Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Pour la mise en œuvre de son plan triennal (2021-2023) d’accélération de la transformation économique et sociale, le Gabon a défi « une méthode rigoureuse et inédite d’exécution », a annoncé le conseiller spécial chargé de la communication présidentielle, Jessye Ella Ekogha (photo), au cours d’une conférence de presse tenue le 25 janvier 2021.

« Tout d’abord, la cohérence entre les annonces et les actes sera assurée par l’adoption d’une loi de finances rectificative », a indiqué porte-parole de la présidence de la République. Cela est en effet nécessaire parce que le plan a été arrêté après l’adoption de la loi de finances 2021. Ensuite, « à l’avenir, aucune annonce de nouveaux projets ne sera faite si les projets en question n’ont pas été préalablement financés », a affirmé Jessye Ella Ekogha. Comme quoi, le temps de grandes annonces et promesses non suivies d’actions concrètes sur le terrain est révolu.

En fin, « un reporting sera fait chaque trimestre par les ministres concernés à la fois devant le Président de la République, le Parlement et devant la population. Ce reporting trimestriel, quasi inédit en Afrique, garantit la transparence, mais aussi l’efficacité du processus. Les ministres sont donc puissamment incités à éviter tout retard. D’autant que le président de la République l’a dit. Il n’hésitera pas à sanctionner les ministres défaillants », a ajouté le conseiller spécial.

Le plan triennal d’accélération de la transformation vise, selon le gouvernement, à accélérer la transition vers l’après-pétrole, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays. Ce, par le développement du secteur agricole, la réduction des importations et du poids du secteur pétrolier dans le produit intérieur brut du pays, la diversification de la filière hydrocarbures… Pour veiller à sa réalisation, une structure a d’ailleurs été mise en place.

Pour l’année 2021, le Gabon entend rattraper le développement du pays à travers des actions « pour un retour à la croissance et une reprise manifeste de l’économie au bénéfice de l’amélioration des conditions de vie des Gabonais », peut-on lire dans le communiqué du conseil des ministres du 22 janvier dernier.

SG

Réuni en Conseil des ministres le 22 janvier dernier, le gouvernement a adopté un projet de décret portant création, attributions et organisation du Conseil national de coordination et de suivi du plan d’accélération de transformation (PAT) du Gabon. L’objectif de cette structure est de suivre au plus près l’exécution de ce plan triennal (2021-2023) et de proposer des recommandations pour sa bonne exécution.

À cet effet, une fois opérationnelle, cette structure, rattachée à la présidence de la République, va coordonner et « suivre l’exécution des projets et réformes issus du plan d’accélération de transformation, et transmettre régulièrement les informations de suivi nécessaires à la prise de décision au président de la République et au Premier ministre », explique le gouvernement.

Ce plan triennal a été mis en place pour accélérer la croissance économique du Gabon au cours de la période indiquée et permettre au pays de réussir le challenge de diversification de son économie. Il ambitionne de ce fait d’accélérer la transition vers l’après-pétrole, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays. Il sera question de réduire le poids du pétrole et même du manganèse dans le produit intérieur brut du Gabon. Ces deux ressources naturelles représentent à elles seules 45% du PIB gabonais.

Diversifier l’économie gabonaise passera également, selon les autorités, par l’amélioration de la productivité et la diversification des débouchés de la filière bois, le développement des filières agro-industrielles exportatrices, le renforcement de la souveraineté alimentaire, le relèvement du secteur des BTP, le développement du secteur agricole entre autres.

Pour réussir la mise en œuvre du PAT, le Conseil national de coordination et de suivi qui va être mis en place sera composée d’un comité d’orientation stratégique, une plénière du conseil, une cellule projets économiques, une cellule projets sociaux, une cellule projets catalyseurs et une cellule communication et gestion du changement.

SG

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Le président de la République Ali Bongo Ondimba a reçu ce 25 janvier une équipe de consultants en énergie et ressources hydrauliques. Ceux-ci sont chargés, selon la présidence de la République, de diagnostiquer et proposer rapidement des améliorations de la qualité de service en électricité et eaux au bénéfice des populations gabonaises.

« Nous allons proposer des améliorations, des évolutions, des modifications, faire des propositions qui iront dans le sens de l’évolution rapide du service pour les usagers et pour les citoyens. Et nous avons d’ici la fin d’année, l’ambition de faire un diagnostic d’une part, des propositions d’autre part, et de veiller à ce que ces recommandations soient suivies dans l’optique d’une amélioration rapide du service aux Gabonais dans les domaines de l’eau et de l’électricité, qui sont quand même des services essentiels », a expliqué Henri Proglio, consultant en énergie et ressources hydrauliques au sortir de l’audience.

Donc, « on est en train de constituer une équipe particulièrement compétente dans ces domaines-là. Celle-ci sera opérationnelle dans les jours qui viennent. On a déjà commencé ce travail, nous avons déjà récolté beaucoup d’informations auprès des autorités. Donc, les choses vont aller assez vite dans les semaines qui viennent », a-t-il poursuivi.

Le travail fait par ces consultants viendra en appui de ce qui a déjà été entrepris par le Gabon pour améliorer la desserte en eau et en électricité dans le pays. Dans cette optique, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a lancé en 2020 un plan d’urgence d’environ 11 milliards de FCFA, qui ambitionne d’apporter une capacité d’eau potable supplémentaire journalière de 44 000 m3 dans son réseau d’approvisionnement d’eau, ce qui va impacter environ 50 000 foyers. Ce plan va aussi améliorer la desserte en électricité à Akanda, Libreville et Owendo et impactera 4 000 clients, soit plus de 16 000 habitants.

Sandrine Gaingne

A fin 2020, les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont accumulé des arriérés de versement de la taxe communautaire d’intégration (TCI) d’environ 80 milliards de FCFA. Le chiffre a été révélé, ce 23 janvier, par le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo (photo), dans son discours d’ouverture des travaux préparatoires (Comité inter-États) de la 36e réunion des ministres de l’Économie et des Finances des États membres de cette sous-région, annoncée le 27 janvier prochain. L’examen et l’adoption du budget 2021 de la communauté est le principal point à l’ordre du jour de cette rencontre.

