Pour minimiser l’impact de la pollution des déchets pétroliers sur l’environnement, un audit des installations de Perenco au Gabon pourrait être bientôt réalisé. L’information a été donnée par le ministère en charge de l’Environnement dans un communiqué rendu public ce 21 janvier.
« Le gouvernement et Perenco entendent renforcer le comité de travail conjoint, pour mettre en œuvre l’audit des installations de Perenco, et proposer un plan d’action d’urgence pour assurer le suivi de la dépollution des sites impactés », indique le communiqué du ministère des Eaux et forêts, de la Mer, de l’Environnement.
Cette réaction du gouvernement intervient après les accusations de la société civile gabonaise faites contre l’entreprise pétrolière franco-britannique. Celle-ci l’accuse de polluer l’environnement dans le département d’Etimboué dans l’Ogooué-Maritime. En effet, cette entreprise déverse dans la nature de nombreux produits d’hydrocarbures à cause notamment, de la mauvaise réhabilitation d’anciennes exploitations pétrolières, la détérioration des lignes de transport du pétrole, et les mauvaises conditions de traitement des déchets pétroliers.
Le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) a même saisi le tribunal de Port-Gentil et exige le départ de Perenco d’Etimboué. Mais pour le gouvernement, ce départ ne semble pas encore à l’ordre du jour. Dans son communiqué, le ministère en charge de l’Environnement souligne plutôt le « rôle important de Perenco dans la production pétrolière au Gabon ».
En effet, l’entreprise qui opère dans le pays depuis 1992 est premier producteur de pétrole du pays. Selon les données du ministère de l’Économie, elle a contrôlé 40% de la production du pays en 2018. Cette proportion devrait être plus importante aujourd’hui. fin juillet 2020, Perenco a racheté les participations de Total dans 7 champs matures et celles du terminal pétrolier du Cap Lopez. Selon les données de la direction générale du Trésor français, en 2019, le pétrolier franco-britannique a investi 450 millions de dollars US pour la production du pétrole au Gabon.
En plus, indique le gouvernement, l’opérateur Perenco a déjà engagé des travaux visant à circonscrire la pollution et à nettoyer certains sites.
Sandrine Gaingne
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La situation administrative de 1044 agents a été régularisée au sein de la fonction publique gabonaise de décembre 2020 à mi-janvier 2021, a fait savoir la secrétaire générale du ministère de la Fonction publique. Habiba Issa Yanga dressait le bilan à mi-parcours du plan d’action 2020-2021 portant notamment sur les recrutements au sein de l’administration gabonaise.
Les agents régularisés sont des diplômés des écoles et des personnels reclassés après des stages, avec impact solde au mois de janvier 2021. Ces nouveaux fonctionnaires portent à 6429 le nombre d’agents régularisés au sein de la Fonction publique gabonaise entre 2019 et janvier 2021.
D’après la secrétaire générale du ministère de la Fonction publique, d’autres recrutements seront effectués au cours de l’année étant donné que le gouvernement a opté pour un plan de régularisation progressif. Ce plan 2020-2021 adopté en conseil des ministres en décembre 2020 prévoit également la mise en place de la commission interministérielle (ministère du Budget, et de la Fonction publique). Elle doit statuer sur les modalités d’arrimage des pensions au nouveau système des rémunérations et réfléchir sur l’instauration de cadres de discussion matérialisant le dialogue social au sein des départements ministériels.
« Les partenaires sociaux que nous sommes, sommes engagés à œuvrer afin que la grande majorité trouve leur compte. Les recrutements que le gouvernement a bien voulu mettre en œuvre aujourd’hui ne sont pas la fin. Il est vrai que cela n’est pas suffisant, mais, il vaut mieux commencer, que de ne rien faire », a affirmé Joël Ondo Ella, le vice-président du comité de pilotage du forum de de la fonction publique, organisé en janvier 2020, et représentant des partenaires sociaux.
Exception
Ces régularisations sont une exception. Elles sont effectuées dans un contexte où le gouvernement gabonais a décidé de geler les recrutements afin de maitriser ses effectifs. Dans cette optique, les mesures de reclassements, et avancements automatiques dans l’administration centrale, ainsi que les recrutements et remplacements systématiques des départs à la retraite ont été suspendus.
