Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans la cadre de plusieurs projets hydroélectriques en cours au Gabon, la loi de finances 2021 votée le parlement donne son accord pour que des facilités fiscalo-douanières soient accordées aux trois de sociétés de projets que sont : Asonha Energie, Louetsi Hydro et Asokh Energy.

La loi de finances indique à cet effet : « Sont approuvées et rendues exécutoires les stipulations fiscales et douanières contenues dans les contrats de production indépendante d’électricité ainsi que les contrats d’achat d’énergie électrique, incluant leurs cahiers des charges, avenants et annexes signés par l’Etat gabonais, d’une part, la société Asonha Energie pour le développement de l’aménagement hydroélectrique de Kinguélé Aval, d’autre part, la société Louetsi Hydro pour le développement de l’installation hydroélectrique de Dibwangui, et enfin, la société Asokh Energy pour le développement de l’installation hydroélectrique de Ngoulmendjim. »

Dans cette veine, ajoute la même source, il est accordé au Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques, dans le cadre de l’exécution de ses missions de mandataire exclusif du Fonds Souverain de la République Gabonaise pour la réalisation de ces projets, de procéder aux exonérations suivantes : l’impôt sur les bénéfices et revenus ; les droits d’enregistrement et la taxe sur la valeur ajoutée.

Les pourcentages d’abattements ne sont pas spécifiés pour l'heure. Mais, le dessein est d’apporter des facilités à ces entreprises pour mener à bien leurs travaux.

La centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim développée par Asokh Energy est d’une puissance installée estimée à au moins 73 MW (mégawatts), avec une production annuelle estimée de 550 gigawatt/heures (Gwh). L’ouvrage sera situé sur le fleuve Komo, à 125 km de Libreville, et répondra au besoin d’énergie de plus de 500 000 habitants.

La centrale hydroélectrique de Dibwangui développée par Louetsi Hydro est établie sur la rivière Louetsi. Elle sera d’une puissance installée estimée à 15 MW et d’une production annuelle estimée à 90 Gwh. Elle sera située au sud-ouest du pays, à 152 kilomètres de Mouila, capitale régionale de la Ngounié, avec un impact sur plus de 88 000 habitants.

Quant au barrage hydroélectrique Kinguélé-Aval (35MW) piloté par Asonha Energie, il va optimiser la production et la fourniture d’énergie dans la région de la Mbei à 90 kilomètres de Libreville. Il va permettre à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) d’améliorer la production et la fourniture d’énergie dans la région.

Selon la primature, ces trois projets vont générer 2350 emplois et augmenter l’offre en électricité de plusieurs provinces du pays.

S.A.

Le gouvernement gabonais a créé une banque de projets d’investissements publics, a-t-on appris dans la loi de finances 2021.« Cette banque de projets est un fichier unique de la liste des projets publics ayant fait l’objet d’une étude préalable », indique la même source. Elle est mise en place pour recenser l’ensemble des projets, quel que soit leur mode de financement.

Plusieurs projets d’infrastructures et d’équipements devraient en effet être financés au cours de cette année au Gabon grâce aux prêts et dons des bailleurs de fonds ainsi qu’aux levées de fonds sur le marché sous-régional.

Le Gabon, dont le taux d’endettement dépasse le seuil communautaire, devrait solliciter 213,6 milliards de FCFA des ressources financières extérieures, 320 milliards de FCFA sur le marché financier sous-régional et recevoir 21 milliards de dons des bailleurs de fonds.

Le budget d’investissement prévu pour les différents projets a été arrêté à 483,4 milliards de FCFA en 2021.Si le gouvernement gabonais ne donne pas beaucoup d’informations sur la banque de projets d’investissements publics, certaines sources soutiennent qu’elle va donner plus de transparence dans l’exécution des marchés publics et permettre de ce fait au gouvernement, de s’assurer du respect des cahiers de charges dans l’attribution et l’exécution des marchés, et lutter contre les fraudes. Ce qui pourrait être nécessaire quand on sait que la task force présidentielle, pour le règlement de la dette intérieure, mène actuellement un audit de cette dette, qui a déjà révélé de graves manquements dans l’exécution des marchés publics.

A noter que la prise  en compte d’un projet d’investissement dans la loi de finances ou dans la banque de projets d’investissement public, dont le coût de réalisation est supérieur à 2 milliards de FCFA, est conditionnée par la réalisation préalable de l’étude coût-bénéfice.

SG

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En 2021, le Gabon veut accroître ses investissements tout en réduisant son endettement extérieur

Dans le cadre de la loi de finances 2021, le Code gabonais des marchés publics distingue dorénavant deux niveaux des dépenses publiques ; celui de l’Etat central et celui des collectivités locales.