La TCI a été instituée en 2012 pour financer « le processus d’intégration régionale ». Elle est aujourd’hui censée être la principale source de financement du budget de la Cemac. Il s’agit d’un prélèvement de 1% sur la valeur imposable des importations de produits originaires des pays tiers. Chaque État membre est chargé de collecter cette taxe à ses frontières et la reverser à la Commission. Mais les Trésors publics nationaux ne le font pas systématiquement d’où l’accumulation d’arriérés, que réclame le président de la Commission.

63 milliards de TCI attendus en 2021

De sources officielles, le projet de budget 2021 qui sera soumis à la validation des ministres s’élève à plus de 89,2 milliards de FCFA. Il est en hausse de plus de 1% par rapport au 88,2 milliards adoptés en 2020. Et pour le financer, la Commission attend près de 63 milliards de TCI (dont près de 28 milliards au titre d’arriérés), soit plus de 70% des ressources budgétaires globales. Autant dire que, s’il est adopté en l’état, l’exécution de ce budget dépendra du recouvrement de la TCI.

La Cemac juge ses prévisions de recettes réalistes : « les prévisions de TCI courantes à recouvrer en 2021 sont estimées à 35 milliards de FCFA en dépit de son potentiel évalué à 88,8 milliards », explique-t-on. Mais, au regard des expériences passées et de la gravité de la crise économique actuelle, des officiels Camerounais estiment que la collecte de ces ressources est loin d’être garantie.

« Afin d’atteindre les objectifs que nous nous fixons, nous avons besoin plus que jamais d’injecter davantage de ressources, en vue du fonctionnement optimal de notre communauté. À cet égard, je vous exhorte, vous les différents plénipotentiaires de nos États, à mener un plaidoyer en vue non seulement du versement de la taxe communautaire d’intégration, mais également la réduction du stock des impayés de cette taxe », a plaidé Charles Assamba Ongodo, directeur général de la coopération et de l’intégration régionale au ministère camerounais de l’Économie et actuel président du Comité inter-États.

Audit

Mais sera-t-il entendu ? Les expériences passées incitent au pessimisme. Il faut dire que la question du difficile recouvrement de la TCI a souvent été posée même au niveau de la Conférence des chefs d’État, organe communautaire le plus élevé, sans pour autant être réglée. À l’issue d’un de ces sommets, les chefs d’État ont décidé en fin 2017 d’effacer 90% des impayés de TCI, afin de repartir à zéro. Mais, trois sans plus tard, ces arriérés ce sont de nouveau accumulés pour se situer à environ 80 milliards de FCFA.

En fait, de sources concordantes, les États de la Cemac rechigneraient à verser cette taxe parce qu’ils ne seraient pas satisfaits de sa gestion. Le conseil des ministres a d’ailleurs commandé une enquête sur la « viabilité budgétaire » des institutions et organes d’exécution de la Cemac. Selon nos informations, une première mouture vient d’être envoyée à la Commission.

Sans s’étendre sur les recommandations de ce rapport, Daniel Ona Ondo promet de l’exploiter pour rendre ses missions « encore plus efficaces ». Le président de la Commission de la Cemac estime néanmoins que « cela ne saurait être l’alibi du relâchement des efforts de recouvrement de la TCI dont l’utilisation est régie par le principe de la solidarité », fondement, selon lui, de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

Aboudi Ottou

 

(Le Nouveau Gabon) – Face au relâchement dans le respect des mesures barrières mises en place pour limiter la propagation de la Covid-19, le gouvernement a décidé de sanctionner les récalcitrants. « Nous allons passer à la phase coercitive », a prévenu le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha, à lors d’une conférence de presse du gouvernement le 23 janvier, sur la situation épidémiologique dans le pays.

Désormais, ceux qui ne mettront pas les masques écoperont d’une amende comprise entre 25 000 FCFA à 200 000 FCFA. « Les forces de défense et de sécurité seront chargées de faire respecter l’effectivité du port des masques aussi bien dans les véhicules de transport en commun que dans les espaces publics », explique le ministre de l’Intérieur.

Les rassemblements sont limités à 30 personnes. Les hôtels et salles de fête qui ne vont pas se soumettre au respect de cette mesure et aux protocoles sanitaires encourent une amende de 5 millions de FCFA à 10 millions de FCFA. Cette amande est comprise entre 100 000 et 5 millions de FCFA pour les petits commerces.

Le couvre-feu qui est ramené de 20 heures du soir à 5 heures du matin à partir du 25 janvier. Le gouvernement rappelle également aux populations la nécessité de respecter les mesures notamment dans un contexte où le nombre de personnes testées positives à la Covid-19 ne cesse de croitre dans le pays. À la date du 22 janvier 2021, 309 cas sont actifs au Gabon sur un total de 10 278 tests déjà réalisés.

SG

 

(Le Nouveau Gabon) – La société chinoise Jia Ming plastics manufacturing, spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques, vient de lancer ses activités dans la Zone économique spéciale (Zes) de Nkok. Elle a été inaugurée le 22 janvier par les ministres de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot et des Eaux et forêts, de la Mer et de l’environnement, Lee White.

Cette société va produire tous les mois 300 tonnes de feuillards, principalement utilisés par l’industrie forestière pour l’emballage de bois à l’export tout en réduisant l’empreinte carbone du Gabon, apprend-on. « Les activités de l’entreprise chinoise spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques vont permettre la création de 500 emplois directs sur la base d’un investissement initial d’un milliard de FCFA », affirme-t-on au ministère de la Promotion des investissements.

Le Gabon s’est enrichi d’une nouvelle usine de transformation de bois. Celle-ci vient rallonger la liste des 88 entreprises spécialisées dans la transformation de bois déjà enregistrés dans la ZES parmi lesquelles 61 opérationnels et 27 en construction.

Toutes ces sociétés d’après les autorités gabonaises ont permis d’augmenter la capacité de production de l’industrie du bois du Gabon et d’asseoir sa position à l’international grâce à la transformation de produits répondant à des standards de qualité internationaux. À en croire le ministère des Forêts, le volume de bois transformé dans le pays est passé de 280 000 m3 en 2010 à 738 000 m3 en 2017.

