Lancé il y a six mois, le plan d’urgence de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a déjà été exécuté à 71%, a déclaré le directeur général de l’entreprise, Alain Patrick Kouma, lors de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An à ses agents.
Les chantiers en cours de réalisation sont entre autres, l’installation des suppresseurs dans la province du Haut-Ogooué qui permettront d’acheminer de l’eau potable vers les populations riveraines, les raccordements eau et électricité du complexe résidentiel Les Parasoliers sis à Akanda, l’opération de rapprochements de compteurs d’électricité aux habitations dans le Haut-Ogooué, ainsi que les travaux de renforcement, d’extension et de sécurisation du réseau d’électricité de Mindoubé 1, dans le 5e arrondissement de Libreville…
D’un montant de 11 milliards de FCFA, ce plan d’urgence vise à l’amélioration de la desserte en eau et en électricité dans le pays. Il consiste à la mise en service de nouveaux ouvrages d’exploitation d’eau qui permettront d’apporter une capacité d’eau potable supplémentaire journalière de 44 000 m3 dans le réseau d’approvisionnement d’eau de la SEEG, ce qui va impacter environ 50 000 foyers.
S’agissant du volet électricité, l’ambition est d’améliorer la qualité du service de l’énergie électrique dans le pays notamment en réduisant les coupures. Dans les communes d’Akanda, Libreville et Owendo, par exemple, l’amélioration de la desserte en électricité touchera directement en moyenne 4000 foyers, c’est-à-dire plus 16 000 habitants.
Pour Alain Patrick Kouma, « des résultats satisfaisants sont déjà observés dans certaines localités où les travaux réalisés ont fortement amélioré la qualité et la continuité de service auprès de nos abonnés ». « Malgré la crise sanitaire et le contexte économique difficile, nous avons maintenu le cap fixé par le conseil d’administration. En 2020, notre politique qualité, ambitieuse et pragmatique, a permis d’atteindre 65% des objectifs opérationnels de l’entreprise dans un délai de 6 mois, au sortir des périodes successives du confinement partiel et total », soutient-il.
Pour l’année 2021, la SEEG continuera dans la même lancée. D’après le DG, le challenge pour cela sera de soutenir « du mieux possible » tous les projets techniques et commerciaux déjà engagés par la SEEG.
À fin septembre 2020, les chiffres d’affaires dans les branches eau et électricité ont reculé respectivement de 2,5% à 130 milliards de FCFA et 1,9% à 18,13 milliards de FCFA, en lien avec les volumes d’eau vendus et de la baisse des ventes facturées d’électricité.
SG
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Le Gabon a présenté aux spécialistes des valeurs du Trésor (SVT) et aux investisseurs camerounais le 13 janvier 2020 à Douala au Cameroun, sa stratégie et le calendrier des émissions de titres pour l’année 2021, a-t-on appris au Trésor public gabonais.
Il était question pour la délégation gabonaise composée de la direction générale de la dette et de la direction générale de la comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), de promouvoir ses opérations de levée de fonds sur le marché des titres publics de la Beac pour le compte de l’année en cours auprès des banques et établissements financiers agréés par le ministère des Finances camerounaises comme spécialistes en valeurs du trésor. Cette campagne va conduire le Gabon dans les différents pays de la Cemac.
En fait, pour cette année, le Gabon a prévu de lever sur le marché de la Cemac des titres publics d’une valeur de 320 milliards de FCFA. Cette enveloppe est en hausse de 33% par rapport aux prévisions de l’année 2020, selon les données de la loi de finances 2021. Ces levées de fonds se feront sous la forme d’émissions par voie d’adjudication d’obligations du Trésor assimilables (OTA, titres de plus de 12 mois) et de bons du Trésor assimilables (BTA, titres de 12 mois au plus).
Pour cette nouvelle année, le Gabon a déjà émis sur le marché de la Beac, des BTA d’une valeur de 21,5 milliards de FCFA, soit, 6,5 milliards de FCFA pour la première opération émise le 6 janvier et 15 milliards de FCFA pour la deuxième le 13 janvier. Les résultats de ces opérations restent attendus.
SG
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Plusieurs chantiers attendent l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) au cours de l’année 2021. Parmi ces chantiers, la révision de la grille salariale des employés de cette institution. L’objectif est de rémunérer chaque employé selon son mérite réel, a annoncé Nadine Nathalie Anato, directrice générale de l’ANAC dans son message de vœux de Nouvel An à son équipe. Elle n’a pas donné plus de détail.