Pour l’Etat, les établissements publics, tout autre organisme créé par l’Etat, ainsi que toute personne de droit privé agissant pour leur compte, les seuils de passation sont fixés ainsi qu’il suit : 50 millions de FCFA pour les marchés de travaux ; 35 millions de FCFA pour les marchés de fournitures et un montant égal ou supérieur à 25 millions de FCFA pour les marchés de services et prestations intellectuelles.

Pour les collectivités locales, leurs établissements, tout autre organisme créé par elles ainsi que toute personne de droit privé agissant pour leur compte, les seuils de passation sont fixés ainsi qu’il suit : un montant égal ou supérieur à 30 millions de FCFA pour les marchés de travaux ; un montant égal ou supérieur à 20 millions de FCFA pour les marchés de fournitures et 15 millions de FCFA pour les marchés de services  et prestations intellectuelles.

La primature explique que le distinguo entre ces différents types de marchés permettra « un meilleur contrôlé de ressources car, l’on observait souvent un conflit de compétences entre l’administration centrale, les tutelles et les collectivités locales, bien qu’autonomes ». Les seuils des marchés ainsi fixés par catégories permettront désormais à chaque entité et partie de connaître les limites de son champ d’action.

Selon une étude de la Banque mondiale sur « L’évaluation du système national des marchés publics » au Gabon en 2019, les marchés publics représentent une part importante des dépenses exécutées au titre du budget. Les montants des dépenses effectuées au titre des marchés au cours des années 2015 à 2017 se montent respectivement à 824, 237 et 168 milliards de FCFA. Ces montants qui concernent l’ensemble des marchés immatriculés représentent, au cours de la période concernée, respectivement 3,9%, 2,9% et 1,9% du PIB. Le contrôle de la gestion de ces ressources suscitent souvent des batailles entres les parties. 

S.A.

Contrairement aux années antérieures, la circulaire relative à la loi de finances 2021 donne désormais les pleins pouvoirs à la direction générale du patrimoine de l’Etat (Dgpe) en matière de réhabilitation des bâtiments publics au Gabon.

Ainsi, indique le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, dans une circulaire signée le 1er février dernier, conformément aux dispositions du décret n°000216/PR/MEF du 02 juillet 2020 portant création, attribution et organisation de la Dgpe, « tous les travaux de réhabilitation de bâtiments administratifs sont désormais du ressort de la Dgpe en collaboration avec la direction générale des Marchés publics et le ministère des Travaux publics ».

A ce titre, précise le PM, la Dgpe centralisera les besoins des administrations et passera les commandes, par appels d’offres, avec l’appui de la direction générale des marchés publics, conformément au code des marchés publics.

De plus, elle fera procéder au règlement des dépenses y relatives en collaboration avec les services compétents dans le cadre des crédits du programme d’équipement de l’administration et livrera les biens faits aux bénéficiaires.

Les pleins pouvoirs sont ainsi donnés à la Dgpe dans un contexte où les autorités gabonaises ont annoncé en décembre dernier un programme triennal de réhabilitation du patrimoine de l’État. Jusque-là, les réfections de ces bâtiments se faisaient de façon un peu disparate. Chaque administration se chargeant parfois elle-même d’engager des travaux de réhabilitation des bâtiments en état de délabrement: murs décrépis, plafonds moisis, ascenseurs en panne, etc. Ce qui occasionnait aussi une dispersion de fonds de publics.

D’après la Primature, grâce à une meilleure gestion des réhabilitations du patrimoine de l'Etat à travers la Dgpe, il y a en ce domaine des dizaines de milliards de FCFA d'économies à réaliser.

Sylvain Andzongo

Le ministère de l’Energie travaille en ce moment à l’élaboration d’un code de l’eau et de l’électricité au Gabon. Il est question de « doter notre pays de textes de références adaptés à notre environnement économique et social. Tel est l'enjeu principal qui sous-tend ce travail faisant partie de la vaste réforme des secteurs eau et électricité, décidée par le président de la République », explique le ministère de l’Energie.

Dans le secteur de l’eau, le cadre réglementaire en élaboration, permettra entre autres de créer un Fonds de l’eau à même de faciliter l’autofinancement de ce secteur, apprend-on. Il permettra par ailleurs l’éclosion du secteur de l’électricité.

Une fois élaborés, ces textes devraient être présentés au Conseil des ministres pour validation avant leur adoption ou non par le parlement gabonais lors de la session parlementaire de mars prochain.

