Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Au terme d’une visite de trois jours en terre gabonaise, le parlementaire français, député de la 10ème circonscription des Français établis hors de France, Alain Marsaud, a été reçu en audience le 22 octobre dernier, par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Lors de ces échanges, l’occasion a été donnée de faire un tour d’horizon sur la coopération multisectorielle entre les deux pays. Cet entretien a ainsi permis « d’apprécier la densité des relations entre les deux pays », révèle la Direction de la communication présidentielle (DCP).

M. Marsaud a également présenté les principaux enseignements tirés de ses échanges avec les Français de Port-Gentil et de Libreville et souligné qu’il s’était attaché à répondre à leurs interrogations, liées à la période post-électorale, tout en les invitant à continuer de travailler et à vivre au Gabon dans la sérénité.

M. Marsaud est magistrat honoraire, par ailleurs membre de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, pour le compte du parti, Les Républicains. Dans son cahier de charges, il représente les intérêts de plus de 150 000 de ses compatriotes installés dans 49 pays d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient.

Synclair Owona avec la DCP

Le groupe Rougier qui vient d’arrêter les comptes consolidés du premier semestre 2016 et décider d'engager un plan d'actions stratégiques, afin d'améliorer la rentabilité du Groupe et ses ressources financières, à la faveur d’un Conseil d’administration tenu le 19 octobre dernier, n’a pas manqué de faire le point sur la situation qui prévaut au Gabon, pays pilier de ses activités à l’international, dans un contexte post-électoral.

Les indicateurs alternatifs de performance du Groupe Rougier sont formels. La société leader des bois tropicaux traverse une mauvaise passe. Elle a observé une baisse des résultats au premier semestre 2016. Cette situation s’explique par la volatile conjoncture que connait l’économie mondiale, marquée par le ralentissement des économies des principaux pays émergents, la baisse persistante des prix des matières premières tels que le marché international des bois tropicaux, avec la volatilité de la demande qui a provoqué une pression à la baisse.

Le chiffre d’affaires consolidé du premier semestre 2016 s’est ainsi établi à 78,5 M€ contre 86,6 en 2015, soit un recul de 9,3% par rapport à un premier semestre 2015 qui avait été particulièrement élevé.

La branche Rougier Afrique International, mamelle nourricière du groupe, a enregistré un chiffre d'affaires semestriel de 63,7 millions d’euros, contre 72,788, soit une diminution de 12,5% par rapport au premier semestre 2015. Dans les trois pays d’implantation du groupe qui composent ce secteur, à savoir ; le Cameroun, le Gabon et le Congo, le taux de transformation interne directe a atteint 69% de la production totale de grumes sur le premier semestre 2016, tenant compte de l’ajustement de la capacité de production de l’usine de contreplaqués d’Owendo au Gabon.

Dans le cas spécifique du Gabon, le redressement de la production forestière et des contreplaqués a été obéré par une productivité insuffisante dans les scieries qui affecte sensiblement la formation du résultat. Malgré l’atteinte des objectifs de redressement dans l’exploitation forestière et la production de contreplaqués et de placages, les contre-performances des scieries et des coûts élevés ont continué de grever les résultats. Les opérations conduites en forêt et les techniques mises en œuvre, combinées au renouvellement progressif du parc d’engins, ont permis une production forestière régulière sur la période.

Le résultat opérationnel courant ressort une perte de 1,2 million d'euros au Gabon

Si la régularité dans l’approvisionnement en grumes des usines a contribué à améliorer la planification et à disposer de volumes supplémentaires pour les ventes de grumes sur le marché local, la productivité des scieries est par contre restée en retrait, même si les coûts se sont maintenus à un niveau élevé en liaison avec la poursuite des travaux de remise en état de l’outil de production.

L’excédent brut d’exploitation (EBITDA) qui correspond au résultat opérationnel courant hors amortissements et provisions s’est amélioré légèrement pour représenter 4,7% du chiffre d’affaires contre 4,2% au premier semestre 2015. Le résultat opérationnel courant ressort cependant en perte de 1,2 million d'euros compte tenu du niveau des amortissements et provisions à 2,4 millions d’euros.

