentaire durable pour ses populations, dans le respect des principes d’agriculture raisonnée ; ceci à travers l’essor des filières agricole et d’élevage. Les terres propices aux cultures ont été évaluées à environ 5,2 millions d’ha, pouvant être exploitées sans déforestation significative. Ce potentiel apparaît harmonieusement distribué sur l’ensemble du territoire.», a-t-elle expliquée.

De manière précise, Estelle Ondo a indiqué que plusieurs mesures ont été prises pour assurer le développement durable de l’agriculture au Gabon, notamment par la pratique de normes et procédures minimisant les impacts sur l’environnement ainsi que le respect des dispositions du Plan national d’affectation des terres.

Abordant enfin la situation de la femme, la ministre de l’Economie forestière a édifié l’assistance sur le bien-fondé de la décision prise par chef de l’Etat, de décréter la période 2015-2025, comme étant celle de la décennie de la femme gabonaise. A ce sujet, a-t-elle soulignée, «il a été question d’identifier les problèmes, les étudier et prendre des décisions concertées et inclusives. Le premier rapport qui a été présenté en mars 2015 avait établi un véritable diagnostic de la condition féminine au Gabon, en même temps qu’il a rappelé les préoccupations et les attentes des femmes et jeunes filles du pays».

Hormis ce diagnostic, elle a relevé que ce rapport a également listé différentes recommandations destinées à améliorer la situation de la femme au Gabon, ainsi qu’un plan d’actions décennal en vue de favoriser son autonomisation et rendre ainsi cette ‘’décennie de la femme’’ concrète par une plus grande égalité des chances.

Stéphane Billé

83,84 millions de barils, soit 11,48 millions de tonnes, c’est le volume de pétrole produit par les champs en exploitation au Gabon, tout au long de l’année 2016. Cette production nationale du brut est en baisse de 3,7%, en raison du déclin naturel de certains champs arrivés à maturité, ainsi qu’aux difficultés rencontrées par certains opérateurs, notamment Total, Shell et Perenco, qui ont affronté, outre les incidents techniques, des grèves du personnel.

La tendance baissière s’observe également au niveau des exportations qui reculent de 4,4% à 10,5 millions de tonnes. « L’Asie, avec près de 60% de parts, reste la principale destination du brut gabonais, suivie de l’Europe et de l’Amérique latine et des Caraïbes.», renseigne la note de conjoncture de l’économie gabonaise.

Pour ce qui concerne les cours mondiaux, la surabondance de l’offre du marché a, une fois encore, déjoué les pronostics des producteurs. Ainsi, le prix moyen du Brent en 2016 s’est établi à 43,69 dollars le baril, en recul de 16,7% par rapport à l’année 2015, où il se négociait à 52,46 dollars.

Le prix moyen des bruts gabonais a régressé de 15,7% à 40,55 dollars le baril. Toutefois, grâce au comportement du dollar face au franc CFA dont le taux de change aura été favorable pour les économies de la sous-région Cemac, avec 593,078 Fcfa pour 1 dollar, le Gabon a pu mécaniquement tirer avantage de la situation.

Les recettes ont chuté de plus de 23% à 423,3 milliards de Fcfa contre 600 milliards de Fcfa en 2015.

SeM

Le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Guy Bertrand Mapangou, et l’ambassadeur de Russie au Gabon, Dmitry Kourakov, ont échangé sur le potentiel hydroélectrique du pays, en fin de semaine dernière. Le diplomate russe a laissé entendre que des entreprises de son pays pourraient être intéressées par le marché gabonais d‘énergie.

En suggérant l’implantation au Gabon de la société RusHydro, spécialisée dans la construction et la gestion de centrales hydroélectriques depuis 1993, Dmitry Kourakov ouvre ainsi une nouvelle page dans la diversification des partenaires du Gabon dans ce secteur.

D’après lui, le secteur hydroélectrique dispose de nombreux atouts dont peut bénéficier le Gabon, notamment en ce qui concerne la production des énergies renouvelables.

RusHydro est reconnue de par le monde pour ses compétences dans la construction et le développement de l’hydroélectricité. Ce qui en fait le deuxième producteur mondial de ce type d’énergie.

SeM

La mise en service de la nouvelle chaîne d’embouteillage d’eau minérale de la société des brasseries du Gabon (Sobraga), filiale du groupe français Castel, s’est déroulée à l’usine de production de Leconi, dans la province du Haut-Ogooue (sud-est), il y a quelques jours.

Face aux pénuries récurrentes d’eau minérale que connaît le pays, depuis quelques années, le groupe Castel a investi près de 3 milliards de Fcfa pour la mise en place d’une nouvelle chaîne de production et d’embouteillage d’eau minérale dans cette partie du pays.

Grâce à cette nouvelle chaîne, la société porte sa production d’eau minérale dans le pays à 28 000 bouteilles par heure, soit 16 000 bouteilles supplémentaires dans le même espace horaire.