L’ANAC ambitionne également pour cette année, la mise en œuvre du Programme national de sécurité (PNS) de l’aviation civile. C’est un système de gestion visant la réglementation et l’administration de la sécurité par l’État. Elle a pour objet, entre autres, de faciliter la surveillance et l’évaluation des performances globales de sécurité de l’industrie de l’aviation de l’État, de réaliser l’harmonisation entre les organes de réglementation et les organes d’administration de l’État dans leurs rôles respectifs de gestion des risques de sécurité. Au cours de l’année en cours, l’Agence devra aussi se conformer aux exigences de la norme ISO 9001, norme internationale de management de la qualité.
Un autre défi à relever par l’Agence, selon son DG, sera de maintenir à 72% le taux de mise en œuvre des éléments relatifs à la supervision de la sécurité de l’aviation civile internationale. Il sera également question de faire « la démonstration de notre performance en matière de mise en œuvre des normes de sureté de l’aviation civile en atteignant, lors de notre prochaine évaluation, au minimum la moyenne régionale (60% de conformité) ou pourquoi pas la moyenne mondiale de 70% », a expliqué Nadine Nathalie Anato.
L’ANAC est un établissement public qui a pour missions de réguler et d’assurer le contrôle et la certification des organes et du personnel de contrôle de la navigation aérienne.
Sandrine Gaingne
La direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) a lancé, le 11 janvier 2021, une opération de contrôle de la qualité des produits et des prix dans les espaces commerciaux du Grand Libreville. Cette opération vise à contrôler la qualité des produits distribués sur le marché, mais surtout à s’assurer du respect par les opérateurs économiques, de la grille des prix homologués par le ministère de l’Économie.
Les commerçants indélicats s’exposent à des sanctions pouvant aller jusqu’à la fermeture temporaire de tous les magasins qui ne respectent pas les règles d’hygiènes et les prix homologués au Gabon.
En dépit de toutes les mesures d’encadrement tarifaire de certains produits dits de « première nécessité », plusieurs opérateurs économiques s’illustrent par des surfacturations des prix des produits depuis la crise sanitaire. Raison : Avec la Covid-19, les fournisseurs ont augmenté les prix et s’approvisionner deviennent difficiles.
Pour les consommateurs, cette opération est la bienvenue étant donné que le panier de la ménagère est déjà frappé par la Covid-19. Elle va d’ailleurs s’étendre à Akanda, Owendo et Ntoum et devrait s’achever le 11 février prochain afin de règlementer les prix des produits dans tous les espaces commerciaux.
La DGCC a pour mission d’assurer et garantir une concurrence saine et loyale dans le marché, mais également de protéger les consommateurs et de contrôler la qualité des biens et services disponibles sur le territoire national.
Brice Gotoa
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La production de la bière au Gabon a baissé de 4,6% au cours des neufs premiers mois de l’année 2020. 1,23 milliard d’hectolitres de bière ont été produits par les entreprises brassicoles au cours de la période indiquée contre 1,29 l’année précédente. La production des vins, et des boissons gazeuses a suivi la même tendance en régression respectivement de 4,6% et 11,5%.
De même, le chiffre d’affaires des entreprises brassicoles a reculé de 11,2% à 105,8 milliards de FCFA à fin septembre 2020 contre 119,1 milliards de FCFA un an plus tôt. Et les effectifs ont fléchi de 2,5% pour une masse salariale en hausse de 15,4%.
D’après la direction générale de l’économie et de la politique fiscale, ces résultats ont été enregistrés « suite aux mesures prises par le gouvernement visant à freiner la propagation de la pandémie de la Covid-19, notamment la fermeture des bars et boîtes de nuit ». À en croire la même source, la demande des boissons gazeuses et alcoolisées a même enregistré un recul sur la même période.
Néanmoins, l’on constate que malgré la fermeture des bars, la production de la bière est en hausse au cours du troisième trimestre 2020 par rapport au deuxième trimestre. Elle passe de 373 825 à 459 922 hectolitres. La production des vins et des boissons gazeuses a également progressé.
Aujourd’hui, les bars restent fermés à titre préventif contre la Covid. Ce qui pourrait avoir un impact sur la consommation et sur la production des entreprises du secteur à l’instar de la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) et la Société des Vins du Gabon (Sovingab).
SG
Le Gabon devrait réduire le volume de ressources mobilisées via l’endettement international en 2021, a constaté le Nouveau Gabon à la lecture de loi de finances. Il est par ailleurs prévu d’accroître les dépenses d’investissement, en comparaison à l’année 2020.
