Les souscriptions pour l’accès aux zones agricoles à forte productivité (ZAP) ont été lancées le 10 février par les autorités gabonaises. Il s’agit de 8600 parcelles sécurisées et cadastrées d’un, 5, 50 et 1000 hectares, mises à la disposition des coopératives agricoles, exploitants locaux, PME agricoles et agro-industriels pour le développement de leur activité.
« L’objectif, c’est de moderniser notre agriculture, de faire en sorte qu’elle puisse s’organiser dans le cadre d’un système alimentaire qui permet de nourrir la population gabonaise à grande échelle. C’est vraiment une agriculture moderne, écoresponsable, que nous proposons à nos citoyens et investisseurs internationaux », a expliqué le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou.
Ces parcelles sont mises à la disposition des exploitants agricoles quatre mois après la création en conseil des ministres de cinq zones agricoles à fortes productivités dans cinq localités des provinces de l’Estuaire, Ngounié et Moyen Ogooué. Ces agropoles, qui découlent du Plan stratégique Gabon émergent, vont permettre, selon le ministère de la Promotion des investissements, « d’attirer des flux d’investissements privés nationaux et étrangers dans le secteur agricole afin de soustraire les importations des denrées alimentaires par la production et la consommation locale du made in Gabon et de garantir la sécurité alimentaire nationale ».
Le Gabon souhaite à l’horizon 2025 produire localement plus de 50% de la consommation alimentaire du pays. Ce qui lui permettra d’accroitre la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut du pays. Ce secteur représente actuellement moins de 10% du PIB.
Pour bénéficier des parcelles viabilisées et mises à disposition par l’État, les exploitants agricoles peuvent souscrire à l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) où un espace d’informations de l’Agence de développement agricole du Gabon (ADAG) a été mis en place pour accompagner les souscripteurs. Ceux-ci peuvent également se rendre sur le site zapgabon.ga.
SG
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Le programme Start X 241 (plateforme de distribution des produits et services des startups francophones en Afrique Centrale, à partir du Gabon), vient d’ouvrir les candidatures pour les startups africaines. L’objectif étant d’accompagner 10 entreprises du digital dans leur développement et leur croissance par la conquête de nouveaux marchés en Afrique centrale.
« Nous avons pour ambition de voir émerger, grâce à ce programme, de nouveaux champions africains dans le domaine du digital. Jusqu’à présent, les startups qui réussissent les levées de fonds sont principalement issues de l’Afrique anglophone. Nous voulons changer la donne en apportant soutien logistique, technologique et managérial à ces startups innovantes issues d’Afrique francophone », soutient Sylvère Boussamba, fondateur d’Ogooué Labs et directeur du Start X 241.
Les entreprises sélectionnées vont bénéficier d’un accompagnement dans le déploiement de leurs activités à travers les 11 pays de la CEEAC (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, République du Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Tchad, Sao Tomé-et-Principe), qui représentent un marché de près de 200 millions d’individus.
L’accompagnement va spécifiquement consister à un mentoring effectué par des entrepreneurs dans le domaine du juridique, marketing, ressources humaines et des finances.
Les startups bénéficieront également tout au long de ce processus d’un accès à un large réseau de partenaires et experts pour booster leurs activités, apprend-on. Au finish, les entreprises devraient pouvoir multiplier par 15 leurs chiffres d'affaires et parvenir à lever des fonds auprès d'investisseurs locaux et internationaux. Les startups ont jusqu’au 28 février pour candidater sur le site https://startx241.com/startups
Start X 241 est une initiative portée par Ogooué Labs, le laboratoire d'innovation basé à Libreville, avec le soutien de plusieurs partenaires à l’instar de l'Union Européenne, de l'Agence Française de Développement.
Rappelons que ce programme a bénéficié en 2020 d’un financement de 250 millions de FCFA de la filiale au Gabon de la Compagnie financière africaine (Cofina).
SG
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Après plusieurs mois de négociations, le Gabon et l’Union européenne (UE) viennent de tomber d’accord sur le développement et la transformation de la pêche au Gabon. Le ministre gabonais de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, et l’ambassadrice de l’UE au Gabon ont signé ce 10 février 2021 à Libreville, le protocole d’accord d’une valeur de 17 milliards de FCFA qui prendra en compte la protection de l’environnement marin au Gabon.
« La logique du pilier Gabon Bleu c’est de faire en sorte que soit valorisé le potentiel halieutique de notre pays. C’est-à-dire préserver notre écosystème marin, faire en sorte que nous nous inscrivions dans une pêche durable et faire en sorte que les retombés de la pêche soient plus sensibles et plus visibles ici au Gabon, pour l’industrie gabonaise, pour les emplois gabonais, pour la création de richesse au Gabon », a déclaré Biendi Magnaga Moussavou.