SG

 

 

(Le Nouveau Gabon) – Face à l’augmentation des cas de Covid-19 observée depuis quelques jours au Gabon, les autorités envisagent de durcir les mesures de lutte contre la pandémie. À cet effet, le gouvernement va animer ce 23 janvier une conférence de presse dont le but est de faire le point sur la situation épidémiologique du pays et certainement, annoncer de nouvelles mesures à respecter pour limiter la propagation de la pandémie dans le pays.

En prélude à cette conférence, le Premier ministre, Rose Ossouka Raponda, a piloté une réunion préparatoire. « Avec les ministres concernés, nous avons fait le point sur la cinétique de l’épidémie, qui accélère dans notre pays, ainsi que sur l’apparition, ailleurs dans le monde, de nouveaux variants. Autant de menaces potentielles qui nécessitent de relever notre niveau de riposte et durcir certaines mesures », a-t-elle indiqué.

En effet, les cas enregistrés dans le pays sont repartis à la hausse au cours de ces derniers mois alors que la situation semblait déjà être sous contrôle dans le pays. Selon les données du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil), 190 nouveaux cas ont été enregistrés au mois d’octobre dernier, contre 246 cas en novembre, 347 cas en décembre et 123 cas au cours des 10 premiers jours du mois de janvier en cours. Et pour la seule journée du 22 janvier 2021, 158 personnes ont été testées positives. Ce qui porte à 309 le nombre de cas actuellement actifs au Gabon sur 10 278 tests déjà réalisés. Ces chiffres, d’après le gouvernement, prouvent qu’il y a urgence de durcir les mesures de riposte.

SG

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Communiqué Final du Conseil des Ministres du vendredi 22 janvier 2021

Mesdames, Messieurs, 

Le vendredi 22 janvier 2021, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10 heures, par visioconférence.

Le début des travaux de ce premier Conseil des Ministres de l’année 2021 a été marqué par la communication de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA qui a réitéré aux Membres du Gouvernement les principaux points de son dernier discours de vœux à la Nation. Ce discours  a conduit, dans sa mise en œuvre, à la tenue du Séminaire Gouvernemental sur le thème de l’Accélération de la stratégie de développement 2021-2023 du Gabon. 

Ainsi, au terme de ce Séminaire Gouvernemental qui a abouti à la mise en place du Plan d’Accélération de Transformation (PAT), le Président de la République, a rappelé que l’année  2021 est placée sous le sceau du rattrapage pour le développement de notre pays et a renouvelé, aux  Membres du Gouvernement, les impératifs d’actions pour un retour à la croissance et une reprise manifeste de l’économie au bénéfice de l’amélioration des conditions de vie des gabonaises et gabonais.

Prenant acte des Très Hautes Instructions du Chef de l’Etat, Madame le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a marqué l’engagement et la détermination des Membres du Gouvernement  à matérialiser le Plan d’Accélération de Transformation (PAT) pour le développement du Gabon et le bien-être de nos compatriotes.

Par ailleurs, profondément préoccupé par les données sanitaires sur la pandémie de la Covid-19 dans notre pays qui traduisent une tendance nettement à la hausse, le Président de la République a instruit le Gouvernement à prendre toutes les mesures permettant de freiner l’évolution constante de cette pandémie sur le territoire national dans l’objectif de préserver les populations gabonaises d’un risque épidémiologique majeur.    

Sur un tout autre plan, suite au décès tragique, en mission commandée, de notre compatriote, le Maître major Franck Donald MBOUNDOU MOUSSOUNDA, membre du Bataillon d’infanterie gabonais engagé dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations

Unies     pour    la     stabilisation    en    République Centrafricaine (MINUSCA), le Conseil des Ministres, au nom de la Nation, tient à saluer la bravoure et le courage d’un auguste combattant tout en s’inclinant devant le sacrifice de ce militaire et présente ses condoléances et son soutien total à la famille éplorée.  

En reconnaissance de la Nation Gabonaise à l’endroit de ce valeureux compatriote, le Chef de l’Etat a décidé de lui décerner, à titre posthume, une décoration au grade de Chevalier dans l’Ordre du Mérite Gabonais.  

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES  LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

 

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES  INDEPENDANTES

Sur présentation de Madame le Ministre d’Etat, le Conseil des Ministres a adopté le Projet de décret portant création, attributions et organisation du Conseil National de Coordination et de Suivi du  Plan d’Accélération de Transformation.

Ce projet de décret matérialise les actes du récent Séminaire Gouvernemental et fait suite à la volonté manifestée par le Président de la République de mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, le Plan d’Accélération de Transformation (PAT) par la mise en place d’une structure opérationnelle dont l’objectif est de suivre au plus près l’exécution de ce plan et de proposer toute recommandation liée à sa bonne exécution.

Le Conseil National de Coordination et de Suivi du Plan d’Accélération de Transformation est un service public chargé d’une mission temporaire, rattaché à la Présidence de la République, et doté de l’autonomie technique, administrative et de gestion financière.

À ce titre, il est notamment chargé de coordonner et de suivre l’exécution des projets et réformes issus du Plan d’Accélération de Transformation, et de transmettre régulièrement les informations de suivi nécessaires à la prise de décision au Président de la République et au Premier Ministre.

Pour son organisation, le Conseil National de Coordination et de Suivi du Plan d’Accélération de Transformation se compose des organes suivants :

  • un Comité d’Orientation Stratégique ;
  • une Plénière du Conseil ;
  • une Cellule Projets Économiques ;
  • une Cellule Projets Sociaux ;
  • une Cellule Projets Catalyseurs ;
  • une Cellule Communication et Gestion du Changement.

MINISTERE DE L’INTERIEUR

Monsieur le Ministre d’Etat a présenté au Conseil des Ministres, qui les a adoptés, deux (2) projets d’ordonnance : 

1- le projet d’ordonnance portant Loi Organique sur le Sénat.

Prise en application des dispositions de l’article 52 de la Constitution, la présente ordonnance, qui abroge la loi organique n° 8/96 du 15 avril 1996 relative à l’élection des Sénateurs, fixe le nombre des Sénateurs élus et le nombre des Sénateurs nommés, leurs indemnités, les modalités et conditions de leur élection ainsi que le régime des inéligibilités, des incompatibilités, des interdictions et de la déchéance.