Cette décision concerne la quasi-totalité des administrations à l’exception de l’éducation, la santé et la sécurité. L’application de cette mesure a entrainé la baisse des effectifs de la fonction publique et de la main-d’œuvre non permanente au cours de ces derniers mois. Selon les données du ministère de l’Économie et de la Relance, à fin septembre 2020, les effectifs du secteur public se situent à 101 255 agents contre 103 703 à la même période en 2019. Cette diminution résulte de la baisse conjointe des effectifs de la Fonction publique (-1,8%) et de la main-d’œuvre non permanente (-5,9%).
Sandrine Gaingne et Brice Gotoa
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Après 9 ans d’arrêt, les activités d’exploration pourraient bientôt être relancées sur la mine de Belinga, situé dans la province de l’Ogooué Ivindo, à 600 km nord-est du Gabon. Connu depuis les années 1950, ce gisement à haute teneur en fer a des réserves estimées à un milliard de tonnes.
« Nous allons relancer l’exploration du gisement de Belinga pour permettre de lancer dans quelques années son exploitation dans les meilleures conditions stratégiques pour le Gabon », a annoncé le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le 18 janvier 2021, sans plus de précisions.
Accordé à la China Machinery Engineering Corporation (CMEC) en 2006, le permis d’exploitation de la mine de Belinga avait été suspendu en 2011 par le gouvernement à la suite d’un litige avec cette entreprise, actionnaire majoritaire (75%) de la Compagnie minière de Belinga.
Selon des informations de la direction générale du Trésor du ministère français de l’Économie et de la Relance, la licence de cette mine est retombée dans le domaine public à fin 2013. Puis, un contrat pour l’évaluation du potentiel de ce site minier avait été signé en 2014 avec le groupe anglo-saxon SRK consulting. Mais, d’après la même source, ces travaux ont été interrompus en raison de difficultés financières de l’État gabonais.
Le Gabon détient des réserves de fer, mais ce minerai n’est pas encore exploité par le pays. Les autorités gabonaises espèrent que l’entrée en exploitation de la mine de Belinga contribuera à l’atteinte de leurs objectifs de diversification de l’économie et de création d’emplois. Mais pour en arriver-là, il faudra, par ailleurs, régler l’épineux problème des voies d’évacuation de ce minerai.
Sandrine Gaingne
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L’ambassadeur du Japon au Gabon, ShuJi Noguchi, et le président de l’Organisme non gouvernemental (ONG) Synergies enfants Gabon, Rodrigue Mavoungou, ont procédé, le 20 janvier 2021, à la signature d’un partenariat pour l’implantation d’un centre de rééducation fonctionnelle à Bikele, dans le 3e arrondissement de Ntoum, à une quarantaine de km de Libreville. Ce partenariat vise à offrir un meilleur environnement social aux enfants du Grand Libreville porteurs d’un handicap et favoriser leurs inclusions sociales.
« Le Japon accorde une grande importance à la sécurité humaine dont l’amélioration d’un environnement social pour les gens vulnérables. Ce don d’une valeur de 48 millions de FCFA devra servir à la construction d’un bâtiment afin d’offrir un meilleur environnement pour les élèves handicapés », a déclaré ShuJi Noguchi. Le président de l’ONG Synergies enfants Gabon pour sa part a souhaité que d’autres partenariats multiformes naissent pour favoriser une autonomisation complète ou partielle dans le milieu des enfants suivis.
Synergies enfants Gabon est une ONG de santé communautaire de soutien à l’enfant handicapée, avec 10 ans d’expérience à Port-Gentil. La construction de cette antenne à Bikele vise à prolonger son encrage au-delà de la capitale économique, dans le but d’appuyer les actions du gouvernement et d’autres ONG dans le domaine sociosanitaire.
Les statistiques sur la situation des personnes vivant avec un handicap dans le pays ne sont pas à jours. Mais, 26 790 personnes vivant avec un handicap ont été dénombrées lors du 3e recensement général de la population et l’habitat (RGPH) de 2003, soit 2,1% de la population totale. On compte parmi 6670 enfants vivant avec handicap (0-19 ans), soit 24,9% du nombre total des personnes vivant avec un handicap.
Dans le RGPH 2003, le terme « handicapé » est attribué « aux individus présentant une déficience physique ou mentale. Ce sont notamment : les sourds, les muets, les aveugles, les sourds-muets, les handicapés des membres supérieurs, les handicapés des membres inférieurs, les handicapés des membres supérieurs et inférieurs, les personnes qui présentent un déficit mental, les autres handicaps ».
Les projets développés au Gabon avec l’appui de la coopération japonaise s’inscrivent dans plusieurs domaines (coopération technique, planification, recherche scientifique et technique, appui au développement communautaire, environnement et changement climatique, formation, participation citoyenne des volontaires).