Pour Rosario Bento Pais, cet accord est différent des autres accords de pêche parce qu’il a une particularité de gouvernance des océans, de protection de l’environnement et des espèces qui va un peu au-delà de ce qui a été fait jusqu’à maintenant.
Cet accord, d’une période de 6 ans, autorise les navires de l’UE venant d’Espagne et de France à pêcher dans les eaux gabonaises. Contrairement à ce qui se faisait avant, le Gabon veut que tous les bateaux qui viennent pêcher sur les eaux gabonaises acceptent de débarquer à Libreville et investissent dans la filière afin de générer un développement industriel.
Ce partenariat marque le début d’un long processus permettant de préserver et de mieux gérer les ressources halieutiques dont dispose le Gabon. Il permettra de développer la transformation locale des produits tels que le thon et renforcer les activités de pêche.
Grace à ce protocole, le Gabon va devoir se lancer dans la promotion de l’industrialisation de la filière pêche car l’objectif du partenariat est entre autre de soutenir les efforts déployés par le pays pour développer le secteur de la pêche.
Brice Gotoa
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L’Agence nationale des Bourses du Gabon (Anbg) a signé le 8 février un communiqué clarifiant les rôles dans l’orientation scolaire, universitaire et professionelle; une étape décisive qui précède l’attribution des bourses académiques.
« En application du décret n°007/PR/Menfc du 11 juin 2019, le volet « orientation » est désormais une prérogative du secrétariat de l’Orientation scolaire, universitaire et professionnelle (Sosup) dont les missions sont administrées, en l’absence de cette entité administrative, par le secrétariat général du ministère de l’Enseignement supérieur », explique le DG de l’Anbg.
Elle ajoute que les bacheliers de la promotion 2020 ayant des préoccupations liées à l'orientation sont invités à se rapprocher du Sosup. Elle précise : « il est important de rappeler à toutes fins utiles que le fait d’être orienté ne donne pas systématiquement droit à la bourse, et donc à une prise en charge. Après cette phase d’orientation interviendra celle de l’examen de la Commission technique des bourses des dossiers des bacheliers 2020 ayant fait une demande de bourse sur e-Bourse dans les délais requis. Ceux qui rempliront les critères d’attribution de bourse seront faits boursiers et pris en charge de l’Anbg ».
Cette sortie de Mme Mambari Pinze intervient dans un contexte où l’Anbg a été récemment saisie par des bacheliers de la cuvée 2020 ayant introduit des recours pour n’avoir pas vu leurs noms sur les listes des boursiers. Raison pour laquelle, l’Agence clarifie les rôles de chaque partie.
Cette situation a provoqué une réunion convoquée le 7 février à Libreville par le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’éducation nationale, Patrick Mouguiama-Daouda. Ce dernier a annoncé que tous les bacheliers 2020 ayant fait la demande sur e-Bourse, dans les délais requis, et remplissant tous les critères d'attribution, seront bénéficiaires. Autrement dit, seule la légalité prévaudra. A cet effet, le membre du gouvernement a annoncé la mise sur pied d’une Commission de recours ad hoc.
Cette année 2021, ce sont 2500 jeunes qui vont expérimenter l’orientation académique et professionnelle et éventuellement bénéficier d’une bourse au Gabon.
S.A.
Le Gabon a décidé de mettre fin à l’importation du fer à béton, a annoncé le ministère du Commerce à l’issue d’une rencontre le 9 février, entre le ministre Hugues Mbadinga Madiya, les sociétés industrielles de production de fer et les entreprises spécialisées dans la vente de matériaux de construction. « Afin de protéger cette industrie naissante, le gouvernement a adopté un arrêté d’interdiction d'importation du fer à béton », justifie le ministère du Commerce.
Ainsi, par cet arrêté, le gouvernement veut donner des chances à ce secteur de se développer davantage et satisfaire la demande locale. Selon les chiffres du ministère du Commerce, « le Gabon produit actuellement plus de 20 000 tonnes de fer à béton ar an, ce qui représente plus de 75% du marché local ».
Cette décision est prise quelques semaines après le lancement du plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise qui vise entre autres, selon le Premier ministre, la reprise en main la production des matériaux de construction au Gabon. Ce, pour faire baisser le coût des intrants et maximiser la valeur ajoutée locale dans cette filière.