La situation politique instable au Gabon, qui a prévalu en septembre après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle de fin août 2016, constitue « un facteur récent d’incertitude » pour le groupe Rougier qui est fortement implanté dans ce pays. « Les risques, qui pèsent sur l’activité des sites du groupe, sont non-mesurable à ce jour. Depuis la proclamation des résultats définitifs, le Gabon connaît une période de retour à la normale et les déplacements sont désormais totalement possibles dans le pays. » relativise-t-on.

En outre, la direction a constaté qu’il y a eu une interruption limitée d’activités dans les sites durant la période de troubles à l’ordre public, sachant que la majeure partie des sites du groupe est située dans des zones géographiquement assez éloignées de la capitale. Néanmoins, le rythme des embarquements a été perturbé depuis le mois de septembre, situation qui affectera l’activité du groupe du second semestre.

Perspectives

Face à cette situation, le groupe a conduit une importante revue stratégique de ses activités, qui a permis de définir un plan d'actions en cours de déploiement afin de restaurer la rentabilité pour les prochains exercices. Il repose principalement sur le recentrage stratégique des activités en Afrique, à travers la focalisation sur les productions à plus forte valeur ajoutée, la réorganisation des moyens industriels et le démarrage, début 2017, des premières productions en République centrafricaine.

Son exécution sera soutenue par un important programme de réduction des coûts dans l'ensemble des filiales du groupe. Selon le groupe, la reprise de la croissance est attendue au second semestre de l’année en cours.

Synclair Owona

La signature de ces deux conventions a été matérialisée ce 21 octobre entre le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et le groupe industriel panafricain Eranove. Ces deux conventions concernent la conception, le financement, la construction et l’exploitation des centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim et de Dibwangui.

Doté d’une puissance estimée à 73 mégawatts (MW), avec une productivité annuelle estimée à 500 gigawatt-heure (GWH), le premier ouvrage, sera construit à 125 km de Libreville sur le fleuve Komo. Le second quant à lui, devrait être construit sur la rivière Louétsi à 152 km de Mouila. Sa puissance est estimée à 15 MW. Il devrait produire 90 GWH annuellement.

Les autorités gabonaises se réjouissent de ce que la mise en œuvre de ces deux projets repose sur la base du partenariat public-privé cela, en réponse à leurs ambitions de réduction de 50% des émissions de gaz à effets de serre d’ici à 2025. Leur satisfaction se fonde également sur les efforts déployés par le gouvernement dans l’objectif de booster le potentiel énergétique du pays, en vue de le porter à 1200KWH d’ici 2020.

En termes d’emplois, la construction de Ngoulmendjim et de Dibwangui permettra de drainer plus de 1500 emplois directs et indirects en faveur de la jeunesse gabonaise.

Synclair Owona

C’est l’une des principales recommandations adoptées lors du Conseil de ministres tenu ce 20 octobre 2016 à Libreville. Cette initiative qui consiste à corriger le faible impact des multiples politiques nationales en matière d’agriculture et de sécurité alimentaire ces dernières années, vise à relever l’essentiel des défis auxquels est confronté le secteur agricole et de palier à ces différentes carences. Cette lourde tâche qui incombe au nouveau ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi consistera à réhabiliter et à booster le secteur agricole gabonais à travers la mise en œuvre effective du Plan national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnel (PNIASAN).

Valorisation le potentiel agricole

Elaboré par le cabinet marocain Valyans et validé en mars 2015, le PNIASAN est conçu comme une interprétation nationale du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PPDA). Il constitue un cadre de référence de toutes les interventions dans le secteur agricole et rural pour la période comprise entre 2014 et 2020. Il inclut de ce fait, le plan sectoriel élevage, agricole, pêche, aquacole du Plan stratégique Gabon émergent. Il s’agira, avec ce dispositif, de valoriser l’important potentiel dont regorge le pays en matière agricole. Notamment, en tirant meilleur avantage des atouts naturels du pays que sont son aspect climat, chaud et humide, largement propice à l’agriculture, avec près de 20 millions d’hectares de terres arables et une pluviométrie de 1800 à 4000 mm par an.