Brice Gotoa
Un appel à projets dénommé Azobé 2021 vient d’être lancé par la délégation de l’Union européenne (UE) et l’ambassade de France au Gabon, a-t-on appris dans un communiqué publié ce 20 janvier 2021. Il cible les associations, groupes d’intérêt économique (GIE), coopératives, fédérations et ordres professionnels d’artisans exerçant au Gabon.
L’enveloppe globale de cet appel à projets est de 113,1 millions de FCFA. Les projets sélectionnés bénéficieront d’un financement compris entre 10 millions et 39 millions de FCFA. Les artisans ont jusqu’au 18 février 2021 pour postuler à cet appel à projets.
Pour la mission diplomatique, « l’insertion professionnelle de la jeunesse au sein de la société gabonaise constitue un enjeu si l’on considère le taux de chômage très élevé des jeunes, en particulier des jeunes femmes ».
Pour la délégation de l’UE au Gabon, cet appel à projets voudrait donc soutenir les dynamiques d’insertion socio-économique des jeunes et des femmes. « En cela, il favorisera l’accompagnement des groupements féminins et de la jeunesse œuvrant dans des secteurs productifs, de structuration et de renforcement des capacités », conclut l’institution.
SG
Les Nations unies ont « fermement » condamné l’attaque des rebelles centrafricains qui a fait deux morts dans les rangs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), dont le soldat gabonais maître major, Franck Donald Mboundou Moussounda.
Dans un communiqué signé le 18 janvier dernier, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RCA, Mankeur Ndiaye, a qualifié cette attaque, perpétrée par des combattants de la Coalition des patriotes pour le changement à Bangassou, dans la préfecture de Mbomou, de « lâche ». À l’en croire, une enquête a été ouverte afin que les auteurs cette attaque répondent de leurs actes devant la justice. Car, comme l’a souvent souligné le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, les attaques contre les forces de maintien de la paix de l’ONU peuvent constituer un crime de guerre.
Maître major Franck Donald Mboundou Moussounda, dont la dépouille est attendue à Libreville, faisait partie des nombreux casques bleus envoyés pour le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité en République centrafricaine. Au mois de décembre dernier, les autorités ont décidé de déployer le 7e contingent gabonais constitué de 450 éléments issus des différentes composantes des forces de défense.
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Selon le classement 2021 des plus grandes puissances militaires réalisé par le site américain Global Fire Power (GFP), le Gabon figure parmi les puissances militaires les moins importantes en Afrique et même dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Le Gabon est classé 5e dans la sous-région avec une armée dont l’effectif est estimé à 5000 hommes, 23 aéronefs, 150 blindés…
Le Gabon arrive derrière le Tchad (1er de la sous-région et 15e d’Afrique), le Cameroun (21e sur le continent), le Congo (26e), la Centrafrique (31e). La Guinée équatoriale ne figure pas dans le classement. Dans le monde, le Gabon perd deux places par rapport à l’année 2020. Puisqu’il occupait la 130e place contre 132 cette année sur 138 pays classés.
Dans le top 5 africain, l’Égypte conserve son titre de meilleure puissance militaire du continent, avec 930 000 hommes dans son armée, 1053 aéronefs, 11 000 blindés. Il est suivi par l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Maroc. Le bas du classement africain est occupé par la Sierra Leone, la Somalie, le Libéria (bon dernier).
Le classement Global Fire Power des plus grandes puissances militaires est établi sur la base d’une cinquantaine de critères. Il s’agit entre autres du nombre de militaires actifs, de la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique. Cette année, trois nouveaux critères ont été intégrés : la flotte de ravitailleurs en vol, la flotte de porte-hélicoptères, et les forces paramilitaires par pays.
Classement
Pays |
Rang Cemac |
Rang Afrique |
Rang mondial |
Progression générale par rapport à 2020 |
Tchad |
1 |
15 |
90 |
-3 |
Cameroun |
2 |
21 |
108 |
-7 |
Congo |
3 |
26 |
124 |
-3 |
Centrafrique |
4 |
31 |
131 |
-2 |
Gabon |
5 |
32 |
132 |
-2 |
SG
Pour réussir la diversification de son économie, le Gabon veut s’appuyer sur le manganèse et compte pour cela accélérer l’exploitation de ce minerai au cours des trois prochaines années. « Les plans de production de nos opérateurs miniers prévoient de faire passer la production annuelle de manganèse d’environ 7 millions de tonnes aujourd’hui à 10,3 millions de tonnes par an en 2023, et peut être même 12 millions de tonnes en 2025, si nos capacités logistiques le permettent », a indiqué le Premier ministre gabonais le 18 janvier 2021.