Les ressources financières extérieures ne devraient être sollicitées qu’à hauteur de 213,6 milliards de FCFA. Cet argent proviendra des conventions de financement en cours d’exécution. Ce montant est certes en augmentation de 9%. Mais, la loi de finances ne prévoit pas la signature de nouvelles conventions de financement, de nouveaux appels de fonds sur les prêts-programmes, ou même de mener une nouvelle opération d’appel public à l’épargne internationale. Le Gabon a prévu de rembourser 217,9 milliards de FCFA de dette extérieure. On en déduit donc que le pays devrait réaliser un endettement extérieur net négatif de 4,3 milliards de FCFA.
Cette décision intervient dans un contexte marqué par la baisse des prix du pétrole, la principale source de revenus extérieurs du pays. Pour les pays qui n’ont pas assez de devises et une bonne notation au niveau international, le Fonds monétaire international a souvent estimé qu’aligner l’endettement aux revenus d’exportations est une approche cohérente.
Dans une note publiée le 4 décembre 2020, Moody’s estime que la dette du Gabon avait reculé de 10 points de pourcentage avant que ne survienne la Covid-19. Mais son taux d’endettement est reparti à la hausse et dépasse aujourd’hui le seuil communautaire de 70%. Un taux que les autorités gabonaises souhaitent infléchir à partir de 2021.
Tout en réduisant son endettement extérieur, le pays veut consacrer plus de revenus à l’investissement. Le budget d’investissement augmente en effet de 23% pour se situer à 483,4 milliards de FCFA en 2021. Un peu plus du quart de cette enveloppe (140 milliards de FCFA) est prévu pour l’amélioration des infrastructures et des équipements à usage public. Les secteurs de l’éducation, l’énergie et l’accès à l’eau figurent aussi en bonne place des projections.
Pour financer tout cela, le Gabon prévoit de sollicite davantage le marché régional de la Cemac. Les émissions de titres publics sont ainsi annoncées à 320 milliards de FCFA en hausse de 33% par rapport aux prévisions de 2020. Il est aussi prévu de recourir aux banques et à la trésorerie des entreprises en accumulant les arriérés de paiement.
Idriss Linge
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Avec la mise en exécution de ses projets au Gabon, l’African conservation development group (ACDG), anciennement connu sous le nom de SFM Africa, projette de créer plus de 2400 emplois locaux au cours des cinq prochaines années et favoriser le développement économique durable dans le sud du Gabon, apprend-on d’une note d’information publiée ce 12 janvier 2020 par le groupe.
Cette création d’emploi se ferait principalement grâce au programme Grande Mayumba. Il s’agit d’un projet qui intègre l’exploitation forestière durable et la transformation du bois, l’agriculture durable et l’écotourisme et inclut le développement des infrastructures connexes nécessaires.
Le groupe a par ailleurs lancé depuis quelques mois, les travaux de la construction du premier Lodge au Gabon sur la côte du parc national de Loango au sud du pays. Cet hébergement touristique est développé sous concession avec l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon (ANPN).
Ce Lodge aura une capacité de 24 lits et a été conçu par Sylvio Rech et Lesley Carstens. Ces architectes ont supervisé la construction de certains des plus prestigieux Lodges safari d’Afrique et ont été récompensés à de nombreuses reprises. ACDG prévoit de mettre en place un réseau de Lodges dans les parcs nationaux du Gabon, bien que son principal projet de développement reste la Grande Mayumba.
Potentiel du Gabon
« Notre équipe, qui a plus de 30 ans d’expérience dans le développement de l’écotourisme haut de gamme en Afrique, s’est engagée à contribuer à la stratégie de diversification du Gabon. Le 1er Lodge du groupe ACDG sera une référence en Afrique et aidera à positionner le Gabon comme une destination de classe mondiale pour le tourisme durable », a indiqué le président et fondateur du groupe ACDG, Alain Bernstein.
« Dans l’environnement économique actuel, qui reste très difficile pour le secteur du tourisme, notre décision d’accélérer les travaux de construction du Lodge est une preuve de notre confiance dans le potentiel du Gabon pour un tourisme axé sur la nature », a-t-il ajouté.
Le Gabon se distingue par ses 880 km de côtes et possède une faune et une flore particulièrement riche et attrayante avec des espèces que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Il a été classé par National Geographic, média de la science et de l’exploration, au 7e rang mondial des destinations offrant, pour 2021 et au-delà, le meilleur modèle pour le tourisme durable, la protection des milieux naturels et des espèces animales.