C’est dans cette même optique que les autorités gabonaises avaient déjà interdit en 2013, l’exportation des rebuts ferreux et non ferreux, en exigeant leur transformation locale. Cette décision couplée aux facilités logistiques et fiscales offertes par la Zone spéciale de Nkok, avait conduit à l’installation des usines métallurgiques qui produisent du fer à béton, vendu au Gabon et dans la sous-région. Ce qui avait entrainé la baisse du prix du fer à béton selon les autorités.
A noter que le Gabon détient des réserves abondantes de minerai de fer. Celui-ci figure parmi les ressources naturelles stratégiques pour la diversification de l’économie du pays. Le Gabon a produit entre janvier et septembre 2020, 3864 tonnes de fer à béton contre 3892 un an plus tôt. Soit une baisse de 0,7% d’après les données du ministère de l’Economie.
Sandrine Gaingne
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Le projet de construction de la centrale solaire de Mouila vient de franchir un pas important avec la signature le 9 février, d’un contrat d’achat d’énergie entre la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) et l’entreprise turque Desiba Energy. C’est cette dernière qui va construire cette centrale à Mouila dans la Ngounié au Gabon.
« Après la formalisation de sa filiale à l’ANPI-Gabon, le groupe Desiba Enegy représenté par Mustafa Ülkan Delikan, a procédé à la signature d’un contrat d’achat d’énergie solaire de 15 MW avec la SEEG », soutient-on à l’ANPI.
Les signataires ne donnent pas plus de détails sur la nature de ce partenariat. Mais, selon certaines sources, à travers ce contrat, la SEEG donne des assurances qu’elle rachètera une partie de l’énergie solaire produite par cette structure turque. « Ce qui constitue un pas décisif pour la construction de cette centrale. Ce contrat est le gage que la société turque construira effectivement cette centrale car, le document pourrait lui permettre d’avoir certaines facilités pour mener à bien ce projet. Notamment, des facilités auprès des banques », explique une source au ministère de l’Energie.
Le projet de construction de la centrale solaire de Mouila dans la Ngounié est en gestation au Gabon depuis deux ans. Selon l’ambassadeur de Turquie au Gabon, Nilüfer Erdem Kaygisiz, le projet évolue pas à pas. Et à cette date, les études préalables avec le ministre de l’Énergie ainsi que toutes les parties concernées ont bien avancé.
SG
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Christophe Roques, le nouveau DG de Colas Gabon, filiale de la Française Bouygues, a été reçu ce 10 février à Libreville par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. Au terme de cette rencontre M. Roques a déclaré : « Nous avons un marché pour réexécuter 8,5 kilomètres [de route] sur les zones Mindoubé et Owendo ». Et d’ajouter : « Nous allons démarrer par des travaux de jour et si nous devons travailler de nuit, nous le ferons ». Le dirigeant français a indiqué que « l’entreprise va respecter l’environnement et livrer un travail bien fait ».
Si l'entreprise Colas se voit ainsi contrainte de reprendre les travaux sur les 8,5 km de route dans les zones de Mindoubé et Owendo, c’est que le tronçon présente des malfaçons et des dégradations, selon le ministère des Travaux publics. Bien plus, le tronçon routier en question fait partie de la Route Nationale numéro 1 (RN1) dont les travaux ont connu plusieurs fois des interruptions. Ce qui a eu un impact sur la qualité des travaux.
Arguant des manques de financements de l’État, l’entreprise Colas a travaillé de façon discontinue sur cette route qui dessert la zone industrielle de la capitale gabonaise.
Pour ce marché public sur la RN1, le Gabon avait emprunté en 2016 auprès de la Banque des États de l’Afrique centrale (Bdeac) 75,6 milliards de FCFA. Les travaux de Colas auraient dû s’achever fin 2018. Mais à cause des malfaçons, le travail est à reprendre pour ces zones de Mindoubé et Owendo.
S.A.
L’Etat du Gabon prévoit d’enquêter sur la conformité des baux administratifs au cours de l’exercice 2021. A cet effet, indique la circulaire signée le 5 février par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, « pour ce qui est des baux administratifs, la Direction générale du patrimoine de l’Etat (Dgpe) collectera les contrats de location à l’échelle nationale et dans les missions diplomatiques et postes consulaires avant de procéder à un contrôle. Celui portera sur la régularité du contrat de bail et sur la réalité de la location ».
La circulaire ajoute qu’il s’agira de localiser les bâtiments, d’identifier les occupants et les administrations affectataires pour constituer une base de données fiable. Après avoir apprécié le rapport qualité prix, indique le Premier ministre, la Dgpe procèdera à la signature des contrats de location. Ainsi, les baux nationaux seront systématiquement établis au format type et les montants conformes au barème des loyers prescrit par la task force qui sera constitué.