Prévus dans le Plan stratégique Gabon Emergent, l’élaboration du code de l’eau et de l’électricité va permettre de mieux réglementer ces secteurs au moment où le gouvernement gabonais essaie de trouver des solutions pour améliorer la qualité et la quantité de l'offre dans le pays. C’est dans ce cadre qu’a été lancé en 2020, par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), un plan d’urgence d’un montant de 11 milliards de FCFA qui va permettre la réhabilitation et la construction de plusieurs infrastructures.

Plusieurs autres projets financés par les bailleurs de fonds comme la Banque mondiale vont être lancés dans les prochains mois.

SG

Dans une note signée le 8 février, le maire de Libreville Eugène M’ba interdit la vente de la friperie dans les marchés, les artères et carrefours de la commune dont il a la charge, jusqu’à nouvel ordre.

Cette décision a été motivée par le « contexte sanitaire marqué par la progression de la pandémie de la Covid, conformément aux récentes mesures prises par le gouvernement de la République », justifie-t-il.

Le Maire de Libreville prévient que le non respect de cette mesure d’interdiction expose les contrevenants à des sanctions administratives et pénales prévues par les textes en vigueur. Et pour veiller à son application, des missions de contrôle et de vérification seront effectuées par les brigades constituées à cette fin, selon la mairie de Libreville.

Cette nouvelle mesure aura un impact sur l’activité économique dans la cité capitale où les bars restent fermés depuis le mois de mars 2020. Ce qui n’arrange pas les affaires des commerçants et autres opérateurs économiques de ces secteurs qui évoluent pour la plupart dans l’informel.

A travers cette mesure et bien d’autres prises par les autorités, le Gabon veut freiner la propagation du virus en attendant le vaccin. Car, depuis le début de l’année en cours, le pays fait face à une nouvelle vague de contamination avec plus 1000 nouveaux cas enregistrés seulement au cours du mois de janvier 2021.

Selon les données du comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil), à la date du 8 février 2021, 727 cas sont actifs dans le pays contre 11038 guérisons et 71 décès.

Face à la hausse des contaminations, le gouvernement appelle au respect des mesures barrières. Car, le Grand Libreville pourrait être de nouveau confiné si la tendance reste à la hausse.

SG

Les travaux de réfection des voiries de Libreville seront livrés au mois de mars prochain, a assuré le directeur de l’entreprise Consortium international des travaux publics (CITP), Seydou Kane, au cours d’une rencontre ce 8 février avec le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Ces travaux ont déjà été exécutés à 80%, selon la CITP qui exécute le chantier. « Nous avons relevé le défi par rapport au temps qui nous était imparti », a indiqué Seydou Kane.

Les travaux portent sur un linéaire de 13 kilomètres, soit la réfection des tronçons routiers à Libreville et Owendo notamment dans les quartiers Alibandeng, Carrefour Nzeng-Ayong, Mélen, Diba Diba. Ils doivent être réalisés pendant quatre mois.

« Mon gouvernement entend s’assurer qu’il n’y ait aucun retard et que les travaux effectués soient de la meilleure qualité », a rassuré le chef du gouvernement. Ces travaux devront permettre, selon Rose Christiane Ossouka Raponda, d’améliorer les conditions de vie « de nos concitoyens et de la bonne gestion des deniers publics ». Ce chantier avait été lancé dans le cadre des travaux de construction et d’amélioration du réseau routier de Libreville entamés depuis 2019.

SG

Les partenaires financiers du Gabon pourraient accorder à l’État des dons d’un montant global de 21,9 milliards de FCFA au cours de cette année selon les prévisions de la loi de finances 2021.

Dans le détail, il s’agit d’un don de la Banque mondiale estimé à 1,9 milliard de FCFA, s0. oit 1,6 milliard de FCFA pour la gestion des conflits hommes-éléphants et 322 millions pour le projet d’appui à la gestion durable des écosystèmes.

L’Agence française de développement pour sa part devrait offrir au Gabon 9 milliards de FCFA pour le financement de quatre projets. À savoir, le projet éléphant (1,3 milliard), projet Caf (5 milliards), initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (1,5 milliard), et Arc émeraude de gestion des aires protégées autour de Libreville (1,1 milliard).

Eximbank China prévoit d’octroyer 5,7 milliards de FCFA pour financer la réfection de l’Assemblée nationale. Et le pétrolier Perenco pourrait attribuer au Gabon la somme de 2,3 milliards de FCFA pour la conception et la réalisation de deux passerelles piétonne aux lycées Léon Mba et Paul Indjedjet Gondjout.

D’autres bailleurs de fonds à l’instar de l’Union européenne et de l’U.S. Fish and Wildlife Service prévoient d’appuyer le Gabon de 2,8 milliards de FCFA.