Brice Gotoa
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La Commission nationale des travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi (CN-TIPPEE) et le ministère gabonais de l’Énergie et des Ressources hydrauliques ont procédé le 12 janvier 2021, au lancement de deux lots de travaux d’extension des réseaux d’électricité des zones rurales et périurbaines, sur l’axe Franceville-Okoloville-Andjogo dans la province du Haute-Ogooué. Financés par la Banque mondiale à hauteur de 2,5 milliards de francs CFA, ces travaux vont impacter à terme près de 4 300 personnes.
Ce projet, qui va toucher 12 villages sur l’axe Franceville-Okoloville-Andjogo, consiste entre autres à construire un linéaire de près de 11,5 km de haute tension et environ 12,5 km de basse tension, la pose de 12 postes de distribution de haute et basse tension, la réhabilitation et la construction de 43 km de haute tension de la ligne Yéné-Okoloville-Andjogo pour une durée d’exécution estimée à 9 mois. Aussi 850 branchements seront-ils construits afin d’accorder au réseau plus de 830 foyers sur une période de 8 mois.
Les deux lots des travaux d’électrification à réaliser font partie d’un vaste programme d’accès au service de base en milieu rural et de renforcement des capacités, déjà effectif à Bitam et dans la ville de Mandji. L’objectif premier de ce projet est le désenclavement des populations des quartiers sous-intégrés, en leur apportant des infrastructures de développement de base.
Brice Gotoa
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Les autorités gabonaises veulent s’inspirer du modèle d’autonomisation des jeunes expérimenté au Mali depuis le mois de novembre 2020 par la Fondation Tony Elumelu (TEF) pour le financement des PME. Pour cela, le ministre du Commerce a rencontré le 11 janvier le représentant résident au Gabon du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Francis James et le directeur général de la banque UBA (United bank for Africa) Eugenia Onyekwelu afin de réfléchir sur les possibilités d’un meilleur accompagnement des jeunes gabonais porteurs de projets.
Il était question « d’explorer avec les deux partenaires au développement, UBA (banque du Nigérian Tony Elumelu) et le PNUD, la possibilité d’une fusion des synergies pour le financement des porteurs nationaux d’idées entrepreneuriales. Ceci en référence au modèle de partenariat entre les deux entités, expérimenté et développé avec succès dernièrement au Mali. Le ministre souhaite renforcer à travers la fusion des stratégies, le potentiel des jeunes entrepreneurs gabonais. Et leur permettre de bénéficier d’avantages, qui iraient jusqu’au financement de leurs activités », explique-t-on au ministère du Commerce.
L’aboutissement d’un tel projet permettrait de booster l’entrepreneuriat jeune et donner un souffle nouveau à l’économie gabonaise qui essaie de se relancer après la Covid-19.
La Fondation Tony Elumelu (TEF), organisation africaine dédiée à l’autonomisation des entrepreneurs africains, a ouvert depuis le 1er janvier 2021, les inscriptions au programme d’entrepreneuriat de 100 millions de dollars qui a pour but d’autonomiser 10 000 entrepreneurs sur 10 ans. Cette année, ce programme donne la priorité à la relance économique des PME et des jeunes entrepreneurs africains, à la suite de la perturbation des activités économiques par la Covid-19. Ce projet vise pour 2021, l’accompagnement de 3000 PME.
SG
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Les travaux de construction d’une passerelle pour piétons vont bientôt démarrer au niveau du lycée national Léon Mba à Libreville, situé sur le boulevard du bord de mer. Cette infrastructure va surplomber la voie express afin de faciliter la traversée de cette voie aux populations.
Les travaux seront lancés dans les jours à venir par le ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures pour une durée de 12 mois. Ils seront exécutés par Ecowood, une société au capital de 400 millions de FCFA spécialisée dans la construction en bois.
La construction de cette passerelle pour piétons était très attendue par les populations de la capitale. Elles ont en effet à plusieurs reprises sollicité qu’une telle infrastructure soit érigée sur les voies de communication à grande circulation et à haut risque, afin de protéger les piétons lors des traversées et réduire les accidents de circulation sur la voie express. D’autres passerelles financées par l’État gabonais sont également prévues dans la cité capitale.
Le Gabon a enregistré 1513 accidents de la route en 2019 selon des données de la direction générale de la sécurité routière (DGSR).
SG