À cet effet, les dispositions du présent projet d’ordonnance fixe le nombre de Sénateurs élus à cinquante-deux (52) et celui des Sénateurs nommés à quinze (15), soit un total de soixante-sept (67) Sénateurs rééligibles et reconductibles, avec un mandat d’une durée de six (6) ans.

Le texte prévoit que les Sénateurs nommés sont désignés par décret du Président de la République parmi les personnalités ayant honoré le service de l’Etat, âgées de quarante (40) ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant frappées d’aucun cas d’incapacité par la loi.

2- le projet d’ordonnance portant dispositions spéciales à l’élection des Sénateurs.

Prise en application des dispositions de l’article 52 de la Constitution, la présente ordonnance, qui remplace la loi 18/96 du 15 avril 1996 portant dispositions spéciales relatives à l’élection des Sénateurs, détermine, entre autres, les règles concernant le collège électoral et le mode de scrutin pour l’élection des Sénateurs.

L’article 11 de la présente ordonnance dispose que le collège électoral, pour l’élection des Sénateurs, est composé d’élus locaux de chaque circonscription, à savoir les conseillers municipaux et départementaux. Les députés qui, en vertu de l’ancienne législation, faisaient partie de ce collège électoral, en sont désormais exclus.

  

MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE  LA FORMATION PROFESSIONNELLE

 Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a entériné le projet de décret fixant les modalités de répartition journalière de la durée hebdomadaire du travail en République Gabonaise.

Le présent projet de décret, qui a pour but d’augmenter la compétitivité des entreprises, d’améliorer leur productivité, et de se conformer aux exigences des besoins des travailleurs, fixe les modalités de répartition journalière de la durée hebdomadaire du travail de 40 heures en République Gabonaise.

Le texte indiqué prévoit donc une augmentation du temps de pause de trente (30) minutes et  modifie ainsi la répartition journalière de travail en mode continu de 7h30 (heure d’entrée) à 16h30 (heure de sortie), avec une (1) heure de pause entre 12h30 et 13h30, non-intégrée dans les huit (8) heures de travail.

Par ailleurs, en vue d’augmenter la compétitivité des entreprises dans les secteurs spécifiques, ce décret intègre également une flexibilité en offrant la possibilité d’une adaptation de la répartition de la durée de travail journalière pour les entreprises relevant des secteurs spécifiques, dans le règlement intérieur, les conventions collectives ou les accords d’établissement.

 

MINISTERE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET DE  L’INDUSTRIE

Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a entériné, le projet d’ordonnance portant règlementation de la sous-traitance en République Gabonaise.

Le présent projet d’ordonnance, pris en application de l’article 47 de la Constitution, complète le dispositif législatif mis en place pour promouvoir les Petites et Moyennes Entreprises et le recours à la main d’œuvre locale, notamment la loi n° 008/2008 du 8 février 2019 portant orientation de la politique nationale des Petites et Moyennes Entreprises. Il complète ainsi le dispositif législatif et règlementaire en vigueur depuis plusieurs années afin de promouvoir les Petites et Moyennes Entreprises, en améliorant l’accès à la commande publique et privée par la Sous-traitance. 

 Cette évolution du cadre législatif a pour objet de créer les conditions favorables à l’éclosion d’un tissu de PME compétitives, ce qui devrait avoir pour effet l’élargissement du tissu économique, la création d’emplois et l’accroissement du PIB. Par le présent texte,  les conditions de transparence et de concurrence lors du recours à la sous-traitance ont été améliorées, tout en garantissant le principe de la liberté de choix du sous-traitant. 

MINISTERE      DE     L’HABITAT     ET     DE  L’URBANISME

Au terme de la présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a entériné les trois (3) projets de textes suivants :

1- le projet d’ordonnance instituant l’obligation de mise en valeur des concessions d’aménagement foncier et de construction d’immeubles en République Gabonaise. 

Le présent projet de texte s’inscrit dans la recherche des solutions visant à accroitre l’offre de parcelles viabilisées, à réduire le déficit actuel en terrains à bâtir afin de favoriser l’accès du plus grand nombre de gabonais à la propriété foncière dans un environnement urbain cohérent.

À ce titre, le projet indiqué, qui met en première ligne les personnes physiques et les promoteurs immobiliers, a pour principales innovations de permettre désormais à l’Etat de : 

  • instituer une obligation de mise en valeur des terres cédées à tous promoteurs en vue d’en contrôler l’usage, conformément à des exigences techniques préétablies ;
  • permettre à l’Etat en cas d’insuffisances constatées de procéder au retour à son domaine privé les terrains cédés et de se constituer des réserves foncières ;
  • lutter contre la spéculation foncière ;
  • placer sous la seule compétence de l’organisme de gestion chargé de l’aménagement des espaces constructifs et de la délivrance des titres de propriétés, la supervision et le contrôle des opérations d’aménagement foncier et de construction de logements.
  • le projet d’ordonnance instituant le bénéfice du privilège du Trésor Public à l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des

Travaux Topographiques et du Cadastre (ANUTTC).

Prise en application des dispositions de la loi n° 20/2005 du 3 janvier 2006 et de la loi n°12/82 du 24 janvier 1983, cette ordonnance a pour objectif de garantir à l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre un meilleur taux de recouvrement de ses créances et de renforcer son autonomie financière.

Aussi, le texte définit-il la nature du privilège, notamment le recouvrement de ses créances, les procédures applicables, le champ d’application et le régime juridique.

  • le projet de décret portant Déclaration d’Utilité Publique de la parcelle n° 79 section DB, du plan cadastral de Libreville.

Le présent décret est pris en application des dispositions des articles 1er et 2e  de la loi 6/61 du 10 mai 1961 réglementant l’expropriation pour cause d’utilité publique et instituant des servitudes pour l’exécution des travaux publics.

Au titre du présent décret, est Déclarée d’utilité publique, l’occupation par l’Etat de la parcelle n° 79 section DB, du plan cadastral de Libreville, sise au lieu-dit Lalala, d’une superficie de 4638 m2, du titre foncier n° 21154, en vue de la réalisation d’un projet de construction d’une école et d’une crèche.

Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes : 

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

 

SECRETARIAT GENERAL 

 

  • Conseiller du Président de la République : Mme Riaz Felicia Dolores KABORY.