A preuve, les études géologiques ont recensé des zones favorables au développement d’une agriculture diversifiée, orientée vers les préférences de production de subsistance pour les besoins individuels (bananes, taros, maïs, manioc, maraîchage, élevage d’ovins et de volailles entre autres) pour l’autosuffisance des populations gabonaises. Mais également vers des cultures extensives pour la redynamisation de l’agriculture commerciale (approvisionner les marchés locaux), qui connait une croissance significative avec l’aide d’autres programmes d’appui tel que l’IGAD.

Accroitre la participation du secteur agricole au PIB

En plus de ses atouts, le Gabon possède des structures efficaces pour la stimulation de l’agriculture industrielle. Il s’agit par exemple de la Caisse de stabilisation et de péréquation qui jouit du monopole sur l’achat du café et du cacao et sur sa commercialisation. Tandis qu’Olam et SIAT Gabon se chargent respectivement de l’exploitation du palmier à huile et de l’hévéaculture.

Bien que possédant un important dispositif de terres cultivables, le secteur agricole au Gabon ne participe qu’à une très faible hauteur dans son PIB. Le PNIASAN vise ainsi à porter cette contribution de 5% à 20% d’ici 2020. En effet, le pays souffre de quelques insuffisances qui freinent son développement notamment : l’exode rural ; la non valorisation de ce métier ; le vieillissement des producteurs ; le manque de professionnalisation du secteur ; la faiblesse des rendements...

La dynamique du Plan stratégique Gabon émergent

Pour pallier aux manquements du secteur agricole, le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) prévoit un accroissement de la production périurbaine au moyen de fermes agropastorales associant élevage, pisciculture et aviculture. Le but final est la mise en place d’un pôle agroalimentaire qui permettrait ainsi la transformation locale des denrées et assurera la sécurité alimentaire sur le plan national. Le ministère de l’Agriculture prévoit d’investir en moyenne 30 à 40 milliards de francs CFA (45-60 millions d’euros) par an, sur les dix prochaines années pour atteindre les objectifs du PDDAA ratifiés par le Gabon en mai 2013.

Quatre principaux pôles agricoles ont ainsi été recensés. Il s’agit d’Andem, de la Ngounié ; du Woleu-Ntem et de Boumango. Chacun de ses pôles représente des segments agricoles et agro-industriels spécifiques tels que : les projets agro-industriels (sucre, élevage, bovin, produits vivriers, cacao, café, et les petites filières d’élevage), le développement agro-industriel (palmiers à huile, caoutchouc, aviculture) ; les agropoles (culture extensive : riz, maïs, soja, arboriculture de fruits tropicaux).

Le pôle agroalimentaire s’appuiera sur deux approches novatrices : attirer les investisseurs dans l’agro-industrie (café, cacao, huile de palme) et développer l’élevage. Ce qui apportera une finalité pour la stratégie nationale sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle en assurant la diversification des exportations par l’essor d’une agro-industrie compétitive et durable. La réalisation de cette ambition devrait se faire en fonction des stratégies filières spécifiques. Ces dernières étant étroitement liées au marché cible et au niveau de valeur ajoutée industrielle de chacune d’elles.

Vu les avantages comparatifs du pays, le considérable potentiel de croissance du secteur, de nombreux investisseurs comptent en tirer parti, en particulier dans le segment des cultures commerciales. Il y a certes encore beaucoup à faire, surtout en ce qui concerne les infrastructures rurales, la diffusion de techniques plus modernes, telles que la mécanisation, l’irrigation et l’utilisation d’engrais, ainsi qu’en matière de logistique agricole et de ressources humaines, mais la ratification du PDDAA et les efforts de mise à jour du PNIASAN devraient permettre au Gabon de se doter d’une feuille de route et des objectifs de financement nécessaires pour enclencher la réalisation de ses objectifs sectoriels agricoles.