Ces apports financiers devraient aider le Gabon dans un contexte où le pays veut accroitre ses investissements tout en réduisant son endettement extérieur. La dette du Gabon, « rapporté au PIB, a dépassé le seuil communautaire de 70% fixé par les autorités de la Cemac », indiquait en janvier dernier le ministre de l’Économie.

Pour réduire son niveau d’endettement, les prêts extérieurs ne devraient être sollicités par le Gabon qu’à hauteur de 213,6 milliards de FCFA au cours de cette année. Le Gabon ayant opté pour les levées de fonds sur le marché régional de la Cemac pour financer ses investissements en 2021. Le budget d’investissement est 483,4 milliards de FCFA cette année.

Sandrine Gaingne

Le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a reçu ce lundi 8 février à Libreville, les maires du Grand Libreville pour évoquer ensemble les stratégies de sensibilisation des populations face à la montée continue des contaminations au coronavirus.

« Les cas des marchés avec la vente de la friperie, des rassemblements, des marchés spontanés et des transports urbains ont été évoqués. Le ministre d’État a réaffirmé aux premiers magistrats des communes que le gouvernement pourrait être amené à confiner de nouveau le Grand Libreville si les populations persistent avec l’inobservation des mesures barrières et gouvernementales », apprend-on du ministère de l’Intérieur.

Pour ne pas en arriver à cette mesure extrême, Lambert-Noël Matha a prescrit un durcissement des mesures sur le terrain aux maires de Libreville, Eugène Mba, d’Owendo, Jeanne MBAGOU, d’Akanda, Yvon Patrick Rombogouera, et de Ntoum, Juste Parfait Biyogo B'otogo.

Pour limiter la propagation de la Covid-19, les édiles ont été appelés à faire respecter le port obligatoire de masque dans les lieux publics, la distanciation sociale, les mesures d’hygiène, la limitation du nombre de personnes lors des rassemblements à 30… l’inobservance de ces mesures peut être sanctionnée par de lourdes amendes pouvant aller jusqu’à 10 millions de FCFA.

En cas d’un nouveau confinement du Grand Libreville, tous les commerces et marchés pourraient être à nouveau fermés. Ce qui ralentira l’activité économique que décrient certains opérateurs économiques et les gagne-petit.

Au 5 février, Comité de pilotage (Copil) du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon enregistre dans la seule province de l’Estuaire, 286 nouveaux cas positifs sur 5 350 prélèvements, soit un total de 8 455 cas confirmés dans la région depuis le début de la pandémie en mars 2020. Au total, sur 456 358 prélèvements effectués depuis mars 2020 au Gabon, le Copil dénombre 11 457 cas testés positifs (2,5%), dont 10 797 guéris (94,2%) et 71 décès, 52 personnes hospitalisées, dont 21 en réanimation.

S.A.

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Face à une augmentation de cas positifs à la Covid-19 dans la cité pétrolière de Port-Gentil, les ministres de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, et du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, mutualisent leurs efforts pour un plan d’urgence de riposte contre cette pandémie. Les deux membres du gouvernement gabonais sont arrivés dans la capitale économique gabonaise ce 8 février 2021 afin d’évaluer la situation épidémiologique de la localité.

« Nous sommes venus échanger, discuter avec vous sur les méthodes permettant d’améliorer la lutte contre la Covid-19, principalement dans le secteur pétrolier », a indiqué le ministre de la Santé lors de la réunion avec les responsables des sociétés pétrolières.

Pour le ministre du Pétrole, cette visite est l’occasion d’appeler les sociétés pétrolières au respect du protocole relatif au fonctionnement du secteur, édicté par le gouvernement. « Aucune activité ne justifie la perte d’une vie humaine. La production ne saurait être assurée au détriment des vies humaines. Il est donc nécessaire que le protocole soit scrupuleusement respecté », a indiqué Vincent de Paul Massassa.

C’est sur instruction du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, que les deux membres du gouvernement, accompagnés des responsables de la coordination technique et du comité scientifique du comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil), ont effectué cette descente dans la province de l’Ogooué-Maritime. Le taux de positivité à la Covid dans la capitale économique, selon le Copil, est de 20% alors que le taux national est entre 2 et 3%.

Les ministres de la Santé et du Pétrole ont convenu de mettre sur pied, dans les tout prochains jours, un groupe de travail commun et un plan urgent de riposte contre la Covid-19 à Port-Gentil. Le Copil appelle à la mutualisation des efforts pour une lutte efficiente. Le secteur pétrolier s’est engagé à apporter son soutien au Copil pour renverser la tendance au niveau de Port-Gentil et de l’Ogooué Maritime.

Brice Gotoa

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