 

CONSEIL NATIONAL DE SECURITE

  • Conseiller du Président de la République : M. Alain OBINA.
  • Attachés de Cabinet :
  • Mme Estelle OBE NTOUTOUM épouse ZOGHESSIE ;
  • Prospère NGAKANAKA.
  • Chargés de Missions du Président de la République :
  1. :
  • Antoine OKARA ;
  • Ferdinand ADJANDJI.

 

 

CABINET       DU      PRESIDENT      DE      LA  REPUBLIQUE

 

- Chargés de Missions du Président de la République :

  1. :
  • Ulrich RAYIVO ;
  • Eugène OKANDA.

 

 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

SERVICES EXTERIEURS

AMBASSADE        DE        LA        REPUBLIQUE GABONAISE PRES LE SAINT- SIEGE

Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire : M. Eric CHESNEL.

 

 

MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE  LA FORMATION PROFESSIONNELLE

AGENCE NATIONALE DE FORMATION ET  D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS

CENTRE            DE           FORMATION           ET D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS MULTISECTORIEL DE NKOK

  • Directeur: M. Jean Fidèle KOUMBA.

 

 

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE

 

CABINET DU MINISTRE

 - Conseiller : M. Emmanuel BERRE.

 

SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION GENERALE DE LA DETTE

  • Directeur Général : M. Fernand NGOUSSI MAYAGAH.

 

DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET DES DROITS INDIRECTS

  • Directeur Général Adjoint : Mme Maryse Patricia NKOMA.

Chargés d’Etudes du Directeur Général :

Mmes :

  • Rita Brigitte TABA MORENDE épouse YANGA ONGAYI, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Christelle EKEMI, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Nadia NIOMBA NZONDO NGOMA, Inspecteur Central des Douanes.
  1. :
  • Jonathan YOCKO, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Gildas NANG MEZUI, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Clech Edry ANDZEMBE, Inspecteur Central des Douane ;
  • Georges NDONG    NGOUA,    Inspecteur Central des Douanes ;
  • Emmanuel Brice    MEDZA     M’ONDO, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Dieudonné OTAKEME, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Boris AYOUNET, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Chef De Service Courrier, Archives et Documentation : Mme Noéline MBEMBO PASSI, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Chef de Service Communication et Relations Publiques : M. Erwin Lionel KONDJA EPOUTA, Inspecteur Central des Douanes ;

INSPECTIONS DES SERVICES

 

Inspecteurs Itinérants :

Mmes :

  • Marie-FloraMINDZE-MI-ESSONE, Inspecteur Principal des Douanes ;
  • Consolata Nadia NDOUNA,        Inspecteur Central des Douanes ;
  • Mechtilde Diane MPOLO MPOUNGOU épouse METHOGO M’EKOUA, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Déjanire PaulineNZANG, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Rachel Edith Taï ANCHOUEY, Inspecteur des Douanes ;
  1. :
    1. Mathurin KIKI, Inspecteur Principal des Douanes ;
    2. Hyppolite BOUMI M’FOUBAT, Inspecteur Principal des Douanes ;
  • Angelo Mick    Cyriaque   OYINI, Inspecteur Principal des Douanes ;
  • Hagen Patrick NZAMBE NDZA MAGANGE, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Narcisse OKOMO, Inspecteur Central des Douanes.

DIRECTION   DE        L’ADMINISTRATION GENERALE

Directeur : Mme Ernestine NDJIE, Inspecteur Central des Douanes ;

  • Directeur Adjoint : M. Harold BOUKOUBI, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Chef de Service Formation Professionnelle : M. François      Xavier      Arsène      MATOKA, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Chef de Service Affaires Sociales : M. Harrys Cleeve OBHA KABORY, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Chef de Service Equipement et Matériel : Mme  Natacha      Rose      NDOMBELA AMIR, Inspecteur Central des Douanes ;

DIRECTION      DU BUDGET      ET       DE LA  COMPTABILITE

 

Directeur Adjoint : Mme Agnès Flore SOULOUNGANGA épouse NTOUTOUME, Inspecteur Central des Douanes ;

  • Chef de Service du Budget : Mme Augusta Désirée Emmanuelle MOUTSINGA BOUSSAMBA, Inspecteur Central des Douanes ;
  • Chef de Service Comptabilité : Mme Grâce Nanette KOMBA MIKELE, Inspecteur Central des Douanes.

 DIRECTION REGIONALE DE        PORTGENTIL

  • Directeur Régional : M. Serge Bruce Alain MICKALA, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Service Régionale de Surveillance : M. Brice OSSAGA, Inspecteur Central des Douanes.
  • Receveur des Douanes : M.  Joel EMBONI, Inspecteur des Douanes.
  • Chef du Bureau Central de Port-Gentil : M. Patrick NZOGHE NZE, Inspecteur des Douanes.

DIRECTION                REGIONALE               DE  FRANCEVILLE

  • Directeur Régional Adjoint : Mme. Inès SIMBA, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Service Régional de Surveillance : M. Hugues Joseph AGONDJO RAZINGUE, Inspecteur Central des Douanes.
  • Receveur des Douanes : M. Andy Boris MBOULOU ONDOUA, Inspecteur Central des Douanes.

DIRECTION REGIONALE D’OYEM

 

Directeur Régional : M. Michel Patrick Landry RENONGO REMANDA, Inspecteur des Central Douanes.

  • Directeur Adjoint : M. Donatien MOUKALA, Inspecteur Central des Douanes.
  • Receveur des Douanes : Jimmy Herbert ENEME, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Bureau Central d’Oyem : M. Éric ESSONO MEZUI, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Bureau Central de Bitam : Mme. Viviane Mauricette KASSA épouse MIGOLET, Inspecteur Central des Douanes.

SERVICES EXTERIEURS

ATTACHES DOUANIERS

  • Attaché Douanier à Bruxelles : M. Arsène AKOUNDOU KIKI, Inspecteur Central des Douanes.
  • Attaché Douanier à Washington : M. Davy Simplice YEMBIT DIENNE, Inspecteur Central des Douanes.
  • Attaché Douanier à Dakar : M Armel SIBY OGOULA, Inspecteur Central des Douanes.