Pour Fabrice Bonatti, directeur général des brasseries du Gabon, cet investissement constitue une réponse efficace aux exigences des consommateurs ainsi qu’aux défis du marché actuel.

«Pour faire face à une demande en eau minérale toujours croissante, et à des consommateurs toujours plus exigeants, le groupe Castel et ses équipes ont doté Soboleco [nom de l’usine de production d’eau minérale, NDLR], d’un outil de production dernier cri avec une capacité sans précédent.»

SeM

Selon une étude réalisée par le service économique de la France en Afrique centrale, le service Airtel Money de la filiale gabonaise du groupe indien, Bharti Airtel, lancé en 2012 en partenariat avec BGFI Bank, réalise désormais des ventes d’unités Edan (unités d’électricité prépayées) à hauteur de 2 milliards de FCFA par mois.

Fort de cette performance, avec ses 800 000 abonnés, dont 400 000 actifs, le service Airtel Money, qui revendique plus de 900 partenaires à travers le pays, se positionne comme le leader des opérateurs de la finance mobile au Gabon.

En effet, grâce à ce service qui permet aujourd’hui d’effectuer des transactions financières par téléphone, les abonnés peuvent ainsi accéder à l’interface des services que sont : le transfert d’argent, les paiements, le retrait d’argent, les services bancaires, la consultation de comptes et de facture ainsi que l’achat de crédits divers.

Grâce à cette solide base de clients Airtel a noué plusieurs partenariats avec des entreprises de premier plan pour son service Airtel Money Gabon. Notamment dans le secteur de la distribution, de l’eau et de l’électricité et de bien d’autres services. Pour certaines de ces entreprises, l’option Airtel Money a permis de continuer à fournir des services tout en fluidifiant l’affluence dans les agences physiques.

En juillet 2016, en partenariat avec la banque Ecobank, Airtel Money a également lancé des services de consultation de solde, de transactions, et transferts d’argent du compte Ecobank vers leur compte Airtel Money.

Quelques mois après, grâce à un autre partenariat conclu avec la BGFI Bank en novembre, les abonnés ont pu également effectuer des retraits sans carte dans tous les distributeurs BGFI, mais également des paiements sans contact, grâce à la technologie NFC.

Stéphane Billé

En décembre 2016, à la fin de son exercice budgétaire, l’économie du Gabon a présenté un solde primaire déficitaire. Avec au niveau des soldes de la base engagement et de la base caisse, des résultats guère plus reluisants.

Le solde primaire a affiché un déficit de 223 milliards de Fcfa du fait de la contraction des recettes budgétaires et au renforcement des dépenses primaires. Un net recul, comparé à l’excédent budgétaire de plus de 80 milliards de Fcfa, réalisé en 2015.

Le déficit du solde base engagement dans lequel on inclut la charge de la dette publique, s’est renforcé de 324,3 milliards de Fcfa pour s’établir à 416,2 milliards de Fcfa, suite à l’accroissement des intérêts réglés.

Pour ce qui est du solde base caisse, il s’est accru de près de 200 milliards de Fcfa pour s’établir à 549,6 milliards de FCFA en 2016, contre un déficit de 350,7 milliards de FCFA en 2015. Ceci s’est produit malgré une réduction moins importante des instances du trésor. Celles-ci étaient d’environ 260 milliards de Fcfa en 2015 contre 133,2 milliards de FCFA en 2016.

Les recettes budgétaires, quant à elles, par rapport à l’exercice 2015, ont plongé (- 240 milliards de Fcfa) à 1557,3 milliards de Fcfa en décembre 2016, contre 1797,3 milliards de Fcfa, un an plus tôt.

SeM

Le vice-Premier ministre, Bruno Ben Moubamba (photo), dans une interview au quotidien pro-gouvernemental l’union, révèle que le secteur de l’habitat constitue une niche importante d’emplois. Il s’appuie ainsi sur la réforme de la société nationale de logement social (SNLS) et de la société nationale de l’immobilier (SNI) pour doper ce secteur où le poste «BTP » est très dynamique.

« Contrairement à une idée répandue, l’habitat va contribuer de manière forte à la relance économique. Si les projets en cours et les suivants démarrent, l’habitat va générer au moins 30 000 emplois.», explique-t-il.

En plus de ces postes de travail, le secteur pourrait également, avec les mutations attendues, permettre aux opérateurs économiques, notamment aux sous-traitants, de tirer avantage des avancées annoncées. Les PME et PMI pourraient ainsi décrocher plusieurs contrats de sous-traitance, selon le vice-Premier ministre.

Dénonçant les blocages au démarrage de ce chantier par certaines administrations, l’autorité en appelle au changement de mentalité. «Les chantiers sont bloqués aujourd’hui à cause des lobbies qui cherchent l’échec du septennat et se moquent de la souffrance du peuple.», soutient-il.

SeM

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