Synclair Owona

Ali Bongo Ondimba qui entend faire de la coopération bilatérale un axe majeur de sa politique internationale à l’aube de son nouveau septennat, a reçu, ce vendredi 21 octobre, les lettres de créances de Burkhard Du Coffre, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne, près la République gabonaise, avec résidence à Libreville, et de Jean-Baptiste Habyalimana, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République rwandaise, près la République gabonaise, avec résidence à Brazzaville.

Ils ont tour à tour présenté leurs titres de créances au chef de l’Etat gabonais pour l’officialisation de leurs nominations et accréditations en terre gabonaise.

Avec ces nouvelles accréditations, Ali Bongo Ondimba entend continuer à renforcer la coopération bilatérale entre le Gabon et ces pays amis. Par ailleurs, la République gabonaise entretient d’excellents liens d’amitié et de coopération avec les pays des deux nouveaux ambassadeurs.

Synclair Owona avec la DCP

Alors que certaines sources faisaient état des tensions de trésorerie au sein de la société Averda, pour assurer pleinement sa mission de collecte et de ramassage des ordures ménagères de la Ville de Libreville, la direction générale de cette société vient de faire une mise au point à travers un communiqué.

Selon la substance de ce communiqué datant de cette fin de semaine, Maher Mashakah, le directeur général Averda Gabon, informe les populations de la reprise des opérations de nettoyage de la ville. Et depuis le 15 octobre dernier, l’on observe, quoiqu’encore timide, une reprise progressive des activités dans certains secteurs de Libreville.

Pour cette relance des activités, explique Maher Mashakah « L’on a commencé à récupérer les conteneurs endommagés dans les régions de Libreville et Akanda. Plus de 900 conteneurs ont été détruits suite aux manifestations qui ont suivi les élections et ont été jugés non réparables ». Poursuivant ses explications, depuis cette reprise : « Les déchets accumulés dans les régions de Libreville et Akanda ont été collectés et éliminés de manière appropriée».

Pour faire face à cette urgence : « une flotte de 27 camions à ordures a été déployée dans les rues de Libreville afin que la cité redevienne aussi propre qu’elle l’était avant les élections». Pour conclure, M. Mashakah a réitéré l’engagement de sa société à faire tout ce qui est en son pouvoir, afin de rétablir un service normal de collecte des déchets.

Pour rappel, depuis la période post-électorale, Libreville connaît une insalubrité sans précédent. Une situation, selon la direction générale de la société Averda, qui est imputable à la destruction du matériel de collecte des ordures ménagères, pendant les événements post-électoraux.

 

Synclair Owona

Cette initiative s’est matérialisée le 6 septembre dernier à travers la signature d’un protocole d’accord entre la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Gabon. Selon les termes de ce partenariat, les deux parties s’engagent à apporter une solution à la problématique du financement en capital des entreprises en développement. Cet élément qui fait grandement défaut pour le dynamisme du tissu économique doté de PME/PMI performantes.

Selon le Président directeur général de la SID, Khaled Al Aboodi (photo), « l'accord permettra de renforcer la relation de la SID avec le Gabon et l’Afrique Centrale, tout en marquant le rôle que pourra apporter la finance islamique dans le développement des PME/PMI en Afrique. Les deux structures financières travailleront ainsi ensemble dans le but de faciliter le dispositif de soutien au financement des PME/PMI ».

Pour Alain Ditona Moussavou, l’ADG de la CDC : « La création d’un fonds d’investissement dédié au financement en capital des PME/PMI locales innovantes constituait le chainon manquant d’un univers financier local dominé par des banques commerciales peu enclines à prêter aux PME ».

Une aubaine pour la CDC

Ce partenariat constitue non seulement, une réponse appropriée à la sous-capitalisation ainsi qu’aux risques auxquels font face les PME/PMI, pour leur accès aux crédits, mais également une aubaine pour la CDC. Car, grâce à cet outil, l’institution qui a connu un chiffre d’affaire de la CDC en recul de 10% en 2015, soit un résultat net de 3670 millions de FCFA, contre 4080 millions de FCFA en 2014, va pouvoir pleinement jouer son rôle de soutien aux entreprises locales, mais surtout offrir un formidable accélérateur de croissance et de développement en termes de densification du tissu économique.