 

DIRECTION DE L’INFORMATIQUE ET DES STATISTIQUES

  • Chef de Service Etudes Economiques : Cédric KOUMBA, Inspecteur Central des Douanes.

SERVICES CENTRAUX

DIRECTION DE LA LEGISLATION, DES ECHANGES ET DES RELATIONS  INTERNATIONALES

  • Directeur Adjoint : Helvire Léoncy OFFOUGA ANKIEMI épouse OKOUOYO, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Service Valeur : Mme Nadège MBANDJEGUE épouse NANG, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Service du Tarif et de l’Origine : Bertrand AWASSI NDOMBA, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Service de la Coopération et des Relations Internationales : Mme Ida Cornelie MOAPA WALLA, Inspecteur Central des Douanes.

 

DIRECTION                 DES                 REGIMES  ECONOMIQUES ET PRIVILEGIES

 

  • Directeur Adjoint :     Mme    Christobelle MOUERI, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Service des Droits Indirects : Mme Lethicia Blaine LIBANGA KOUNGOUROU épouse NGOKO-EBANG, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Service des Régimes Economiques : Rodrigue OYOUOMI, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Service des Régimes Privilégiés : Kevin Noel DJOUNGA MAGNOUMBA, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Service Zones Economiques à Régimes Privilégiés : Inès Emeline NGARI, Inspecteur Central des Douanes.

 

DIRECTION              DES              CONTRÔLES   SPECIFIQUES

  • Directeur Adjoint : Murel MOUNDJEGOU, Inspecteur Principal des Douanes.
  • Chef de Service Relevés Déclaratifs : Lysiane Georgette ANDJOUOMO, Inspecteur Central des Douanes.

DIRECTION DES ENQUETES DOUANIERES  ET DU CONTENTIEUX

 

  • Directeur : Albertine Marie-Luce Françoise AKARE OBIANG épouse DIARRA, Inspecteur Principal des Douanes.
  • Chef de Service Analyse et Gestion du Risque : Nadia Christelle GNOUO épouse OLAGUI, Inspecteur Central des Douanes. 

DIRECTION           DES        SERVICES        DE  SURVEILLANCE

 

  • Directeur : Éric Michel DAMAS, Inspecteur Central des Douanes.
  • Directeur Adjoint :     William      Max OLLLENDE APLOGAN, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef de Service Planification : Berthe OVARI OURA, Inspecteur Central des Douanes.

SERVICES DECONCENTRES

SERVICES TERRITORIAUX

DIRECTION REGIONALE DE LIBREVILLE

  • Receveur des Douanes : Grace ALEVINA, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef du Bureau Central de Libreville – Owendo : Armel Davy ODOUNGA OSSAGANTSIA, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef du Bureau Central New Owendo Port : Thibault Ulrich OPIRA, Inspecteur Central des Douan
  • Chef du Bureau Central de Libreville – Port- Môle :     M.     Arnaud     Mike     MAFOUE, Inspecteur Central des Douanes.
  • Chef du Bureau Central de NKOK : Thècle Ninon MBAZOGHE ELLA, Inspecteur Central des Douanes.

 

DIRECTION GENERALE DES IMPOTS

  • Directeur Général Adjoint : Mme Odette NDAMBO, Inspecteur Central des Impôts.
  • Charges d’Études du Directeur Général :

▪  Mmes : 

  • Liliane EDOU OBIANG Ep. HAUGER,

Inspecteur Central des Impôts ;

  • Laéticia AFOUNOUNA ERIGA épouseBONGO ONDIMBA, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Naomie MPARIA SIKI Epse NGOMA,  Inspecteur Central des Impôts ;
  • Francesca SOUAH ABERI,    Inspecteur Central des Impôts ;
  • Stéphanie OKOUMA VOUA Epse BOUPOYA, Inspecteur Central des Impôts.

 MM :

  • Alain Sylvestre    OYOUOMI-A-LOURY, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Valentin MAYOSSA, Inspecteur Central des Impôts ;

INSPECTION DES SERVICES

  • Inspecteurs des Services : Serges Florian  ANGUILE,      Inspecteur      Général      des Finances ;
  • Inspecteurs des Services Adjoints: Louis Pascal Rubain MBIGHI, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Pamphile EYOUGA, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Marcel MOULOUNGUI MOULOUNGUI, Inspecteur Central des Impôts ;
  • André Bernard DOUFILOU LAUFFYLO, Inspecteur Central des Impôts

Mmes :

  • Luce Esther NZENGUE NZENGUE BOULEMA ép. OTHA-NDOUMBA, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Régine ADA YEBE Epse NANG, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Yolande ANGUE ép. BILIE BI NZE, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Inspecteurs de Services Assistants :
  1. Ronald Evrard NDOMBA YAMAT, Inspecteur Central des Impôts.
  • WENCESLAS PISSAMA DISSAFOUNDOU, Inspecteur Central des Impôts ;
  • KOUBAH OKRI Gildas, Inspecteur des Impôts.
  • Stéphanie ANGUE BOUSSOUGOU ép. MINKO MINKO, Inspecteur Central des Impôts ;

SERVICE DES RELATIONS PUBLIQUES

 

  • Chef de Service : M. Rodrigues Sabin OYABI.

DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES  ET DES MOYENS

 

Directeur : Mme Caroline AKIREMY

                        BOUANGA     Epse     NDILA,    Inspecteur Central des Impôts.

 

  • Chef de Service du Budget et Matériel : Mme Raïssa DOCTERE Ep. LEYOUNGASSA,  Inspecteur des Impôts ;

 

  • Chef de Service du Personnel et de la Formation : Brice Martial NDINGA NDINGA, Administrateur Economique et Financier ;
  • Chef de Service des Affaires Sociales : Mme MVOU OKENKALI Arlette Epse NKEYI, Inspecteur des Impôts.

 

DIRECTION DE L’INFORMATIQUE

Chef de Service de l’Informatisation : Albert NGUI NZE, ingénieur informaticien ;

 

RECETTE PRINCIPALE DES IMOTS

  • Chef de Service Central de Recouvrement : Francis MBOULOUNGOU, Inspecteur Central des Impôts.