Et pour parvenir à ce résultat, le gouvernement reconnait qu’il y a nécessité d’accompagner les opérateurs du secteur. « L’État doit accompagner les opérateurs en investissant dans le réseau logistique, comme nous le faisons avec le plan de remise à niveau du chemin de fer Transgabonais », a affirmé Rose Ossouka Raponda.
Dans la perspective d’accroitre la production du manganèse, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a ouvert en 2020, un nouveau gisement sur le plateau d’Okouma, à treize kilomètres au nord de Moanda. Selon les projections faites à ce moment, cette mine devrait permettre une montée progressive de la production de l’entreprise pour atteindre une capacité de 7 millions de tonnes d’ici 2022.
Malgré ces objectifs, le Gabon souhaite néanmoins poursuivre la réduction de la dépendance de son économie à ce minerai entamé en 2009. Selon le Premier ministre, la part du manganèse et du pétrole a fortement diminué depuis cette date passant d’environ 60 à 45% du PIB.
Sandrine Gaingne
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Le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) a déposé une plainte le 15 janvier 2021 au tribunal de Port-Gentil contre Perenco SA. Il exige le départ de l’entreprise pétrolière du département d’Etimboué dans l’Ogooué-Maritime, ainsi que l’indemnisation des populations victimes des impacts des activités du pétrolier franco-britannique.
Ces organisations accusent la société pétrolière de polluer l’environnement dans cette localité qui abrite plus de 5700 personnes et de ne pas respecter les lois environnementales en vigueur dans le pays.
À en croire ces organisations de la société civile, l’entreprise pétrolière, qui opère au Gabon depuis 1992, déverse des produits pétroliers dans la nature dans cette localité du pays. Ce qui est nocif pour l’environnement et la santé des populations locales. Car, cette situation affecte la qualité de l’air, de l’eau et des autres ressources, apprend-on.
Par ailleurs, les installations de Perenco, d’après ces organisations de la société civile, sont obsolètes et mal entretenues. Des constats que le ROLBG dit avoir fait à la suite d’une mission d’inspection réalisée sur les sites d’exploitation de la société Pérenco.
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Le Gabon pense déjà à l’« après-pétrole » et veut accélérer la transition au cours des trois prochaines années en réduisant sa dépendance à l’or noir. Il s’agit concrètement de faire passer le poids du secteur pétrolier dans son produit intérieur brut (PIB) de 33% aujourd’hui à moins de 20% en 2025, a indiqué le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, en présentant le 18 janvier 2020, le plan d’accélération de la transformation (2021-2023).
Pour atteindre cet objectif, le pays compte accélérer la diversification de son économie. « Nous allons mener des réformes radicales pour faire du secteur forêt-bois et de l’agriculture les nouveaux piliers de notre économie », a expliqué le chef du gouvernement. Le Gabon ne manque pas d’atout de ce point de vue. Selon les statistiques officielles, le pays est constitué à 85% de forêts, pour l’instant sous-exploitées. Pour faciliter cette dynamique, « nous allons mener un effort de rattrapage dans notre politique d’investissement pour mettre à niveau nos routes, nos infrastructures logistiques et de production d’énergie et d’eau », a ajouté Rose Christiane Ossouka Raponda.
Néanmoins, le Gabon envisage de continuer d’investir pour la diversification de sa filière hydrocarbures. Car, « si la part du pétrole dans notre économie doit être réduite, nous devons l’atteindre par l’augmentation significative des contributions des autres secteurs, tout en maintenant au maximum la contribution actuelle du secteur pétrolier, malgré nos champs vieillissants », a expliqué le Premier ministre. Le pays redoute en effet de voir sa production de pétrole chutée de 218 000 à 100 000 barils/jours, selon certaines prévisions, néanmoins jugées pessimistes. Aussi, le Gabon gagnerait-il, selon le chef du gouvernement, à faire émerger de nouveaux relais de croissance comme la production et la transformation du gaz.
D’après les autorités, l’atteinte de ces objectifs pourrait permettre de relancer l’économie gabonaise actuellement en crise et créer des emplois. Le président Ali Bongo souhaite créer 50 000 emplois nouveaux en 5 ans seulement dans la filière bois.
Sandrine Gaingne
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