Cette enquête sur la conformité des baux administratifs est un processus lancé en 2015. Le ministère du Budget et des comptes publics avait alors invité tous les propriétaires des bâtiments à usage de logements et bureaux, titulaires d’un contrat de bail conclu avec l’Etat à se rapprocher des services compétents de la direction du Patrimoine administratif et des assurances. Les intéressés devaient se munir du titre foncier, le rapport d’expertise et le contrat de bail.
Il a été découvert des irrégularités (surfacturation, contrats non conformes) dans ces contrats qui faisaient perdre à l’Etat des milliards de FCFA. Pour limiter la casse, le gouvernement a lancé un programme de rénovation de ses propres bâtiments évalué à 11 milliards de FCFA. 407 appartements doivent être réfectionnés dans la seule capitale, Libreville.
Selon Rose Christiane Ossouka Raponda, « grâce à une meilleure gestion (le fait de privilégier la réhabilitation sur la construction, d'occuper les bâtiments administratifs existants plutôt que de les louer au secteur privé, etc.), il y a en ce domaine des dizaines de milliards d'économies à réaliser ».
Sylvain Andzongo
Déjà présent en Afrique de l’Est et en Afrique du Sud, le Sri Lanka, un pays situé dans l’océan Indien, souhaite investir en Afrique centrale et particulièrement au Gabon. Dans cette optique, Veluppillai Kananathan, un envoyé spécial de Gotabaya Rajapaksa, le président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka, a été reçu le 9 février par le Premier ministre gabonais.
D’après Veluppillai Kananathan, son pays est intéressé à investir au Gabon dans les secteurs de l’agriculture, et des énergies renouvelables. « Nos investisseurs sont prêts », pour se lancer sur le marché gabonais le moment venu, a-t-il affirmé. Il ne donne pas plus de détails sur leurs projets d’investissement. Mais, l’on sait que le Sri Lanka est un pays asiatique qui a fait ses preuves dans le secteur agricole avec un savoir-faire connu dans la culture du riz, des céréales, des noix de coco, dans l’industrie du thé (le Sri Lanka est dans le top 5 des exportateurs mondial depuis 1995). Une expérience qui pourrait être bénéfique pour le Gabon au moment où le pays mise sur ce secteur pour diversifier son économie.
« Le Gabon est ouvert aux investisseurs de tous horizons désireux d’apporter de la valeur ajoutée à son économie et à contribuer à accélérer son développement », a indiqué Rose Christiane Ossouja Raponda à l’issue de cette rencontre.
Avant le Gabon, l’émissaire sri-lankais a été reçu le 3 février à Yaoundé par le président camerounais Paul Biya. Veluppillai Kananathan avait montré son intérêt à investir dans les mêmes secteurs. « Nous entendons désormais investir en Afrique centrale », avoue-t-il d’ailleurs.
SG
Dans la cadre de l’application la nouvelle règlementation de la gestion des devises en zone Cemac, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) indique qu’elle va resserrer le contrôle sur les établissements de transferts d’argent.
A cet effet, précise la Banque centrale dans la Lettre de recherches du mois de février en cours, elle entend « élaborer un cahier de charges devant préciser, d’une part, les conditions et modalités d’exercice de l’activité des transferts de fonds rapides à l’international par des sociétés agréées et, d’autre part, celles afférentes à la commercialisation des produits des sociétés de renommée internationale en matière de transferts transfrontaliers à l’instar de Western Union, Money Gram, RIA ».
Pour la Beac, le suivi rigoureux de ces opérateurs de transferts est indispensable car, ils sont parfois à l’origine de crises artificielles de devises dans la sous-région. Pour l’illustrer, Abbas Mahamat Tolli avait alors révélé, en juillet 2019, que dans la mise en œuvre de la nouvelle règlementation des changes, il y avait eu des difficultés d’envoi de fonds dans la zone Cemac à travers Western Union et Moneygram. Ce qui avait alimenté la rumeur sur une pénurie de devises. Que nenni.
A la vérité, avait expliqué Abbas Mahamat Tolli, la Banque centrale avait été obligée de procéder au rationnement des devises parce que certaines banques fonctionnant sur les lignes de découvert à l’étranger avaient atteint leur quota. Ces établissements bancaires étaient donc obligés de plafonner désormais les envois aux montants prévisionnels des réceptions. Les usagers, eux, avaient alors déduit qu’il s’agissait-là des manifestations d’un manque de devises.
Pour leur venir en aide, la Beac avait autorisé les établissements de crédit dans cette situation à lui soumettre les soldes débiteurs des comptes auprès des correspondants hors zone Cemac. Sur la base de justificatifs afférents aux transactions et grâce à un système de compensation, la Banque centrale avait couvert ces établissements débiteurs.
S.A.