 

  • Chef de Service Central de la Comptabilité : Sophie Eliane AYENOUE NTCHONI  MAROUNDOU Epse MBEMY YOYA,

Inspecteur Central des Impôts ;

  • Chef de Service du Contrôle et des Vérifications : Jean pierre NDOUGHE SAME, Inspecteur Central des Impôts;

DIRECTION     DES     ETUDES     ET     DE     LA PROSPECTIVE

Directeur : M. Rodrigue OSSI, Inspecteur Central des Impôts.

  • Directeur Adjoint :     Pamelo       MBA AKOURE, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Service des Etudes : Mme Egère MAMADOU ANTIGUI Epse GUIBINGA, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Service d’Analyse Quantitative et de la Modélisation Fiscale : M. Igor Wilfried POUBA.

DIRECTION DE LA LEGISLATION ET DU CONTENTIEUX

  • Directeur Adjoint : M. Jacques Brice Severin LIBIZANGOMO, Inspecteur Central des Impôt.  
  • Chef de Service de la Législation : Mme Irène Philigone BENGA MINTSA Epse EYENE, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Chef de Service du Contentieux : M. Emery Joffrain MAYAKA LANGANGOUET, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Service des Relations Internationales : Mme Marcelle Stella VIYA veuve BABIN, Inspecteur Central des Impôts.

 

DIRECTION DES VERIFICATIONS FISCALES

  • Directeur Adjoint : Mme Mireille Marcelle MEKAME ép. NGOMAGOUE, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Service de Vérifications Nationales et Internationales : M. Gervais NDONG OBIANG, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Service de Situation Fiscale d’Ensemble : Mme. Aline M’PIGA Aline, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Service des Vérifications des Enquêtes et Recoupements : M. Steeve ENGANDZA LOUSSOU, Inspecteur Central des Impôts.

 

DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES 

  • Directeur : M. Ghislain NZDOUMBANGOYE, Inspecteur Central des Impôts.
  • Directeur Adjoint : Mme Murielle Stella BAYOGHA, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Service de Ressources Humaines et des Moyens : Mme Félicité DELICAT MAKANGA Epse NGAZOUZE, Inspecteur Central des Impôts.

 

DIRECTION DES REGIMES SPECIFIQUES

  • Directeur : M. Steeve Marian ALILI, Inspecteur Central des Impôts ;

 

DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DE l’ESTUAIRE

 

  • Directeur : M. Eric BOUMAH, Inspecteur Central des Impôts.
  • Directeur Adjoint : Mme Léa NGOUBILI, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Brigade de Contrôle : M. Francis AGNOUGA, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Service de Gestion des Affaires Domaniales : Mme Blandine MBANDIGA, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Chef de Service de Ressources Humaines et des Moyens : Mme Edith ANGOUNA, Inspecteur Central des Impôts  

CENTRE DES IMPOTS ET DES MOYENNES ENTREPRISES

 

  • Chef de Centre : M. Paul ABESSOLO ESSO'O MINTO'O, Inspecteur Central des Impôts.

 

CENTRE DES IMPOTS DES PETITES ENTREPRISES ET DES PARTICULIERS, LIBREVILLE NORD

  • Chef de Centre : M. Arnold KAMI, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Chef de Service de Gestion et du Contentieux : M. Fernand Styve MBIOKO, Inspecteur Central des Impôts.

 

CENTRE DES IMPOTS DES PETITES ENTREPRISES ET DES PARTICULIERS, LIBREVILLE SUD

 

  • Chef de Centre : Mme ONANGA Delphine Epse KONE Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Service de Gestion et du Contentieux : Mme Reine Bertille GUIYEDI, Inspecteur Central des Impôts en remplacement        de   Mme     Edith    Flore ANGOUNA.

 

DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DU HAUT-OGOOUE

  • Chef de Service des Affaires Domaniales : Mme Diane Herlange BADJIMBA ETOGHO, Inspecteur des impôts ;
  • Chef des Service des Ressources Humaines et des Moyens : M. Dimitri Placide ONGUINDJA EBBAH, Inspecteur Central des Impôts ;

 

CENTRE      DES      IMPOTS      DES     PETITES ENTREPRISES ET DES PARTICULIERS

  • Chef de Centre : M. Jean Parfait MISSO BIYOGHO, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Chef de Service de Gestion et du Contentieux : Mme. Lydwyne Laurence MOUINGA NTSABI, Inspecteur Central des Impôts.

 

DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DU MOYEN-OGOOUE

 

  • Directeur : M. Carl Eugene CAPITO, Inspecteur Central des Impôts.
  • Directeur Adjoint :     Éric      Landry ANVANE, Inspecteur Central des Impôts.

CENTRE      DES      IMPOTS      DES     PETITES ENTREPRISES ET DES PARTICULIERS

-Chef de Centre : M. Sosthène Didace  NGAYILA

DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DE LA NGOUNIE

  • Directeur : Georges      MOUKALA NZAMBA, Inspecteur Central des Impôts.
  • Directeur Adjoint : M. Eugene Saturnin SANGOUBARI, Inspecteur Central des Impôts.

 

CENTRE      DES      IMPOTS      DES     PETITES ENTREPRISES ET DES PARTICULIERS

  • Chef de Service de Gestion et du Contentieux : M. Abel Judicaël MIKALA, Inspecteur Central des Impôts.

DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS de l’OGOOUE – MARITIME

  • Directeur Adjoint :     Mme.   Laetitia GUINANG-I-NDZA     MANGANGE    ép. NKIZOGO, Inspecteur Central des Impôtsen remplacement de M. Joseph Lapensée ESSIGONE.
  • Chef de Brigade de Contrôle : M. Rodrigue MOMBO, Inspecteur Central des Impôts
  • Chef de Service de Ressources Humaines et des Moyens : Mme. Laure VOUETTE ép. PANDJO, Inspecteur Central des Impôts

 

CENTRE DES IMPOTS ET DES MOYENNES ENTREPRISES

 

  • Chef de Centre : M. Raphael Fils DZO, Inspecteur Central des Impôts

 

CENTRE      DES      IMPOTS      DES     PETITES ENTREPRISES ET DES PARTICULIERS

  • Chef de Service de Gestion et du Contentieux : M. Jean Mathieu ESSONO OSSOUMA, Inspecteur Central des Impôts.