 

Synclair Owona

A l’issue des travaux de la Table ronde conjointe Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) /Unoca (représentation des Nations unies pour l’Afrique centrale) sur l’intégration régionale, le 19 octobre à Yaoundé au Cameroun, les experts ont proposé plusieurs solutions sur les questions de paix et de sécurité.

De l’avis de nombreux participants, le succès de l'espace communautaire passe avant tout par l’accélération et l’exécution du projet d’intégration régionale.

D’autres ont suggéré de mettre les peuples au centre des préoccupations. Sans oublier que la mutualisation des efforts devrait aussi se baser sur l’éducation, les échanges culturels et commerciaux et les échanges d’informations. Car, plus les peuples et les chercheurs se connaissent, mieux ils partagent le « vivre-ensemble » et combattent farouchement l’extrémisme, la barbarie, le terrorisme et le séparatisme latent et irrédentiste.

Pour le chef de service du Mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (Marac), Daniel Pascal Elono (photo), la collecte et l’échange d’informations constituent un outil efficace dans la lutte contre l’extrémisme violent dans la sous-région. Raison pour laquelle il a préconisé d’accentuer et réaffirmer la collaboration dans les différents Etats membres de la Ceeac. « Certains pays jouent le rôle de bouclier pour les autres, d’où la nécessité de renforcer l’intégration régionale », a conclu le chef de service du Marac.

 

Sylvain Andzongo

Depuis le lundi 17 octobre jusqu’à ce vendredi, a lieu au siège national de la Croix-Rouge gabonaise (CRG) un atelier de formation des volontaires du 1er et du 2ème arrondissement de Libreville sur l’approche Pssbc (Premiers secours et santé à base communautaire).

Cette approche, explique la CRG, vise à permettre aux volontaires et aux communautés de prendre en charge leur propre santé et à faire en sorte qu'ils puissent traiter leurs besoins sanitaires prioritaires au moyen d'outils simples adaptés au contexte local. En outre, indique l’organisme, la mise en œuvre d'une approche Pssbc a pour objectif de créer des communautés saines et résilientes.

La formation porte sur les modules retenus par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Ficr). Il s’agit notamment de la mobilisation, l’information, la prévention des traumatismes, la promotion de la santé (VIH/Sida, paludisme, allaitement maternel, vaccination…), etc.

Ces formations vont se poursuivre jusqu'au 11 novembre prochain à Libreville et à l'intérieur du pays. A terme, 64 volontaires seront formés (40 à Libreville et 24 en province) grâce au Fonds de l'Impératrice Shoken.

 

S.A.

Outre la lutte contre corruption et l’enrichissement illicite qui constitue un important pan des dossiers qui l’attendent, le nouveau ministre du Budget et des Comptes publics, Mathias Otounga Ossibadjouo, s’est également engager à optimiser les ressources nécessaires à l’investissement et au développement du pays.

Cette disposition a été manifestée mardi dernier, au moment du bouclage de sa tournée de prise de contact avec les administrations sous tutelles de son département ministériel. Mathias Otounga Ossibadjouo, s’est voulu pragmatique. « Dans 100 jours nous devons devoir présenter au gouvernement les actions fortes, notamment en matière de la mise en place de l’inspection générale des finances », a-t-il déclaré.

Pour y parvenir, il a instruit les techniciens du ministère sur la nécessité de mettre en place une « variable pour la fiscalité foncière » au Gabon. En réponse à cette préoccupation, les hauts fonctionnaires ont à leur tour émis le souhait qu’il soit mis en place une « évaluation d’exécution des budgets » pour une gestion optimale des ressources.

Dans le cadre de la lutte contre la corruption, Mathias Otounga Ossibadjouo a également instruit les différents services d’élaborer de toute urgence, « un axe de lutte contre la corruption», dossier sur lequel, il promet « une lutte sans états d’âme ».

En sa double qualité de haut fonctionnaire des douanes gabonaises et d’ancien directeur de cabinet de ce département ministériel, il reste à espérer que tous les vents soient favorables au nouveau membre du gouvernement pour mener ces réformes à bon port.

Synclair Owona

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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