 

DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DU WOLEU-NTEM

 

CENTRE      DES      IMPOTS      DES     PETITES ENTREPRISES ET DES PARTICULIERS

 

  • Chef de Centre : M. Chris AKOMBI, Inspecteur Central des Impôts.

 

CAISSES     DE     STABILISATION     ET     DE  PEREQUATION (CAISTAB)

DIRECTION GENERALE

 

  • Conseiller du Directeur Général : Mme. Jacqueline MBOUMBOU.

MINISTERE DES TRANSPORTS

 

CONSEIL     GABONAIS    DES     CHARGEURS (CGC)

  • Directeur Général : M. Pierre Moïse MBA.
  • Agent Comptable : M. Marcellin BOUSSET EFENGUE, Inspecteur Central du Trésor.

 

MINISTERE      DE     L’HABITAT     ET     DE   L’URBANISME

 

CABINET DU MINISTRE

  • Directeur de Cabinet : M. Maurille Nicaise N’ZAO-MABIKA.
  • Conseiller Juridique : M. Emmanuel NGOMO AYO MBIAME.
  • Conseiller Diplomatique : Charles LEMBOUMBA.
  • Conseiller en Communication : M. Octave DIOBA.
  • Conseillers Techniques :

MM.

  • Alain BOUKA MANGANGA ; Thibaut Constant MAMBENDA YAMBA;
  • Jean Joël NDONG OBAME.

- Chargés d’Études :

MM.

  • Landry BOUDOUGHOU ;
  • Venceslas MAKOKO LOSANGOYE.
  • Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Claude Stanicia MAGANGA GOUIN.
  • Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Daisy Yita MILA Epse BEKALE.

 Secrétaires de Cabinet :

Mmes :

  • Valérie Sandra MAKAGA ESSONGUE ;
  • Iris Amandine MBIRA.
  • Chef du Protocole : Hermann MOUNANGA.
  • Agents de Sécurité :
  • Maréchal des Logis Chef- Major Marie René Léon MOREAU ANTCHOUET ;
  • Maréchal des Logis Chef Djoman MOUNDOUNGA MOUNDOUNGA.
  • Chauffeur Particulier : Joachim MOUYOPA.
  • Chargés de Missions :

MM.

  • François Karl NGUEMA MEBIAME ;
  • Franck Sédrique ETOUGHUE.

SOCIETE NATIONALE IMMOBILIERE (SNI) DIRECTION GENERALE

- Conseiller du Directeur Général : M. Aubin ANEGUE OKILI.

 

(Le Nouveau Gabon) – Plan d’accélération de la transformation 2021-2023, visant à accélérer la diversification de son économie, le Gabon rêve de devenir le leader mondial du bois tropical transformé. « Nous sommes déjà le premier producteur de contreplaqués en Afrique. Nous pouvons être d’ici 2023 le champion du bois tropical transformé dans le monde », a indiqué le Premier ministre, le 18 janvier dernier, en présentant cette stratégie de développement.

Pour y parvenir, le Gabon compte, selon Rose Ossouka Raponda, renforcer la production de bois. Ce, en lançant un grand programme de plantations de forêts d’eucalyptus, et en limitant les prélèvements sur ses forêts primaires.

Les autorités gabonaises prévoient également de faire des réformes pour la consolidation du nombre d’exploitants forestiers. L’idée est d’en avoir moins, mieux capitalisés et respectant les règles nationales et les normes de certification internationales. En somme, des exploitants forestiers capables d’investir et d’être responsables socialement vis-à-vis des communautés locales, en développant des concessions sur de plus grandes surfaces.

« Nous comptons faire jouer dans ce processus un rôle important à la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) pour appuyer les exploitants forestiers gabonais », souligne le Premier ministre, sans plus de précisions.

À fin septembre 2020, la production des bois ouvrés s’est située à 870 410 m3 et la production des unités industrielles de contreplaqué a progressé de près de 27%, pour se situer à 37 358 m3 au cours de la même période. Les autorités misent sur la filière bois pour la diversification de l’économie du pays et la mobilisation des recettes budgétaires. Il est prévu d’ici cinq ans, la création de 50 000 nouveaux emplois dans cette filière qui s’impose déjà comme l’un des meilleurs pourvoyeurs d’emplois dans le pays.

SG

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Les douaniers gabonais viennent de subir une formation de 48 heures sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Les thématiques abordées portaient essentiellement sur les missions de la douane face à la Zlecaf, la libéralisation du commerce des marchandises et les règles d’origine de même que la facilitation des échanges. Ces thématiques ont permis aux différents participants de comprendre les notions essentielles de cet accord. Objectif : faciliter le transit rapide et efficace des marchandises aux frontières.

 « Cet atelier vient à point nommé pour édifier les participants sur les enjeux et les opportunités liés à ce marché continental. Vous avez consciencieusement été désigné par vos supérieurs hiérarchiques pour prendre part à cet atelier, il vous revient dès lors de capitaliser les acquis obtenus durant ces deux journées, de les approfondir afin que la douane gabonaise joue véritablement sa partition dans le développement économique du Gabon », a déclaré Boris Admina Atchoughou, directeur général des douanes et droits indirects du Gabon.

La clôture de cet atelier s’est déroulée en présence du commissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), François Kanimba. Selon les organisateurs, les Communautés économiques régionales (CER) comme la CEEAC ont un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de la Zlecaf, d’où la nécessité de les impliquer dans le renforcement des capacités.

Ce séminaire s’inscrit dans une série d’activités engagée par le Gabon pour tirer une meilleure partie de la Zlecaf dont l’objectif est l’élimination des droits de douane ainsi que toutes les barrières pouvant entraver le commerce entre pays d’Afrique. Le 13 janvier, le sujet était déjà au cœur de la visite du ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, et de sa collègue en charge de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot. L’objectif de ce déplacement était de sensibiliser les opérateurs économiques sur les conditionnalités à remplir pour échanger dans la Zlecaf.

Le Gabon travaille à faire de la Zlecaf un levier de croissance de ses exportations vers Afrique. Selon des informations de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, seulement 3,3% des exportations du pays sont orientées vers le continent.

Brice Gotoa

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ZES de Nkok sera dotée d’un bureau pour fournir toutes les informations sur la Zlecaf

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